[TAA] La Taverne des Auteurs Amateurs [TAA]

La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

Mais oui Dragoons, c'est logique ;)
Mon dieu, j'ai pas tout suivi !
Je les entends arriver. Ils s’approchent de plus en plus vite. Leurs bruits de pas résonnent, lentement, dans mon esprit. Ils arrivent.

Je me suis réfugié dans une misérable mansarde de campagne. A travers les planches de bois de la ferme, je distingue clairement leurs torches, faibles feux-follets dans la nuit, ainsi que leurs épées, leurs fers éclatant dans l’obscurité.
Leurs vois ne tardent pas à m’atteindre, et la peur me gagne, en même temps qu’un singulier désir de faire couler le sang. Mes poursuivants arrivent devant mon repère. Ils entrent avec fracas, en défonçant violement la porte d’entrée. Ni une ni deux, je prends mon épée qui s’illumine d’une aura verte, et engage le combat avec ferveur, ignorant la quantité d’ennemis qui se dessine devant moi.

Première frappe de ma part ; la chair de mes assaillants est tranchée, et une magnifique ombreflamme – sorte de brasier malfaisant – vient napper le corps de mes adversaires se trouvant en deuxième ligne. Les agresseurs s’arrêtent, reculent d’une bonne dizaine de pas, avant de sortir de la chaumière, et d’entourer totalement les lieux. Je sors à la lumière nocturne. Mon épaisse toge mauve, ainsi que mon collier si particulier, semblent les intriguer. Je porte une capuche qui masque mon visage ; ils restent par conséquent perplexe à ma vue. L’un d’entre eux, en habits de moine, s’agenouille à terre. Il plante son arme dans le sol avant de réciter ses paroles : « Pardonnez-moi… » Puis, sa phrase terminée il se jette avec sauvagerie sur moi. Je l’attends. Je suis prêt ! Ma lame à soif d’âmes. Son corps s’offre à moi. Un angle mort ! Je saisis l’occasion et le tranche en deux.

Ses compagnons, voulant voir de quoi j’étais vraiment capable, ne bougent pas. L’attaque fut brève et meurtrière. Aucune lame ne peut trancher aussi aisément la chair humaine. En regardant de plus près mes adversaires, je constate qu’ils sont tous en armure : ce sont des soldats du Hurlevent, envoyés par le prince Variann, pour me tuer. Ils avancent légèrement. L’un d’entre eux s’écrie ! « Prenez garde mes frères ! Cette créature démoniaque peut se défendre ! Il ne mérite aucune pitié ! ».

Je riposte à ses paroles en enlevant ma capuche. Ils sont sidérés. Je les laisses admirer mon crâne bleuâtre, mes oreilles pointues, ainsi que mes yeux pourpres. Je laisse, par la suite, tomber mon épée à terre. Ils sont vigilants car leur réaction craintive témoigne d’une grande attention. Ils ont peurs, cela se lit dans leurs yeux. Un des soldats me hurle : « Qui es-tu, démon ?! Quelle sorte de mal à fait de toi cette chose ?! ». Je ne réponds pas. Ils s’approchent peu à peu. Je les attends. Ce sont des stupides humains ; ils croient que ma lame est ma seule arme. Maintenant qu’elle est à terre ils me croient désarmés…si crédules. « Au diable son identité ! Le prince payera pour sa tête ! » Beugle un des soldats, un officier plus particulièrement.

À ces mots, ils se jettent tous sur moi, comme animés par une hargne fulgurante. De mon côté, des éclats d’ombreflamme commencent à se former dans la paume de mes mains, et de petites étincèles jonchent mes habits.
Ils ne sont plus qu’à quelques mètres de moi, quand je décide de me déchainer : des centaines d’éclairs, accompagnés d’ombreflammes meurtrières, viennent empaler un à un les assaillants. Leur viande est mitraillée par de multiples frappes enflammées de ma part. Les guerriers qui se trouvaient devant moi ne sont maintenant plus que cendre. Je m’approche du casque d’officier. « Je suis Mobius Nevrefender, mon général, et bientôt, Hurlevent bruleras sous mon feu… »
Tit'
  • 2998 message(s)
04 Juin 2017, 19:07
Très beau récit ^^

Sinon tu me rappelles qu'il faudrait que je continue mon histoire sur Patches ^^
Citation de Tit'Très beau récit ^^

Sinon tu me rappelles qu'il faudrait que je continue mon histoire sur Patches ^^

Ravis qu'il t'ai plus ! ^^
Hello les gars ! Je vous publie (encore) un nouveau deck ! ^^ Si quelqu'un voudrais bien m'aider avec une relecture, ça serait très sympa. Merci d'avance et bonne lecture !

