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La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

Citation de TrollandGoblinLoin de moi l'idée de le prendre mal, mais le fait qu'il dénonce un manque d'animation sur le forum m'a un peu perturbé, car je ne trouve pas qu'il n'y pas assez d'activité :)


Plutôt que au début moi et arca on avait peur de prendre un vent de la commu ^^ et c'est pas tenebrayami qui dira le contraire, il comprenait même pas le projet ^^ Il est comme Thrale, suis sûr qu'il adore nous lire xD
Bon je file bosser moi je papote mais j'avance pas ^^
Landen
  • 2344 message(s)
19 Déc 2016, 22:18
Citation de TrollandGoblinLoin de moi l'idée de le prendre mal, mais le fait qu'il dénonce un manque d'animation sur le forum m'a un peu perturbé, car je ne trouve pas qu'il n'y pas assez d'activité :)


Je crois que t'as vu de l'ironie où il n'y en avait pas, haha !

Je suis juste étonné que ma passion - en soit, l'écriture - soit partagée dans un forum comme Hearthstone-Decks ! :)
Citation de Tenebrayami
Citation de TrollandGoblinLoin de moi l'idée de le prendre mal, mais le fait qu'il dénonce un manque d'animation sur le forum m'a un peu perturbé, car je ne trouve pas qu'il n'y pas assez d'activité :)


Je crois que t'as vu de l'ironie où il n'y en avait pas, haha !

Je suis juste étonné que ma passion - en soit, l'écriture - soit partagée dans un forum comme Hearthstone-Decks ! :)


C'est Noël tu sais ^^ Mais cela ne serai rien de tous ça si Arcandelium n'avait pas mis cette petite note en rouge à la fin de son deck, me demandant si je voulais l'épauler pour écrire des histoires :)
C'est avec la petite qu'on fait la grande.
Landen
  • 2344 message(s)
19 Déc 2016, 22:26
C'est beau, c'est beau !
Voici ou j'en suis dans mon truc :

