[TAA] La Taverne des Auteurs Amateurs [TAA]

La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

J'ai deja commencé à écrire l'intro de oeuf de dragon:

L’aridité de la terre semblait troubler l’air, et la chaleur étouffait mes sombres pensées. « Si seulement l’obscurité de mes souvenirs pouvaient au moins me couvrir de leur ombre et me protéger du soleil cuisant », prononçais-je tout bas…Ma langue eut d’ailleurs du mal à articuler ces quelques mots.
Elle était aussi rugueuse que celle du chat auquel je peux ressembler la nuit avant d’accomplir la triste besogne qu’est celle d’un assassin.
Les assassins, dans la vie ne sont pas et ne ressemblent pas, et sont même, en tous points différents de ce que nous laissent imaginer les films. Ils y sont décrits comme des hommes d’un grand raffinement du meurtre et possédant une capacité de réflexion stupéfiante. On les présente comme des génies de la planification, des maitres de la discrétion, ils volent comme des papillons et piquent comme autant d’abeilles. Leurs poignards peuvent planter ce que leur regard ne peut voir. Furtifs, imprévisibles, tant de mythes qui s’articulent autour des personnes si pathétiques que sont les assassins. Je ne parle pas là de morale et ne porte aucun jugement sur le choix de retirer la vie d’un individu, ça n’aurait aucun sens ici-bas, mais sur ce fantasme du tueur furtif. Comment peut-on vouloir devenir cet homme qui n’a même pas le respect d’un chasseur de prime pour sa victime quand il saigne sa proie dans le dos ? Sans laisser ni un regard, ni même une parole ! Sans parler de ces hypocrites qui laissent leur nom de scène ridicule au dos d’une carte !
Alors pourquoi me direz-vous ? Comme je l’ai déjà dit, les assassins sont de bien pathétiques gens…j’en fais partie. Voyez-vous, lorsque l’on n’a pas d’autre talent que celui de la fourberie, qu’un soir, en rentrant de l’école, le jeune enfant que vous êtes, ayant eu la BRILLANTE idée d’emprunter cette ruelle étroite qui se trouve derrière la vieille boulangerie, vous vous faites kidnapper par un de ces monstres urbains, ces véritables proxénètes vous font alors goûter à l’arbre du crime, et bien, ce jour-là, vous devenez un assassin. La grande classe ? Vous trouvez ? Alors, vous allez monter les échelons, commençant par un vol de pomme puis détroussant un pauvre homme prit dans un guet-apens. Assoiffé par l’argent depuis le premier péché, vous finirez par tuer, et ce jour-là vous serez un assassin. Vous ne l’aviez pas fait exprès ? Pau’v chou va! Peu importe, ce jour-là, vous serez un assassin.
Voilà où j’en suis. Passé de jeune enfant innocent, à professionnel de la violence, traversant le désert séparant Gadjetzan d’Hurlevent pour une « commande ». Pas un bruit jusqu’à présent pour venir perturber mes pensées, et c’est alors que j’entends des ricanements se mêler à des pleurs. Je m’approche assez des silhouettes pour y découvrir six petits dragonnets encerclant un petit objet rond.
Curiosité avide ou esprit joueur (après tout peut-être que l’enfant que j’étais n’est pas mort !), je dégaine mon arme à feu et tir à blanc sur ces voyous à écaille. Pris de peur, trois d’entre eux s’envolent comme des pigeons, tandis que les trois autres détalent à grandes enjambées. Quelques mètres me séparent à présent de l’objet et je parviens à distinguer un œuf. Mais pas n’importe quel œuf, non, un œuf de dragon ! Quelle aubaine ! Mes doigts commencent déjà à s’emparer de la coquille et à la cacher précieusement dans mon sac tandis que mon cerveau se met à calculer les bénéfices, lorsque l’œuf semble lâcher un soupir. Je suis stoppé nette par ce murmure. Un rapide calcul effectué par mon « brillant esprit de planification » me rappelle que les œufs ne pleurent pas avant que mes mains ce remettent au travail. Mais à peine le mouvement reprend qu’un nouveau râle pleurnichard se fait entendre. Cette fois-ci, je ne rêve pas, je suis presque sûr d’avoir ouï l’œuf parler. Je toque à la coquille comme à une porte et dit « y’a quelqu’un la d’ans ? »
A ma grande stupéfaction il me répond : « ils sont partit ? »
- Qui « ils » ?
- Vous savez, les trucs qui grognent et qui ricanent !
- Un clown qui imite un chien ?
- Mais non voyons ! Les trucs là ! Les trucs qui m’entouraient !
- Les dragonnets ?
- Oui, voilà ! C’est ça !
- Non, ils sont partit lorsque j’ai tiré.
- Oh ! Merci ! A qui dois-je l’honneur de ma survie ?
- [l’air gêné car je voulais le revendre] : Oh, ce n’est rien ! Mon nom est Paule.
- Paule comment ?
- Juste Paul.
Petite faute à la fin sur Paul ^^ sinon pas mal l'idée. Par contre je trouve que notre assassin à l'air de changer bien vite de bord. Est-ce une illusion ou réelle ? Bien envie de connaître la suite.
Super style, super façon de commencer une histoire, super idée, bref beaucoup d’occurrences du mot "super"
Bon je poste le texte tel qu'il est pour le moment, je compte organiser en trois courts chapitres: renaissance, acceptation et vengeance (les titres ne sont pas définitifs). Je ne reposterai pas le début ici pour ne pas flooder les coms donc si vous ne l'avez pas encore lu, go page 6 (ah oui les fautes d'orthographe page 6 on été corrigées sur mon doc perso).
Sinon je voulais juste savoir si je pars pas trop loin par moments, hésitez pas à critiquer tant que c'est constructif! Sur ce bonne lecture! Je précise juste pour l'anecdote que la partie du retour à la vie du point de vue de kim est inspiré dans les grandes lignes d'une histoire que j'avait écrite il y a trois ans (c'était un passage pour le retour à la vie après un évanouissement d'un soldat de la grande guerre dans un hosto), c'est pour ça que je demande si je pars pas trop loin car le contexte est légèrement différent entre les deux textes.

