[TAA] La Taverne des Auteurs Amateurs [TAA]

La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

suite de l'histoire sur l'intrépide et mistérieux Piqueur de démons des mers ! ^^ Bonne lecture 8je reprécise encore une fois que j'ai pris certaines libertées, soyez indulgent ^^)


Le « combat » terminé, les autres murlocs se retrouvèrent sans chef. Ils retournèrent donc vers le repère de Mal Ganis, pour lui apprendre la triste nouvelle. Ce dernier n’eut que faire de la mort des deux murlocs, ce qui causa la haine de nombres d’entre eux. Les créatures aquatiques se retournèrent contre le démon et t’entèrent de s’enfuir…en vain. L’être maudit les condamnas à mort, et les jetas dans une fosse pleine de monstre venus de tous les coins d’Azeroth. Les pauvres créatures étaient livrées à elles-mêmes, et n’avaient aucune arme pour se défendre. Ils étaient condamnés à mourir dans d’atroces souffrances.

Pendant près de trente ans, on n’entendit plus parler du maudit bataillon murloc, jusqu’au jour où une troupe d’à peu près trente individus, rejoignirent mon village, dans la baie de Gadjetzan. Ils étaient balafrés, musclés, griffés, sombres et féroces. Ils avaient des armes faites en os de dragon, et certaines portaient la marque du mal ultime : le seigneur aile de mort. Ils rentrèrent, massif et le pas lourd, dans le petit bourg, et se dirigèrent vers l’auberge la plus proche. Ils y rentrèrent, sombres l’air maussade, voir déprimés Le plus fort d‘entre eux s’adressa au tavernier : « sers moi ce que tu as de meilleur, plancher ! » cria-t-il.
- Navré messieurs, il ne me reste que de la bière palme d’ours, soit la moins bonne de tout Gadjetzan.
- Il y a longtemps que je n’ai pas gouté autre chose que le sang de mes frères, en guise de breuvage. Répondit le puissant murloc, se munissant d’un tabouret et invitant ses camardes à s’assoir.
Le tavernier pris peur. Il leur parla d’une voix frêle et minable :
- Ne me dites pas que vous êtes la troupe perdue…
L’un d’entre eux portait un bandage autour de la tête et pris la parole :
- Il y a longtemps que nous n’avons pas mis les pieds ici…ce trous est toujours aussi paumé.
Dehors, des dizaines de murlocs s’agglutinaient sur le rebord de la fenêtre, scrutant les énormes guerriers.
- Depuis combien de temps avons-nous disparus ?! s’écria un autre murloc.
- Je dirais bien trente ans. Répondis l’aubergiste.
- Mes frères, il y a trente ans, le démon Mal Ganis à maudit les océans, les remplissant de démons. Nous avons étés enfermés dans une fosse meurtrières, mais nombre d’entre nous ont survécus…tandis que d’autres non ! Nous serions bien rentrés depuis voilà vingt ans, mais les océans ne pouvaient rester ainsi. Nous les avons purifié, nous avons terrassé la plus part des démons des mers ! Il n’en reste plus qu’un, mais ce n’est plus à nous de nous en occuper, non, aujourd’hui, nous nommerons les vaillant sauveur de nos terres sacrées : les océans d’Azeroth !
Le regard du murloc aillant prononcé le discourt, s’arrêta sur moi. Il s’approcha de moi, les yeux, ou du moins ce qu’il en restait, ébahis par mon être. Il me prit la main, se mit à genoux, et me parla d’une voix douce : « qui est ton père ? »
- Il s’appelle saigne-poiscaille, répondis-je, calmement.
- Ton père était un vaillant guerrier, il aurait aimé pouvoir te voir aujourd’hui. Comment t’appelles-tu ?
- Sanglor’l saigne-poiscaille.
- Eh bien, Sanglor’l saigne-poiscaille, fils de Ter’ohk saigne-poiscaille, il te revient la mission de nous débarrasser de cet ultime démons.
- Qu’est-il arrivé à mon père ?
- Il a été victime de la folie de l’un des nôtres. Il a été victime de la folie de Barbinja, maintenant au service du Lotus de jade. Il aurait voulu te voir, sans aucun doute, pour te transmettre notre savoir.
- Votre savoir ? que vous reste-t-il de la sagesse du vieil oracle ? Que vous reste-t-il ?! s’écria L’oracle, furieux !
- Oracle ! Nous ne sommes pas ici pour régler nos comptes. Laisse ce village en dehors de tout ça !
- Si Neptulon vous voyait…
- La ferme ! Neptulon n’est plus notre maître, nous sommes devenus les protecteurs des océans ! Nous sommes les piqueurs de démons des mers ! s’écria le murloc m’aillant parlé.
- Les protecteurs des océans ? dit Morgl. Je ne vois là plus mes frères, je ne vois là plus les fils de Neptulon ! vous n’êtes plus rien !
- Dite moi, Barbinja, quand avez-vous appris à vous métamorphoser ? demanda un Murloc à l’œil couleur pourpre, d’un gris pâle. Mon père, ne vous l’avait-il pas dit ? « n’imite jamais plus sage que toi, sers toi juste de lui comme un modèle ».
- Les battard du vieux trouble œil…beaucoup plus malins qu’il n’en a l’air. Fit l’oracle, tout en se transformant.
Bientôt, l’imposteur laissa paraître la silhouette de Barbinja.
- Pars, et ne reviens jamais ! s’écrièrent en cœur les guerriers.