Armure animée

« Votre altesse, l'ennemi se rapproche par le Sud. Ils tentent de nous contourner en passant par le village.
- Envoyez-y le 5ème régiment.
- Il est déjà sur le front sire, sur le Nord pour tenir la falaise.
- Et le 25ème de ma Garde ?
- Ils tiennent le pont pour empêcher l'ennemie de passer par l'Ouest, d'ailleurs ils demandent des renforts pour contenir la poussée adverse.
- Faites sonner les renforts. Pour le Sud, envoyez-y le 51ème régiment alors.
- Bien messire. »
Moi je suis un vétéran, de toutes les campagnes d'Anak'mura. Je suis pas soldat à la base moi. Je suis commerçant, mais on enrôle de force pour remplacer les pertes. Je me suis retrouvé comme ça sur tous les fronts. Dire que mon père était pacifiste. Un vrai de vrai. Pour ça que j'ai fait commerçant, pour faire la guerre sur les prix, on ne se saigne pas comme des pourceaux au moins. Mais bon me voilà. Le 51ème régiment d'infanterie. Tous ceux originaire des montagnes sont regroupés là. On est pas vraiment des urbains, si je le suis devenu c'est pour le boulot. Et pourtant on doit tenir un village, la bonne nouvelle tiens, mourir entre deux poubelles. Bon allons-y gaiement non ? Je crois.
En rangs serrés, marchant aux pas. On arrive au village. Selon les informateurs l'ennemi devrait passer dans le coin dans peu de temps. On prend position, moi et ma brigade.
« Allez les gars, tous en première ligne !
- Encore nous ?
- Tu sais pourquoi c'est nous.
- Ben justement j'aimerai que cela change.
- Si la première ligne s'effondre, on meurt tous Galzac.
- Suis berger, pas assassin, et c'est pas ton père qui t'aurais dis le contraire, Anzac.
- Et pourtant je suis là, alors on sauve nos culs et on rentre chez nous, alors prend position !
- Sinon ?
- Je te t’exécutes pour désobéissance envers un officier.
- Allons-y gaiement alors. »
Menacer un ami de mort. Voilà où ça nous mène. On traîne nos carcasses dans cette plaine depuis des lustres. Une vraie plaine, pas un arbre où s'allonger. Où se rafraîchir. Ce soleil... Une vraie plaie.
Enfin, maintenant on peut s'assoupir dans un bâtiment. Il fait une chaleur à vous cuire sur place mais au moins on peut s’asseoir et dormir à l'ombre. C'est une avancée. Je te le dis bouffi. Comme quoi ça à du bon la ville. Les autres étaient sur les nerfs. Ils ont peur pour leurs vies, surtout les nouveaux. Galzac fait semblant, comme moi il sait que jamais un seul ennemi passera par là. Dès que les « informateurs » nous balancent « une info » elle est fausse. Mais il adore ce petit jeu. Il veut me faire craquer, devant tous le monde. Complexe d'infériorité. Depuis qu'on est tous petit. Je sais pas d'où cela lui vient mais bon, à chaque fois je le rétame puis je passe l'éponge. Ce grade j'en ai ma claque. Cette guerre aussi. Ma famille m'attend. J'espère qu'elle va bien.
- Alerte ! Alerte ! Intrus en vue !
- Tous aux postes de combats !
- Je t'avais dis quoi Anzac ?
- La ferme abruti ! Et merde pour une fois ils ne se sont pas gourés ces enfoirés. Préviens les archers.
- Tous de suite. »
J'espère pas crever la bouche ouverte.
Ils arrivaient, telle une horde sauvage, sur leurs chevaux de course, créant un nuage de poussière qui n'a de limite que le ciel. Ils prennent tous l'espace. Sont-ils indénombrables ? En tous cas, tant que je peux leurs trouer la peau, ça me va.
« Prêt pour une moisson d'âmes ?
- Depuis quand tu es la faucheuse ?
- Depuis que je suis ce macaque de roi.
- Ce Roi ? Ou ce roi ?
- Ce roi de mes couilles. »
Mon cynisme est légendaire parait-il. Cela ne dérange point ma femme, ni ma fille.
Première volée de flèches. Premier cavaliers qui chutent. Les archers enchaînent leurs tirs avec une précision mortelle. Les arbalétriers se mettent en position dans la ville. Si les archers remplacent les catapultes, eux te tirent dessus par derrière, dans des angles improbables. Et tirent sur tous ce qu'ils ne connaissent. Ennemis ou civils. Ce sont des professionnels, les archers, pour maîtriser leurs armes à la perfection, pour apprendre à tuer, ils leurs faut une vie entière. Les arbalétriers, deux semaines. Souvent des voyous des villes. Ils connaissent les meilleurs cachettes dans les maisons et à analyser les mouvements ennemis. Souvent emprisonnés, puis relâcher si ils promettent de tuer pour le roi. Facile comme choix non ? Les civils d'ailleurs, j'en ai pas vu un seul ?