Juste, voici la liste en question: Image

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Bien le bonjour ami joueur d’Hearthstone ! Il est l’heure de bricoler ! Et cela tombe bien car nous allons voir ensemble un deck basés sur ces magnifiques créatures mécaniques que sont les méchas !

L’idée de base :



Bon, il y a quelques semaines, en me promenant sur HSdeck, je suis tombé sur une liste voleur mécha qui m’avait vraiment fait envie. Sauf que voilà : manque de budget.

Bon, entretemps j’ai acquis la quête mage…merci les 400 dust ! Du coup mon problème de poussières était plié ! Maintenant je pouvais m’y donner à fond. Sauf que…pas moyens de retrouver la liste. Je m’en souvenais brièvement, mais j’y suis allé un peu au pif, en rajoutant des drakes azurs qui m’ont bien aidé. Néanmoins je crois me souvenir qu’ils ne figuraient pas dans la liste de base. Bref j’ai eus beau chercher dans HSdeck j’ai rien trouvé, autant chercher une vis dans un tas de clous !

Enfin, voilà un peu comment est née cette decklist (de mon étourderie…erf).

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Comment j’ai concrétisé la chose en un bref résumé:



D’abord avec quelques parties en non classé, et puis après quelques ajustements dans mon esprit, je me suis attaqué à mon vrai chalenge : réussir en partie classée.


La pratique était relativement simple car je démarrais du rang 20, et l’efficacité de se deck était vraiment surprenante. Surtout que depuis mon deckbuilding, assez aproximatif, je n’avais pas touché la liste ! Donc j’étais plutôt content de savoir que ma liste, faite au feeling, fonctionnait. Aux premiers abords elle ne donnait pas envie, mais c’était un vrai cheval de troie ! Les adversaires ne s’en méfiaient pas beaucoup et la bîm ! Ils sont morts au tour cinq !


Et puis, après moults affrontements à grands coups de clefs à molette ainsi que de marteau rouillé je suis arrivé au palier fatidique : le rang 15…c’était le début d’une grande histoire d’amour entre ses petits tas engrenages et moi.


Je continue, j’affronte encore de multiples decks, des warface, des voleur quête, des mages burns, de paladins, bref une petite sautée de decks méta et j’en arrive à ce fameux palier : le rang dix ! Nom d’une vis mal graissée ! Si j’avais sus que ce deck me porterait si haut.


Et puis j’en arrive à aujourd’hui, ou je compte bien pousser la chose encore plus loin avec mon premier rang cinq !



Les avantages :



- Fun


- Marche très bien


- Fait du bien de voir autre chose que du voleur quête ou miracle, le tout en restant dans une optique viable



Les désavantages :



- Aggro


- Seulement disponible en wild


- Vit mal les Warface donc pas non plus imbattable


Le deck et sa manière d’être joué pour les pressés :



Comme je sais que certains n’aiment pas trop les longs guides bien structurés, même si le miens s’apparente plus à un tas d’outils trouvés aux quatre coins d’un atelier, je vais résumer en bref le deck ainsi que son fonctionnement ! Et ce rien que pour vous, bande de petites goupilles !

Donc comment le deck fonctionne et doit se jouer ?



Il faut d’abord se dire que s’est un deck aggro, donc qu’il faut tout de même trade rarement et favoriser la tête. Néanmoins la question « Je trade ou pas ? » est assez particulière dans le decks aggros, et bien plus complexe que dans n’importe quel autre deck, contrôle, mid ou tempo !

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Il faut donc se poser la question : « En agressant durant trois tours je le tuerais dès le quatrième. Donc d’ici quatre tours qu’est-ce qu’il peut se passer de contraignant et surtout qu’est-ce que je pourrais avoir envie de trade afin que mon plan se déroule bien ? ». Voyez ? C’est assez facile, vous analyser le gars en face et vous jouer en partant du principe qu’il va avoir du mal.

