Citation de TrollandGoblinJe réserve le flingueur et le barman amical :) Très content que ça plaise, je publie la suite demain
Citation de TenebrayamiJ'aime bien, y'a de l'activité au moins !
Citation de TrollandGoblinCitation de TenebrayamiJ'aime bien, y'a de l'activité au moins !
Comment je suis sensé le prendre ? ^^
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19 Déc 2016, 17:58Grade Or
Le « combat » terminé, les autres murlocs se retrouvèrent sans chef. Ils retournèrent donc vers le repère de Mal Ganis, pour lui apprendre la triste nouvelle. Ce dernier n’eut que faire de la mort des deux murlocs, ce qui causa la haine de nombres d’entre eux. Les créatures aquatiques se retournèrent contre le démon et t’entèrent de s’enfuir…en vain. L’être maudit les condamnas à mort, et les jetas dans une fosse pleine de monstre venus de tous les coins d’Azeroth. Les pauvres créatures étaient livrées à elles-mêmes, et n’avaient aucune arme pour se défendre. Ils étaient condamnés à mourir dans d’atroces souffrances.
Pendant près de trente ans, on n’entendit plus parler du maudit bataillon murloc, jusqu’au jour où une troupe d’à peu près trente individus, rejoignirent mon village, dans la baie de Gadjetzan. Ils étaient balafrés, musclés, griffés, sombres et féroces. Ils avaient des armes faites en os de dragon, et certaines portaient la marque du mal ultime : le seigneur aile de mort. Ils rentrèrent, massif et le pas lourd, dans le petit bourg, et se dirigèrent vers l’auberge la plus proche. Ils y rentrèrent, sombres l’air maussade, voir déprimés Le plus fort d‘entre eux s’adressa au tavernier : « sers moi ce que tu as de meilleur, plancher ! » cria-t-il.
- Navré messieurs, il ne me reste que de la bière palme d’ours, soit la moins bonne de tout Gadjetzan.
- Il y a longtemps que je n’ai pas gouté autre chose que le sang de mes frères, en guise de breuvage. Répondit le puissant murloc, se munissant d’un tabouret et invitant ses camardes à s’assoir.
Le tavernier pris peur. Il leur parla d’une voix frêle et minable :
- Ne me dites pas que vous êtes la troupe perdue…
L’un d’entre eux portait un bandage autour de la tête et pris la parole :
- Il y a longtemps que nous n’avons pas mis les pieds ici…ce trous est toujours aussi paumé.
Dehors, des dizaines de murlocs s’agglutinaient sur le rebord de la fenêtre, scrutant les énormes guerriers.
- Depuis combien de temps avons-nous disparus ?! s’écria un autre murloc.
- Je dirais bien trente ans. Répondis l’aubergiste.
- Mes frères, il y a trente ans, le démon Mal Ganis à maudit les océans, les remplissant de démons. Nous avons étés enfermés dans une fosse meurtrières, mais nombre d’entre nous ont survécus…tandis que d’autres non ! Nous serions bien rentrés depuis voilà vingt ans, mais les océans ne pouvaient rester ainsi. Nous les avons purifié, nous avons terrassé la plus part des démons des mers ! Il n’en reste plus qu’un, mais ce n’est plus à nous de nous en occuper, non, aujourd’hui, nous nommerons les vaillant sauveur de nos terres sacrées : les océans d’Azeroth !
Le regard du murloc aillant prononcé le discourt, s’arrêta sur moi. Il s’approcha de moi, les yeux, ou du moins ce qu’il en restait, ébahis par mon être. Il me prit la main, se mit à genoux, et me parla d’une voix douce : « qui est ton père ? »
- Il s’appelle saigne-poiscaille, répondis-je, calmement.
- Ton père était un vaillant guerrier, il aurait aimé pouvoir te voir aujourd’hui. Comment t’appelles-tu ?
- Sanglor’l saigne-poiscaille.
- Eh bien, Sanglor’l saigne-poiscaille, fils de Ter’ohk saigne-poiscaille, il te revient la mission de nous débarrasser de cet ultime démons.
- Qu’est-il arrivé à mon père ?
- Il a été victime de la folie de l’un des nôtres. Il a été victime de la folie de Barbinja, maintenant au service du Lotus de jade. Il aurait voulu te voir, sans aucun doute, pour te transmettre notre savoir.
- Votre savoir ? que vous reste-t-il de la sagesse du vieil oracle ? Que vous reste-t-il ?! s’écria L’oracle, furieux !
- Oracle ! Nous ne sommes pas ici pour régler nos comptes. Laisse ce village en dehors de tout ça !
- Si Neptulon vous voyait…
- La ferme ! Neptulon n’est plus notre maître, nous sommes devenus les protecteurs des océans ! Nous sommes les piqueurs de démons des mers ! s’écria le murloc m’aillant parlé.
- Les protecteurs des océans ? dit Morgl. Je ne vois là plus mes frères, je ne vois là plus les fils de Neptulon ! vous n’êtes plus rien !
- Dite moi, Barbinja, quand avez-vous appris à vous métamorphoser ? demanda un Murloc à l’œil couleur pourpre, d’un gris pâle. Mon père, ne vous l’avait-il pas dit ? « n’imite jamais plus sage que toi, sers toi juste de lui comme un modèle ».
- Les battard du vieux trouble œil…beaucoup plus malins qu’il n’en a l’air. Fit l’oracle, tout en se transformant.
Bientôt, l’imposteur laissa paraître la silhouette de Barbinja.
- Pars, et ne reviens jamais ! s’écrièrent en cœur les guerriers.
Ainsi, Barbinja fut bannis de la baie de Gadjetzan, ainsi que de mon village. Quant à moi, le fils du vieux trouble œil me forma, m’appris à me battre, et, quand l’heure fut venus pour lui, me quitta sur ses dernières paroles : « honore ton père, restore sa fierté et surtout : fait payer à Barbinja la mort du plus vaillant d’entre nous ». Sur ces mots, ses paupières se fermèrent, et il quitta le monde mortel pour commencer son long sommeil. Ma mission devait être accomplie, coute que coute.
Ainsi, je me rendis dans le dernier endroit habité par un démon. Le combat fut rude, acharné, enragé, les éléments se déchainaient des deux côtés, les trombes d’eau s’abattaient sur nos deux corps bien frêles comparés à la puissance de l’océan, les colonnes marines nous percutaient, les tourbillons nous emportaient…mais la fin pour mon adversaire était proche. Dans un ultime élan de rage et de fureur, le démon me pris par le bras et me fracassa contre un rocher. Se munissant d’un stalagmite, il entreprit de me faire rejoindre le fils du vieux trouble-œil, mais s’est alors, que je sortis une dague, ornée d’un diamant pourpre, et le lui enfonça de toutes mes forces dans le crâne : la fin était venue pour mon redoutable adversaire, aussi féroce soit-il, et la malédiction du régiment perdus était levée.
Beaucoup de gens me considèrent comme une légende, d’autres comme un mythe…je ne suis ni l’un ni l’autre…je suis un piqueur de démons des mers !