« Tous dans la rue, boucliers en avant, piquiers derrière, les épéistes dans les maisons adjacentes, on bouche les percées.  Tiens et quelques autres derrière les piquiers, vous verrez plus tard pourquoi, execution.»
Personne ne bronche, même pas Galzac. Il sait que maintenant, faut être soudés. La ville possède une artère principale, puis débouche sur un dédale de rue. Mais cette artère est la seule entrée et sortie... On doit laisser personne franchir les deux maisons qui font face à la plaine. Pas le choix.
On attend, aller deux minutes. Je ne savais pas que deux minutes pouvaient être aussi longues. La horde de cavalier approche, criant des mots barbares. Moi j'attends. Mon sort prochain. Le balai des archers est fini, c'est l'heure de l'orgie de l'infanterie. Les chevaux s'enfourchent sur nos piques, les cavaliers sautent par dessus les lignes, et atterrissent devant les épéiste chargés d'achever ce qui doit l'être. Le plus dur dans une guerre, à moins d'être fanatisé. Après l'échec de leurs première charge il mettent pieds à terre et décident de se battre épée en mains. Face à nos lances ils... Merde des javelots !
« PLANQUEZ VOUS ! »
Une volée, une volée pour une défense efficace. Tous ces gosses qui finissent transpercer, n'ayant même pas l'occasion de bouger, restant à tous jamais, figés sur cette terre qui n'est pas la leur. Puis des... pierres ? Mer...credi, ils ont aussi des catapultes sur la falaise plus haut ! Même dans ces maisons nous n'avons plus de protections. La cave est la pire idée. Mourir ensevelis n'est pas forcément réjouissant. Seulement après ma mort. Tous le monde se carapatent, souhaitant éviter une mort horrible. Enfin, si votre armure vous permet de courir.
« Les gars, ont a pas le choix, si on veut pouvoir sauver un max de monde, il faut faire barrage sur la place centrale, là où débouchent les rues.
- On peut pas tenir l'artère Anzac ?
- Trop tard, il vont venir nombreux. Faut espérer que les arbalétriers les retiennent assez longtemps.
- Tu as pas peur qu'ils crèvent ?
- Ces des gamins des rues, ils sauront se débrouiller, allez on se bouge. »
Suivis par mon carré de fidèles. Je les emmènent à la mort. Nous sommes 13. Combien en ressortirons vivant ?
Avancent les troupes ennemies. Ils utilisent des chars avec un toit en peau de Gnoll. Les flèches ne perceront jamais cette toile. Ils peuvent ainsi vaguer gaiement dans la ville. Mais faut bien sortir de ce machin pour nettoyer la ville et faut sortir par derrière pour quitter le char. Il y a quelques secondes donc ou ils sont vulnérables. Parfait.
D'ailleurs, j'avais une idée comme ça, comme on commence à être assez nombreux, j'ai eu une idée. Je voulais faire un recueil sur LoE, en créant un lien entre toutes les histoires (no spoil). Si quelqu'un voulait me suivre, et si chacun par petit groupes souhaitais faire la même chose pour une aventure/extension, vous êtes libres. Je propose comme ça.
Alors personnellement n'aillant pas LoE, je ne me suis pas du tout intéressé à cette aventure. Par ailleurs, une extension sur laquelle je pense qu'il y a un potentiel énorme, s'est la nouvelle: main basse sur Gadjetzan. Je pensais écrire trois nouvelles, dans lesquelles ont suivrai Elokh, un vieil orc qui était flingueur, Baine forge sabot, un Tauren au pouvoir magique très puissant, et Starwolfen, un worgen aillant été transformé en spectre par la Kabale. J'en dis pas plus, mais si sa tente quelqu'un, qu'il s'exprime ^^ Donc oui, moi sa me tente bien de lier des histoires entre elles
Citation de IronOfdragoonsVoici ou j'en suis dans mon truc :