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Alors ça c’est la version simple contre les decks assez contrôles et mid. Néanmoins la chose est TOTALEMENT différente contre les decks aggros. Car la question n’est plus « Comment je vais faire pour le tuer en quatre tours ? » mais plutôt « Comment je vais survivre d’ici quatre tours tout en m’assurant une certaine condition de victoire ? ». L’analyse du gars reste la même, mais est plus complexe car vous devez prendre le maximum de trade important et ne lui laisser que des trucs qui n’impacterons que très rarement la game.

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Étrangement les games les plus longues se feront contre les decks aggros ^^

Voilà un peu le bref résumé du deck. Avec cette base vous devriez pouvoir le jouer sans trop de problèmes ! Ainsi ça devrait fonctionner sans trop problèmes, comme une machine bien construite !

Mais je vous invite tout de même à consulter la section match-up afin d’avoir un meilleur ressentis en fonction des classes.

Le deck et sa manière d’être joué dans un format plus poussé :



Je pars du principe que vous avez lus la partie pour les pressés ^^ Plus sérieusement je vais simplement faire un copier-collé de ce que je viens de dire plus haut pour la première partie. Par contre je vais pousser plus loin le fonctionnement du deck et de ses méca-niques (ahah !) que le simple : c’est un aggro faut privilégier la gueule !

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Il faut se poser la question, contre les decks plutôt contrôles et mid: « En agressant durant trois tours je le tuerais dès le quatrième. Donc d’ici quatre tours qu’est-ce qu’il peut se passer de contraignant et surtout qu’est-ce que je pourrais avoir envie de trade afin que mon plan se déroule bien ? ». Voyez ? C’est assez facile, vous analyser le gars en face et vous jouer en partant du principe qu’il va avoir du mal.

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Néanmoins la chose est TOTALEMENT différente contre les decks aggros. Car la question n’est plus « Comment je vais faire pour le tuer en quatre tours ? » mais plutôt « Comment je vais survivre d’ici quatre tours tout en m’assurant une certaine condition de victoire ? ». L’analyse du gars reste la même, mais est plus complexe car vous devez prendre le maximum de trade important et ne lui laisser que des trucs qui n’impacterons que très rarement la game.

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Mais il existe une flopée de petite subtilitées dans ce deck qu’il faut prendre en comptes ! Comme par exemple l’utilisation de pièces détachées !

Les pièces détachées :



À première vue rien d’anormal, les pièces détachées sont réputées pour être faibles et assez peut impactantes. Même s’il en existe quatre en dessus des autres, elles sont tout de même rarement la source d’une victoire (ça donne envie, hein ?).

Mais dans ce deck elles servent principalement de vis pour venir fixer notre pancarte : « Lethal with combo’s !!!!!! ». Car oui, dans ce deck, les pièces détachées sont les meilleurs activateurs de combo ! Et s’est justement des combos dont on va parler maintenant !

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Les combos :



Bon, dans le deck il n’y a que trois cartes avec combo : la viscère-à--lethal , le sang froid et l’huile au nom imprononçable et bien trop long . Néanmoins vous ne pouvez pas savoir à quel point ces cartes sont importantes dans ce deck ! Car malgré notre devoir d’imposer notre force sur le board et d’essayer de ne jamais le perdre, cette petite viscère et cette foutue huile sont vos petits missiles à tête chercheuses qui vont vous avancer considérablement dans votre plan de jeu de tuer l’adversaire rapidement. Car oui, dans ce deck il faut être rapide !

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La rapidité du deck :



Se deck va très vite. Et quand je dis très vite s’est TRES vite ! Il peut vous pondre (par exemple et à tout hasard) ce genre de board au tour quatre :

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Mis à part ça tout vas bien. Décidément mon bricolage fonctionne du tonnerre ; mieux : du charbon (Parce que ça rentre mieux dans le champ lexical de la mécanique et du bricolage…ok j’arrête…).

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Bref ce deck est une fusée (éclair …d’accord…) qui peut très vite dégénérée et devenir complètement tarée !