Le néant. Un noir profond l'environnait. Aucun support ne le retenait, il ne tombait pas pourtant. Il flottait, simplement. Le défunt fouillait dans sa mémoire à la recherche d'une bribe de souvenir lui indiquant qui il était... sans succès. Il n'y avait qu'une unique chose qui existait à ses yeux, un mot simple et pourtant incroyablement complexe : néant. Était-ce plutôt un rien ou une absence de tout ? Il avait tout le temps d'y réfléchir, et d'ailleurs, le temps existait-il réellement en ce lieu ? Le Rien, le néant impliquait-il l'absence de tout y compris du temps ? Il avait l'éternité devant lui pour répondre à cette question, le défunt voulu soupirer mais aucun son ne sorti, il remarqua soudainement qu'il n'avait pas de corps. Il n'était qu'une entité immobile et immuable. Ancrée dans un monde noir, sans rien autour. Étonnamment il ne se sentait pas seul, il ne souffrait pas, au contraire ! Une intense sensation de bien-être émanait au plus profond de lui et le parcourait. Peut-être était-ce ça la mort... un répit infini, sans souvenir, aucun moyen de retourner ses échecs dans la tête jusqu'en devenir fou, aucun souvenir glorieux pour ne pas devenir imbu de soi, aucune idée du bonheur, ainsi le défunt était tel un nouveau-né : un rien l'amusait, une simple pensée, aussi fugitive et vide de sens soit-elle le rendait tout de même heureux. Était-il si mal ici si le rien lui suffisait ? N'était-ce pas l'accomplissement ultime de toute être ? Être heureux et repus pour l'éternité, sans ressentir un quelconque besoin, pas d'errance, une éternité de bonheur. L'entité qui avait un jour été Kim renversa sa tête inexistante en arrière et s'ouvrit toute entière à la perspective de bonheur qui se propageait en elle. Kim était radieux, rien ne pouvait plus le déranger, sa dernière pensée lucide avant de s'abandonner complètement à ses sentiments positifs fut de se demander si le malheur était nécessaire à toute être, si une absence de malheur rendait toute existence morne même dans la mort... un sourire embrasa ses lèvres fictives : il connaissait la réponse.

*

Erwan se concentrait toujours, il peinait à dominer son esprit qui s'aventurait plus loin que jamais auparavant dans le domaine des spires. il était complètement immobile, seule sa lèvre inférieure tremblait trahissant l'intensité de l'effort de volonté qu'il exerçait. Soudain, il tressaillit et se redressa : il avait trouvé, le vrai travail pouvait commencer.

*

L'esprit de Kim jubilait, il ne se souvenait toujours de rien, la seule certitude qu'il avait était qu'il était plus heureux mort que vivant ; il contempla le vide autour de lui... rien ne pourrait le changer.
D'un coup un sifflement lui parvint, il fut d'abord surpris, puis curieux : c'était le premier son qu'il entendait depuis son arrivé ici. Kim demeura alors interloqué au milieu du vide, essayant de comprendre d'où venait le son. En vérité il venait de partout à la fois, la seule chose sûre était qu'il augmentait en intensité, encore et encore, il ne semblait pas connaître de point de rupture...
Soudain, l'espace sembla se déchirer et pour la première fois, Kim ressenti la gravité. Il se sentait aspiré, appelé par une force au dessous de lui, il commença à tomber. Kim avait envie de crier, mais son absence de corps matériel le poussa au mutisme : il ne savait pas où il tombait mais une chose était certaine : c'était bien moins bien qu'ici. L'esprit de Kim commença alors à se débattre, sans succès, il chutait toujours. Il ne pouvait rien faire, seulement regarder autour de lui l'absence de point où se raccrocher, il se sentait terriblement faible par rapport à la force qui le traînait vers le bas. Une lumière lointaine lui apparu, se rapprochant à une vitesse vertigineuse, dans un ultime effort Kim banda une dernière fois sa volonté.
Dehors, Erwan se cabra soudainement, il glissa lentement sur le côté : quelque chose lui résistait, il ne savait quoi mais il sentait ses forces déjà grandement affaiblies s'amenuiser : il fallait finir, et vite. Il tirait toujours l'esprit de Kim vers la vie avec toute la volonté dont il disposait, il se sentait proche de réussir et ressentait déjà l'esprit de Kim proche de lui. Erwan se tendit brusquement, quelque chose avait cédé, il ne savait quoi mais le rituel s'acheva d'un seul coup, et sans la moindre difficulté cette fois. Le moignon fondu sous ses yeux et une silhouette familière se matérialisa : Kim était revenu, il argua alors un grand sourire à son frère. Erwan le regarda fixement, fier de son œuvre et se laissa tomber de fatigue, sans voir l'ombre qui venait de s'enfuir entre les arbres...