Ainsi, Barbinja fut bannis de la baie de Gadjetzan, ainsi que de mon village. Quant à moi, le fils du vieux trouble œil me forma, m’appris à me battre, et, quand l’heure fut venus pour lui, me quitta sur ses dernières paroles : « honore ton père, restore sa fierté et surtout : fait payer à Barbinja la mort du plus vaillant d’entre nous ». Sur ces mots, ses paupières se fermèrent, et il quitta le monde mortel pour commencer son long sommeil. Ma mission devait être accomplie, coute que coute.

Ainsi, je me rendis dans le dernier endroit habité par un démon. Le combat fut rude, acharné, enragé, les éléments se déchainaient des deux côtés, les trombes d’eau s’abattaient sur nos deux corps bien frêles comparés à la puissance de l’océan, les colonnes marines nous percutaient, les tourbillons nous emportaient…mais la fin pour mon adversaire était proche. Dans un ultime élan de rage et de fureur, le démon me pris par le bras et me fracassa contre un rocher. Se munissant d’un stalagmite, il entreprit de me faire rejoindre le fils du vieux trouble-œil, mais s’est alors, que je sortis une dague, ornée d’un diamant pourpre, et le lui enfonça de toutes mes forces dans le crâne : la fin était venue pour mon redoutable adversaire, aussi féroce soit-il, et la malédiction du régiment perdus était levée.

Beaucoup de gens me considèrent comme une légende, d’autres comme un mythe…je ne suis ni l’un ni l’autre…je suis un piqueur de démons des mers !
Citation de TrollandGoblinJe réserve le flingueur et le barman amical :) Très content que ça plaise, je publie la suite demain


alors, rectification, je reserve égallement le motard worgen ^^ J'ai une idée d'histoire à faire avec ses trois là ^^ Je pense la divisée en trois partie. Par ailleurs, je vais poster un extrait d'un premier jet, ce soir, alors dites moi ce que vous en pensez ! Bonne fin de soirée et joyeuses fêtes à tous !
voici voilà ^^