Voilà, cette petite partie prend fin maintenant. Il est temps pour nous de s’attarder à la
colle de notre fabrication, j’ai nommé :

Les cartes essentielles :



Déchiqueteur de méta : meilleur tour 4 du jeu, pas besoin d’aller plus loin ^^

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Genji le ferailleur : peut très vite faire n’importe quoi et devenir totalement ingérable pour l’adversaire. Si ses points de vies sont faibles, son effet est particulièrement efficace ! Et à partir d’un mécha buffé, vous verrez que s’est vraiment rentable. Si vous arrivez à le garder longtemps ça ne pourra qu’être bénéfique.

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Le joli cadeau empoisonné du mage mécha : mon dieu cette carte ! Pour les nouveaux joueurs vous ne l’avez peut-être jamais connue à son apogée, mais les vrais se souviendrons de l’angoisse du mage quadruple méca au tour trois ! Sinon cette carte est quasiment le centre du deck, et devient très vite monstrueuse.

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Huile d'affûtage trop huilée du bricoleur du quartier (ça rime et s’est long ! Champagne !) : Appréciez cette magnifique démonstration de force qu’Hearthstone et la poésie ne font qu’un ! Plus sérieusement cette carte donne le lethal 3 games sur 4. Vraiment une partie essentielle du deck !

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La viscère à lethal : même chose que pour l’huile d’affutage ^^

Voilà, s’est ma liste non-exhaustive (accompagnée de blagues plus mauvaises les unes que les autres) des cartes indispensables dans ce deck.

Mais en cas de pépin, il est toujours utile d’avoir des pièces de rechange :

Les remplacements possibles :



Char araignée : une autre perle du mage mécha ! Cette carte, en plus de ses statistiques incroyables, est un mécha et sinergise avec TOUT notre deck. Vraiment une bonne carte de remplacement, en deux exemplaires, à la place des deux drakes azurs !

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Edwin le bédouin : très fort dans se deck grâce aux pièces détachées ! Mais je ne l’ai pas mis car je voulais également me prouver que les meilleurs decks ne contiennent pas de légendaire ! (hum, hum, t’as craft le deck seulement avec la quête du mage ? T’es sur ?!)

Bon, je pense que s’est un peu tout. Un Thalnos peut très bien rentrer mais me paraît en dessous, selon moi, les dégâts des sorts n’étant pas si indispensables que ça ^^

Les différents match-ups :



Ah, là ont rentres de l’atelier et ont va tester ! Jusqu’à maintenant c’était bien joli de dire que cette manivelle irait bien là, et que l’on verrait bien des joints ici, et puis que des engrenages ici ça pourrait faire joli, mais maintenant ont rentres dans la phase la plus cruciale, la plus importante, la plus matélastique (note le dans l’espace commentaire si tu es arrivé jusqu’ici :P) : le test !

Et notre joyeux bricolage a des hauts et des bas. Remarques, vu la gueule de se tas de ferraille, il est évident qu’il ne tienne pas la route pour tout ! Néanmoins je vais m’y attarder un peu plus ^^

Guerrier :


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[gris]Quête [/gris]:
j’aurais tendance à dire compliqué, mais le problème c’est que j’en ai rencontré qu’un seul. J’ai gagné mais sur un coup de chance car j’ai Topdeck LA carte au bon moment durant trois tours. Bref je ne peux pas vraiment m’exprimer trop en détails là-dessus. Néanmoins faites attention aux bastons , et veillez à bien agresser le plus rapidement possible. Faites également bon usage de votre petit poison ;)


Face :
décidément, le guerrier ne nous réussis pas. J’en ai croisés quelques un et ça s’est assez mal passé. Jusqu’au rang 15 ça va, ils savent moyennement jouer leur deck donc ils sont pas toujours au top. Mais passé se rang tu sens que s’est autre chose. Surtout au rang 13. Les gars ont les crocs et la hargne : ils le veulent leur rang 10. Et bah…le deck vit mal la brutalité de ses enflures. Plutôt défavorable, mais dépend jusqu’à ou vous allez jouer ce deck ^^



Chaman :


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Élémentaire :
J’en ai pas croisé mais je pense que ça se passe plutôt bien s’ils n’ont pas les tempêtes ou qu’elles font moyennement leur taf. Mais prenez garde au Vésuve !