Chapitre 2 : Acceptation

La chute, le flash, une impression de soudaine déchirure inexpliquée et puis d'un coup un choc, un atterrissage brutal dans une enveloppe charnelle étroite. Un flot de douleur avait immédiatement déferlé sur Kim, comme une lacération brève et violente qui vous brûle la peau à vif. Mais au-delà de ça c'est les yeux qui à coup sûr soufrèrent le plus de ce retour inopiné : ils étaient entièrement clos et même en pleine nuit le clair de Dame Blanche suffisait à les rôtir aussi sûrement qu'un fourneau l'eut fait. Kim les entrouvrit cependant au prix d'un hoquet de douleur pour voir l'idiot qui l'avait ranimé. Devant lui se tenait un jeune homme de dos, un nom surgit immédiatement de l'esprit de Kim : Erwan. Cependant il n'était pas seul, à sa droite un corps allongé se redressait lentement, de côté cette fois, avec un sourire radieux gravé sur ses lèvres. Mais ce ne fut pas le sourire qui retint l'attention de Kim, en effet il eut soudain eu un mouvement de recul à la vue de l'homme : cet être... ce visage... c'était lui ! Il abaissa lentement les yeux vers son propre corps avant de détourner brusquement le regard : il n'était qu'une ombre, un amas de chair boursouflée violette greffée sur un squelette grossier, ce n'était pas possible, ce n'était pas lui ! Et il avait raison. Celui qui se croyait être Kim n'était qu'une anomalie, le fruit de l'incompétence d'un homme pratiquant la magie des arcanes. Il était un monstre dont le physique ne faisait que représenter la douleur : une anomalie arcanique. Une âme errante, probablement unique en son genre, perdue par un triste destin qui l'avait conduite jusqu'ici. L'être se leva soudainement et disparu silencieusement, l'ombre s'enfonça dans l'obscurité aussi loin que son corps affaibli le lui permit et s'effondra au creux d'une racine noueuse, secouée de sanglots. Cette nuit était certainement la plus noire qu'elle eut jamais vécue, et aucun sommeil salvateur ne pouvait être envisagé : ses souvenirs, ravivés par la vision d'Erwan et de son ancien corps, lui revenaient par bribes, martelant sa conscience à chaque nouvelle image de son existence passée.
Alors j'ai pris le temps de bien tous lire et relire pour tous comprendre ^^ Le passage de point de vue entre Erwan et Kim (jong-Un) est à la fois déroutant et bien écrit. Le simple fait de se dire "WHAT" à ce moment est sympa car justement on passe du nécromancien à l'esprit en un claquement de doigt. Et cela colle parfaitement au récit qui se doit d'être déroutant.
Le passé sous tous ces formes est bien exploité et rends la lecture agréable.

Bon texte, maintenant la suite ^^
Bon moi faut que je reprenne Georges un peu. Faut que je crée un épisode pour que Arca puisse s'amuser avec ses vikings ^^ d'ailleurs si il peut me passer son skype se serait cool ^^
Citation de IronOfdragoonsAlors j'ai pris le temps de bien tous lire et relire pour tous comprendre ^^ Le passage de point de vue entre Erwan et Kim (jong-Un) est à la fois déroutant et bien écrit. Le simple fait de se dire "WHAT" à ce moment est sympa car justement on passe du nécromancien à l'esprit en un claquement de doigt. Et cela colle parfaitement au récit qui se doit d'être déroutant.
Le passé sous tous ces formes est bien exploité et rends la lecture agréable.

Bon texte, maintenant la suite ^^
Bon moi faut que je reprenne Georges un peu. Faut que je crée un épisode pour que Arca puisse s'amuser avec ses vikings ^^ d'ailleurs si il peut me passer son skype se serait cool ^^



mon skype c'est tom.reboh
J ai bientot fini :)

Sinon je tiens déjà a dire que j ai fait expres de l ecrire d une facon tres simple et que j utilise la 3e pers. du singulier au passé simple/imparfait :)
Citation de DarkSkywalkerJ ai bientot fini :)

Sinon je tiens déjà a dire que j ai fait expres de l ecrire d une facon tres simple et que j utilise la 3e pers. du singulier au passé simple/imparfait :)


tu sais si j'utilise bcp le présent, c'est que c'est juste une préférence, toi fais ce que tu veux. On peut rendre un récit vivant avec du passé simple.

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