Armure animée

« Votre altesse, l'ennemi se rapproche par le Sud. Ils tentent de nous contourner en passant par le village.
- Envoyez-y le 5ème régiment.
- Il est déjà sur le front sire, sur le Nord pour tenir la falaise.
- Et le 25ème de ma Garde ?
- Ils tiennent le pont pour empêcher l'ennemie de passer par l'Ouest, d'ailleurs ils demandent des renforts pour contenir la poussée adverse.
- Faites sonner les renforts. Pour le Sud, envoyez-y le 51ème régiment alors.
- Bien messire. »
Moi je suis un vétéran, de toutes les campagnes d'Anak'mura. Je suis pas soldat à la base moi. Je suis commerçant, mais on enrôle de force pour remplacer les pertes. Je me suis retrouvé comme ça sur tous les fronts. Dire que mon père était pacifiste. Un vrai de vrai. Pour ça que j'ai fait commerçant, pour faire la guerre sur les prix, on ne se saigne pas comme des pourceaux au moins. Mais bon me voilà. Le 51ème régiment d'infanterie. Tous ceux originaire des montagnes sont regroupés là. On est pas vraiment des urbains, si je le suis devenu c'est pour le boulot. Et pourtant on doit tenir un village, la bonne nouvelle tiens, mourir entre deux poubelles. Bon allons-y gaiement non ? Je crois.
En rangs serrés, marchant aux pas. On arrive au village. Selon les informateurs l'ennemi devrait passer dans le coin dans peu de temps. On prend position, moi et ma brigade.
« Allez les gars, tous en première ligne !
- Encore nous ?
- Tu sais pourquoi c'est nous.
- Ben justement j'aimerai que cela change.
- Si la première ligne s'effondre, on meurt tous Galzac.
- Suis berger, pas assassin, et c'est pas ton père qui t'aurais dis le contraire, Anzac.
- Et pourtant je suis là, alors on sauve nos culs et on rentre chez nous, alors prend position !
- Sinon ?
- Je te t’exécutes pour désobéissance envers un officier.
- Allons-y gaiement alors. »
Menacer un ami de mort. Voilà où ça nous mène. On traîne nos carcasses dans cette plaine depuis des lustres. Une vraie plaine, pas un arbre où s'allonger. Où se rafraîchir. Ce soleil... Une vraie plaie.
Enfin, maintenant on peut s'assoupir dans un bâtiment. Il fait une chaleur à vous cuire sur place mais au moins on peut s’asseoir et dormir à l'ombre. C'est une avancée. Je te le dis bouffi. Comme quoi ça à du bon la ville. Les autres étaient sur les nerfs. Ils ont peur pour leurs vies, surtout les nouveaux. Galzac fait semblant, comme moi il sait que jamais un seul ennemi passera par là. Dès que les « informateurs » nous balancent « une info » elle est fausse. Mais il adore ce petit jeu. Il veut me faire craquer, devant tous le monde. Complexe d'infériorité. Depuis qu'on est tous petit. Je sais pas d'où cela lui vient mais bon, à chaque fois je le rétame puis je passe l'éponge. Ce grade j'en ai ma claque. Cette guerre aussi. Ma famille m'attend. J'espère qu'elle va bien.
- Alerte ! Alerte ! Intrus en vue !
- Tous aux postes de combats !
- Je t'avais dis quoi Anzac ?
- La ferme abruti ! Et merde pour une fois ils ne se sont pas gourés ces enfoirés. Préviens les archers.
- Tous de suite. »
J'espère pas crever la bouche ouverte.
Ils arrivaient, telle une horde sauvage, sur leurs chevaux de course, créant un nuage de poussière qui n'a de limite que le ciel. Ils prennent tous l'espace. Sont-ils indénombrables ? En tous cas, tant que je peux leurs trouer la peau, ça me va.
« Prêt pour une moisson d'âmes ?
- Depuis quand tu es la faucheuse ?
- Depuis que je suis ce macaque de roi.
- Ce Roi ? Ou ce roi ?
- Ce roi de mes couilles. »
Mon cynisme est légendaire parait-il. Cela ne dérange point ma femme, ni ma fille.
Première volée de flèches. Premier cavaliers qui chutent. Les archers enchaînent leurs tirs avec une précision mortelle. Les arbalétriers se mettent en position dans la ville. Si les archers remplacent les catapultes, eux te tirent dessus par derrière, dans des angles improbables. Et tirent sur tous ce qu'ils ne connaissent. Ennemis ou civils. Ce sont des professionnels, les archers, pour maîtriser leurs armes à la perfection, pour apprendre à tuer, ils leurs faut une vie entière. Les arbalétriers, deux semaines. Souvent des voyous des villes. Ils connaissent les meilleurs cachettes dans les maisons et à analyser les mouvements ennemis. Souvent emprisonnés, puis relâcher si ils promettent de tuer pour le roi. Facile comme choix non ? Les civils d'ailleurs, j'en ai pas vu un seul ?
« Tous dans la rue, boucliers en avant, piquiers derrière, les épéistes dans les maisons adjacentes, on bouche les percées.  Tiens et quelques autres derrière les piquiers, vous verrez plus tard pourquoi, execution.»
Personne ne bronche, même pas Galzac. Il sait que maintenant, faut être soudés. La ville possède une artère principale, puis débouche sur un dédale de rue. Mais cette artère est la seule entrée et sortie... On doit laisser personne franchir les deux maisons qui font face à la plaine. Pas le choix.
On attend, aller deux minutes. Je ne savais pas que deux minutes pouvaient être aussi longues. La horde de cavalier approche, criant des mots barbares. Moi j'attends. Mon sort prochain. Le balai des archers est fini, c'est l'heure de l'orgie de l'infanterie. Les chevaux s'enfourchent sur nos piques, les cavaliers sautent par dessus les lignes, et atterrissent devant les épéiste chargés d'achever ce qui doit l'être. Le plus dur dans une guerre, à moins d'être fanatisé. Après l'échec de leurs première charge il mettent pieds à terre et décident de se battre épée en mains. Face à nos lances ils... Merde des javelots !
« PLANQUEZ VOUS ! »
Une volée, une volée pour une défense efficace. Tous ces gosses qui finissent transpercer, n'ayant même pas l'occasion de bouger, restant à tous jamais, figés sur cette terre qui n'est pas la leur. Puis des... pierres ? Mer...credi, ils ont aussi des catapultes sur la falaise plus haut ! Même dans ces maisons nous n'avons plus de protections. La cave est la pire idée. Mourir ensevelis n'est pas forcément réjouissant. Seulement après ma mort. Tous le monde se carapatent, souhaitant éviter une mort horrible. Enfin, si votre armure vous permet de courir.
« Les gars, ont a pas le choix, si on veut pouvoir sauver un max de monde, il faut faire barrage sur la place centrale, là où débouchent les rues.
- On peut pas tenir l'artère Anzac ?
- Trop tard, il vont venir nombreux. Faut espérer que les arbalétriers les retiennent assez longtemps.
- Tu as pas peur qu'ils crèvent ?
- Ces des gamins des rues, ils sauront se débrouiller, allez on se bouge. »
Suivis par mon carré de fidèles. Je les emmènent à la mort. Nous sommes 13. Combien en ressortirons vivant ?
Avancent les troupes ennemies. Ils utilisent des chars avec un toit en peau de Gnoll. Les flèches ne perceront jamais cette toile. Ils peuvent ainsi vaguer gaiement dans la ville. Mais faut bien sortir de ce machin pour nettoyer la ville et faut sortir par derrière pour quitter le char. Il y a quelques secondes donc ou ils sont vulnérables. Parfait.