Les Chroniques d’Erebus volume 2 : Dors Hurlevent, dors…

Il faisait déjà chaud pour cette heure de la matinée, et les dalles en pierres, du boulevard de la citée du Hurlevent, rôtissaient mes semelles en cuir…ou du moins ce qu’il en restait. J’étais vêtus d’une toile en soie blanche, d’un pardessus brun, déchiré par le climat et mes conditions de vie, et revêtis sait un pantalon, si on peut appeler le misérable morceau de tissu gris qui recouvrait mes jambes de la sorte. J’avais également un chapeau bruns, troués par une balle de je ne sais quel calibre, que je conservais précieusement : il représentait beaucoup pour moi. La foule autour de moi me bousculait, tel un misérable coquillage balayé par une puissante vague, et semblait m’ignorer afin que je me sente le plus seul possible, du moins ce furent les conclusions que je tirais vis-à-vis de l’attitude déplorable des passants. Ils ne me reconnaissaient pas, et heureusement d’ailleurs, mais sous cet accoutrement anodin se cachait un travailleur acharné, victime de la société et des misérables lois que dictent les puissants. Mon nom est Elokh, et je suis un flingueur. Du moins je l’étais il y a peu, car aujourd’hui je ne suis qu’un déchet, un moins que rien, une engeance vivante, une misérable ordure qui parasite la société. Je pensais pouvoir trouver du travail dans la cité du Hurlevent, mais voilà que je dois me nourrir de rats et dormir caché des autres, en contrebas d’une ruelle ou des videurs se retrouvent pour discuter, près d’un bar. La seule personne m’aillant adressée la parole est un barman, ma fois très amical. Il a eus pitié de ma misérable personne, et ma gentiment tendus une chope pleine d’eau, avant que je ne me fasse sortir par un maudits motard à tête de worgen.

Je disais donc qu’il faisait chaud, et que j’étais balloté par la foule. J’avançais, la tête basse, le regard vide, l’esprit fatigué d’exister : j’étais un spectre ambulant, un mort encore en vie…oui, j’étais un honnête travailleur, victime de la suprématie de ses supérieurs, oui, j’étais moi, une personne aimant son travail, déchus par un stupide orc, tout aussi passionné que moi par la filière, mais qui en plus de d’adorer cela, travaillait gratuitement.

Je me dirigeais vers une auberge, plutôt familiale, et j’y pénétrais l’air vague, à demi-mourant. Je poussais la porte d’entrée et fus accueillis par un silence de mort, aussi pesant que le cent vingt cinquième vers d’alcool durant une soirée bien arrosée. Les clients me dévisageaient et j’entendais déjà dans mon dos des messes basses à propos de mon accoutrement. Un grand type se leva et me fit face : le worgen ! il me flanqua un violent revers de la main qui me projeta à terre, et s’en suivirent coups et applaudissements, injures et encouragements, ainsi que des paris en tous genres. Ce paterne se répéta jusqu’à ce que mon agresseur se fasse stopper par une silhouette familière, elle aussi. Néanmoins je m‘évanouis, la faute à une droite très bien calculée, avant que mon sauveur n’eusse le temps de l’arrêter.

À mon réveil, ma foi fort douloureux à cause des plaies et des bleues conséquent sur ma peau meurtrie, un Tauren d’une quarantaine d’année se tenais assis devant moi. Il portait une chemise blanche aux manches retroussées, et un pantalon en cuir teint en bleu, retenus par une épaisse ceinture en cuir, elle aussi. Il me regardait d’un air fatigué, vieux et blessé : on aurait dit qu’il était triste…je ne tarderais pas à apprendre que s’était véritablement le cas. Il parla d’une voix douce et mélancolique : « Vous cherchez vraiment des ennuis, Elokh forge-grenaille. Des gens vous chercheraient-ils ? » Me dit-il, tout en se levant en direction d’une table sur laquelle étaient disposées médicaments, bandages et tissus nappées de sang.
- Teuh, teuh ! Pas exactement. Je suis, bien au contraire, celui qui cherche des gens, ou du moins, teuh, teuh, un travail.
- Vraiment ? oh, quelle agréable surprise, je suis justement à la recherche d’une personne pouvant m’assister.
- Comment vous appelez vous ? demandai-je entre deux cracha de glaires.
- Baine forge-sabots, le dernier de ma lignée. J’imagine qu’une autre question qui vous brule les lèvres est : comment se fait-il que je connaisse votre nom ? N’est-ce pas ?
- Vous m’ôter les mots de la bouche, mon cher Baine. Répondis-je, curieux.
- Sachez simplement que je le sais, s’est tout…et s’est mieux comme ça. Répondit mon sauveur.
Le Tauren s’assit péniblement sur un tabouret en face de la table, et entrepris de se bander le bras.
- Que vous est-il arrivé au bras ? dis-je l’air confus, avant de recommencer à cracher du sang.
- J’imagine que vous ne pensez pas que le foutoir qu’il y a eus hier, s’est résolu en un claquement de doigts.
- Ils vous ont frappé…pourquoi m’avoir sauvé ?
- Vous me devez un verre d’eau, et vous me le rendrez, je vous l’assure.
- Je vous parle sérieusement, Baine. Répondis-je d’une voix très protocolaire.
- Vous voulez savoir la vérité ? la vraie, la seule l’unique ?
- Oui !
La créature se leva, et s’accroupis devant moi. Il paraissait encore plus massif qu’avant. « Si je vous parle des diablotins, vous savez à qui je fais référence ? » dit-il en chuchotant.
- Les entourloupeurs des bas-fonds ?
- Exactement, et j’ai pour mission de les exterminer.
- Qui vous en à charger ?
- Y a-t-il besoin d’un ordre ou d’un maître pour venger la mort de sa bien-aimée ? dit le Tauren, l’air triste.
- Oh, teuh, teuh, je suis…je suis vraiment désolé. Comment s’appelait-elle ?
- Il vaut mieux que nous sessions de parler. Je suis navré, il me faut redescendre, je dois ouvrir. Dit-il avant de s’empresser de sortir de la pièce, aussi prestement que possible, me laissant seul avec les bruits de la rue qui filtraient par une petite lucarne au plafond.