Évolution :
Alors là je parle de la liste évolution classique que l’on voit en standard. Putain s’est chiant de voir ce genre de decks en wild ! Bref ! Plutôt un match-up favorable, mais qui dépend des mêmes paramètres que ceux du Chaman élémentaire cité au-dessus.


Voleur :


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Quête :
favorable. Notre deck va trop vite pour lui. La quête est trop lente à faire face à nous et il perd plus sont temps qu’autre chose à essayer de contest le board ^^ Donc pour une fois : oui, le violeur de quête (aller, ça s’est cadeau, pour tout le sel de Mai !) est plutôt facile à passer !

Miracle :
En wild les voleurs miracles sont plus discrets. Ont croises plus souvent des voleurs quêtes, mais la classe ne m’a pas paru très populaire à l’heure actuelle ^^’ J’en ai croisé deux, et ils sont très bien passés. Trop agressif pour eux apparemment ;)


Meule:
il reviendra toujours ! Ce con ! Pour le coup je me suis rarement autant bien débrouillé contre du meule. Le souci s’est juste l’auspice , mais on est trop agressif pour du coup ça passe. Néanmoins je n’en ai croisé qu’un ^^ Mais ça me fait toujours marrer, donc je traite le match-up quand même.


Paladin :


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Murloc aggro :
Compliqué mais pas ingagnable. Dépend beaucoup de votre sortie et de la sienne. Néanmoins s’est souvent favorable.


Murloc mid :
Plus compliqué. Disons que leur contrôle est assez chiant à passer donc vraiment énervant. Néanmoins on peut se débrouille plutôt pas mal, tout de même ! Par contre s’est défavorable car sur les cinq que j’ai rencontrés, j’ai perdu contre trois d’entre eux ^^’


Token intendant :
Je pense que l’on en voit beaucoup moins que des paladins murloc, mais j’en ai croisés deux et ils m’ont mis la pâtée ! Du coup je proclame officiellement : DEFAVORABLE, POINT BARRE !

Murloc combo :
"Tous les murlocs de ta vie!!!!!!" deviendra : "Ton pire cauchemar!!!!!!" . J’ai besoin de développer plus ?


Chasseur :

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Mid :
Plutôt favorable en cas de bonne sortie, mais dépend BEAUCOUP de votre sortie. Donc je dirais neutre, mais tout de même en votre faveur ^^

Druide :

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Token aggro :
favorable car on met trop de pression en début de partie. Mais en cas de mauvaise sortie vous allez vous faire casser en deux ! Faites également attention au Mana vivant et veillez à bien set-up lethal pour le prochain tour (compliqué de se remettre d’un Mana vivant tour cinq :/)


Jade:
F-A-V-O-R-A-B-L-E! Vraiment un bon match-up ^^ Après si vous faites une mauvaise sortie et/ou l’adversaire fait une sortie de porc, ça peut vraiment être compliqué. Mais a priori c’est vraiment favorable !


Démoniste :

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Tristesse pour moi de constater que les gens n’ont rien de mieux à faire que de jouer Reno en wild… :
plutôt favorable mais faire attention aux flammes infernales , néant , bref toutes les aoe du démoniste quoi ^^ Mais sinon ça se passe, ils n’ont pas le temps de véritablement se défendre.

Mage :

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[gris]Burn :[/gris]
Tsss, un énième deck du standard…décevant. Enfin, ça se passe, mais ça reste tout de même compliqué. Je dirais neutre. Faire attention aux nova -auspice et autres blizzarderies , mais sinon ça doit normalement passer.

Quêtezodia :
N-U-L. Ce deck est nul ! Je regrette pas d’avoir abandonné la classe depuis Gadjetzan ! Vraiment chiante ! Plus sérieusement notre deck est très fort contre le leur car beaucoup trop rapide et agressif. Bref un bon match-up. Faire quand même attention aux mêmes paramètres du mage Burn.


Tempo :
Alors…vous connaissez la célèbre citation de BestMarmotte ? Non ? Allez, rien que pour vous : « J’ai vus de filles, dans des films pour adultes, qui prenaient moins chère que ce qu’il vient de prendre. » Ahhh, une citation particulièrement fleurie ! ^^ Imaginez maintenant que cette personne qui prend plus chère que la fille ce soit vous : vous voyez ou je veux en venir ? Parfait ! Donc oui : VOUS VOUS FAITES OFFICIELLEMENT S-O-D-O-M-I-S-E-R PAR CE DECK ! Besoin d’aller plus en profondeur (je vous laisse apprécier ce magnifique jeu de mots…maintenant inscrit sur ma future tombe).