Très beau texte, mais avec certaines fautes d'orthographe qui font saigner les yeux ^^ sinon excellent, continue comme ça !
voici l'avancée du volume 2 des Chroniques d'Erebus ^^. je reprends de la ou je me suis arrêtés donc je vous conseil de relire la première partie pour mieux comprendre ^^

Il s’écoula un bon nombre de secondes, durant lesquelles je restais figé, fasciné et terroriser à la foi par l’étrange vision que j’avais eus. « Je devrais me reposer, je suis vraiment trop fatigué » pensais-je tout haut. Je rebroussais chemin, et me recouchais dans le « lit » de Baine. Je m’endormis dans ce qui me sembla un sommeil profond.

Elle était là, devant moi, cette merveilleuse jeune femme, dans une robe aussi royale que festive, dorée avec de l’or et des saphirs. Elle avait les cheveux blonds, les yeux d’un vert émeraude, en bref : un visage d’ange, qui ravissait les pupilles de n’importe quel être qui le contemplait. Elle était de corpulence moyenne, avait de léger bras au teint rosé légèrement bronzé. Son corset laissait paraitre une magnifique poitrine, qui en émerveillerais plus d’un (à commencer par moi), et sa robe masquais une taille au courbes parfaites. Ses jambes étaient couvertes par le bas de la robe, seuls paraissaient ses pieds, nus et innocents. C’était là une vision de plus gratifiante qu’il m’est été donné de contempler. Le paysage, derrière elle, laissait paraître un champ, paisible et reposant, ou batifolaient enfants et fermiers. C’était apaisant de contempler cette femme et cet endroit de rêve. Un sifflement se fit entendre, et puis plus rien. Me regard était levé vers le ciel, qui eut l’air de s’assombrir, laissant la place à un ciel gris d’où s’échappais une aura rouge sang. Quand mes yeux se reposèrent sur la femme, elle était toujours debout, mais une flèche d’archer planté en plein cœur. Elle s’affaissât devant moi. Je voulus la sauver, mais mes jambes refusèrent de bouger : j’étais paralyse. Mes yeux se glacèrent, rendant ma vision brumeuse et trouble. Tout mon corps semblait s’être figé ; j’étais devenu un véritable bloc de glace, une statue. Derrière moi, j’entendais des chevaux et des cris barbares. Les bruits s’accentuèrent de plus en plus, jusqu’à ce qu’un guerrier ne me traverse, littéralement, brandissant son épée massive en hurlant dans une langue que je ne comprenais pas. Bientôt, ce furent des centaines de milliers de soldats qui courraient devant moi, impuissant. La scène dura un dizaine de minutes, avant que tous les soldats ne soient passés. Au loin, l’aura rouge s’était intensifiée, paraissant dégouliner comme une goutte de liquide semblable à du sang.