Quelques minutes passèrent, durant lesquelles je songeais à Baine : « Pourquoi ne répondait-il pas correctement ? Pourquoi m’avait-il parlé des entourloupeurs des bas-fonds ? Tant de questions qui restaient sans réponse. Il fallut attendre une bonne heure, avant que je n’arrive à me redresser, et à poser un pied hors de mon lit, ou du moins des trois planches de bois masquées par un drap en soie blanche. J’inspectais la pièce, de long en large, à la recherche d’une petite information qui pourrait m’aider à retrouver mes esprits. La pièce était sale, ancienne et mal entretenue. Le bois empestait le moisi, et une odeur de vieille bière trônait dans l’air. Je ne tardai pas à comprendre que je me trouvais, ni plus ni moins, dans la chambre du gérant de l’auberge dans laquelle j’avais mis les pieds hier. Je me mis en devoir de m’habiller, jusqu’à ce que je réalise que mes habits avaient disparus, et qu’un monticule de vêtements avait-été soigneusement dressé, sans doutes à mon intention. Une fois en tenue convenable, je poussai la porte qui donnait sur un long couloir qui débouchait sur une autre porte, d’où s’échappait lumière et bruitages gaie et festifs. Mais à peine avais-je mis un pied dehors, qu’une voix m’interpella. « Eh, le flingueur, à votre place je resterais dans cette chambre » me dit une silhouette massive et grande, du fond du couloir. Le mystérieux personnage sortit de l’ombre, dévoilant un corps d’homme loup, tenant une pipe dans ses mains. Le worgen avait les cheveux bien coiffés et me regardait de ses yeux d’un jaune persan. Je reculais d’un pas, il avança d’un autre. Il reprit « elle s’appelait Eloïse » avant de disparaitre comme un mirage.
Tu bats le rythme de boulot de nous tous réunis, tu peux te calmer xD
Jamais, j'aime trop ça !!! XD
Landen
  • 2344 message(s)
19 Déc 2016, 19:33
J'aime bien, y'a de l'activité au moins !
Ne sous entends pas que je suis une feignasse xD
Citation de TenebrayamiJ'aime bien, y'a de l'activité au moins !

Comment je suis sensé le prendre ? ^^
Citation de TrollandGoblin
Citation de TenebrayamiJ'aime bien, y'a de l'activité au moins !

Comment je suis sensé le prendre ? ^^


Bien je suppose
Loin de moi l'idée de le prendre mal, mais le fait qu'il dénonce un manque d'animation sur le forum m'a un peu perturbé, car je ne trouve pas qu'il n'y pas assez d'activité :)

Retour vers Taverne