Prêtre :

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Silence que diable :
Plutôt favorable car très agressif, mais attention à : ne pas lui laisser prendre le boar et ne pas perdre le board. Pousser toujours plus loin afin de le mettre en position de faiblesse !

Dragon :
Pas que la nouvelle animation d’Aile de mort soit pas stylée, mais elle n’améliore pas le match-up de ce pauvre Anduin contre notre deck. Donc oui, un très bon deck. Néanmoins faites attention aux deux-trois rigolos qui s’amusent à jouer mot de l’Mot de l'ombre : horreur , ça picote tout de même. Et bien sûr méfiez-vous du wyrm de bibliothèque et de la potion qui fout en l'air ta game ! ^^


Miracle :
Mouais, à moins d’un miracle…la sortie par-là ?! (Favorable mais faire attention aux mêmes trucs que pour le dragon !)


Bien, maintenant que cette petite rubrique sur les match-up est terminée, nous pouvons passer aux vis qui vont venir tenir notre pancarte « Easy-win » :

Mulligan :

Pas grand-chose à dire là-dessus, si ce n’est que vous cherchez en priorité les cartes suivantes :


Ces cartes constituent vraiment l’essentiel d’une bonne sortie. À priori avec ça vous devriez vraiment gagner sans trop de problèmes ^^

Les mots de la fin :



Bien, ce guide touche à sa fin ! Il ne me reste, cela dit, que quelques lignes pour vous souhaiter bonne chance avec ce deck qui me réussit plutôt bien en wild ! Surtout souvenez-vous que vous devez être très agressif et viser la tête ! (attention à ne pas céder à l’appel du warface…oui vous jouez aggro, mais vous ne vous prostituez pas pour autant !)

Voilà, ce petit guide touche maintenant à sa fin ! Je me suis vraiment amuser à écrire cette description, et j’espère qu’elle vous aura plus ! Je prends beaucoup de plaisir à créer mes decks, surtout les guides, d’ailleurs, et ce c’est grâce à vous, donc merci beaucoup pour votre soutien !

Pour le rouage !

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TrollandGoblin.


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Citation de TrollandGoblinJe les entends arriver. Ils s’approchent de plus en plus vite. Leurs bruits de pas résonnent, lentement, dans mon esprit. Ils arrivent.

Je me suis réfugié dans une misérable mansarde de campagne. A travers les planches de bois de la ferme, je distingue clairement leurs torches, faibles feux-follets dans la nuit, ainsi que leurs épées, leurs fers éclatant dans l’obscurité.
Leurs vois ne tardent pas à m’atteindre, et la peur me gagne, en même temps qu’un singulier désir de faire couler le sang. Mes poursuivants arrivent devant mon repère. Ils entrent avec fracas, en défonçant violement la porte d’entrée. Ni une ni deux, je prends mon épée qui s’illumine d’une aura verte, et engage le combat avec ferveur, ignorant la quantité d’ennemis qui se dessine devant moi.

Première frappe de ma part ; la chair de mes assaillants est tranchée, et une magnifique ombreflamme – sorte de brasier malfaisant – vient napper le corps de mes adversaires se trouvant en deuxième ligne. Les agresseurs s’arrêtent, reculent d’une bonne dizaine de pas, avant de sortir de la chaumière, et d’entourer totalement les lieux. Je sors à la lumière nocturne. Mon épaisse toge mauve, ainsi que mon collier si particulier, semblent les intriguer. Je porte une capuche qui masque mon visage ; ils restent par conséquent perplexe à ma vue. L’un d’entre eux, en habits de moine, s’agenouille à terre. Il plante son arme dans le sol avant de réciter ses paroles : « Pardonnez-moi… » Puis, sa phrase terminée il se jette avec sauvagerie sur moi. Je l’attends. Je suis prêt ! Ma lame à soif d’âmes. Son corps s’offre à moi. Un angle mort ! Je saisis l’occasion et le tranche en deux.