Je me réveillais, fiévreux et transpirants. Mon corps tout entier était en sueur, et les draps qui couvraient mes muscles encore meurtris par les coups de la veille, étaient aussi collant qu’un limon résonnant. Puis, se fut le choque : le même worgen qui m’avait parlé dans le couloir se tenait devant moi, les bras croisés, la pipe en bouche, ses cheveux toujours aussi bien coiffées. Il s’assit sur un tabouret, disposé à la hauteur du lit. Il toussota. « Se trous est toujours aussi moisis ! Ce vieux con ne feras-t-il donc jamais le ménage ?! Et vous, ça va ? Vous sembliez troublé par vos rêves. »
- Vous ne croyez pas si bien dire… répondis-je timidement, tout en essuyant la sueur sur mon front à l’aide de mon bras.
Un silence pesant s’installa dans l’air, ce qui rendit l’atmosphère vaporeux et troublant.
- Je vous fais à ce point de l’effet ? reprit le worgen.
- Que voulez-vous dire par là ?
- Si j’ai bonne mémoire, je me souviens vous avoir dit de rester dans cette chambre. Je constate que vous n’en êtes pas sortis, signe que je vous ais influencer. De plus, je sens que vous transpirez de plus en plus depuis que vous m’avez vu, et ne rejetez pas la faute sur vos habits, ils ne modifient en rien votre état, déjà déplorable si je puis me permettre. Fit le worgen, tout en m’analysant de plus près.
- Comment vous appelez vous ? demandais-je entre deux reniflements de morve, toujours autant transpirant.
- Hum ? Oh, pardon, votre état est si pitoyable que j’en ai oublié les convenances : Starwolfen, pour vous servir.
- Vous êtes ? répondis-je méfiant.
- Il n’y a pas vraiment d’adjectif correcte pour me qualifier, mais disons que je suis un enchanteur, ou un sorcier s’est comme vous voulez. Répondit le worgen tout sourire.
- Vous ne seriez pas amis avec l’autre barman ? des fois que.
- Vous êtes perspicace ! j’aime ça. J’imagine qu’il vous a déjà fait par du fait qu’il recherche un « associé ».
Je fis oui de la tête, m’interloquant de plus en plus.
- Si vous voulez un conseil : acceptez, personne ne veux de vous dans cette foutue ville de corrompus. Reprit l’homme loup.
- Comment le savez-vous ?
- Je vous observe depuis votre arrivée ici, soit près de deux semaines, et jamais personne n’a été aimable avec vous. La seule personne est se chère Baine forge-sabots. Alors comment pouvez-vous doutez encore de notre loyauté ?
- Il n’est pas question de loyauté mais de confiance. Fis-je de sèchement.
- Comme vous voulez, pour moi c’est la même chose.
- Qu’importe, je m’apprêtais à accepter.
- Formidable ! répondit le worgen tout en se levant.
Il me regarda de haut et me tendis la main. Je voulu m’en saisir, appuyant très légèrement sur le lit en pensant qu’il me retiendrait, mais il hotta son membre très vite, et je m’écrasais à terre.
- Ne faites confiance à personne, croyez moi. dit-il tout en sortant de la pièce.
J'adore les fautes sur pc ^^ c'est in maladie chez moi xD

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