Ses compagnons, voulant voir de quoi j’étais vraiment capable, ne bougent pas. L’attaque fut brève et meurtrière. Aucune lame ne peut trancher aussi aisément la chair humaine. En regardant de plus près mes adversaires, je constate qu’ils sont tous en armure : ce sont des soldats du Hurlevent, envoyés par le prince Variann, pour me tuer. Ils avancent légèrement. L’un d’entre eux s’écrie ! « Prenez garde mes frères ! Cette créature démoniaque peut se défendre ! Il ne mérite aucune pitié ! ».

Je riposte à ses paroles en enlevant ma capuche. Ils sont sidérés. Je les laisses admirer mon crâne bleuâtre, mes oreilles pointues, ainsi que mes yeux pourpres. Je laisse, par la suite, tomber mon épée à terre. Ils sont vigilants car leur réaction craintive témoigne d’une grande attention. Ils ont peurs, cela se lit dans leurs yeux. Un des soldats me hurle : « Qui es-tu, démon ?! Quelle sorte de mal à fait de toi cette chose ?! ». Je ne réponds pas. Ils s’approchent peu à peu. Je les attends. Ce sont des stupides humains ; ils croient que ma lame est ma seule arme. Maintenant qu’elle est à terre ils me croient désarmés…si crédules. « Au diable son identité ! Le prince payera pour sa tête ! » Beugle un des soldats, un officier plus particulièrement.

À ces mots, ils se jettent tous sur moi, comme animés par une hargne fulgurante. De mon côté, des éclats d’ombreflamme commencent à se former dans la paume de mes mains, et de petites étincèles jonchent mes habits.
Ils ne sont plus qu’à quelques mètres de moi, quand je décide de me déchainer : des centaines d’éclairs, accompagnés d’ombreflammes meurtrières, viennent empaler un à un les assaillants. Leur viande est mitraillée par de multiples frappes enflammées de ma part. Les guerriers qui se trouvaient devant moi ne sont maintenant plus que cendre. Je m’approche du casque d’officier. « Je suis Mobius Nevrefender, mon général, et bientôt, Hurlevent bruleras sous mon feu… »


Juste super j'ai termine d'écrire mon plus que l'orthographe ...
Troll ton deck est peu cher je vais me craft du libre pour le jouer mais il va me valoire attendre
Gardien Who épisode 3 : une heure à vivre

Les elfes s’éloignaient du cadavre à toute vitesse alors que les morts-vivants se précipitaient sur eux pour les dévorer. Gardien arriva et créa un bouclier qui les protégea lui, Balor et et les cinq combattants survivants. Balor s'avança et dit :
« -Comment vous appelez vous ?»

Un elfe s’avança à son tour et lui répondit :
«  -L'archère elfe de la nuit aux long cheveux noirs et aux yeux bleus se nomme Ilyavare, l'autre archer aux cheveux de braise et aux yeux noisette se nomme Drank, la guerrière aux cheveux d'or et aux yeux noirs se nomme Erell, le guerrier à mes côté aux cheveux noirs et yeux de charbon se nomme Yandare moi même je me nomme Salarr. Sans vouloir vous offenser, j'ai quelques questions à vous poser.
-Alors faites. lui dit Balor sur un ton sec
-Soit. Premièrement, que faites-vous ici ? Deuxièmement, qui êtes-vous ? Et troisièmement, combien de temps ce bouclier va-t-il tenir ? j'aimerais connaître le temps qu'il me reste a vivre.
- Je m'appelle Balle Balor, je suis un soldat venu accompagner Arthas pour éradiquer les morts-vivants et ainsi venger ma famille, et si je suis ici, c'est pour vous sauver. Si vous souhaitez plus de précisions, demandez à mon compagnon..
- Loin de moi l'idée de vous énerver mais il paraît peu probable que vous réussissiez à nous sauvez à deux, toute mes condoléances pour votre famille, soldat. Messire golem voudriez-vous répondre à mes questions ? »

Gardien écoutait cet haut-elfe, il avait les cheveux noirs et les yeux noisettes, les elfes qu'il voyait était plutôt grands et musclés. Salarr avait l'air d’être le chef du groupe. Il parlait de la manière distinguée dont cette race d’elfe avait l'habitude, ce qui paraissait agacer son compagnon. Le guerrier elfique reposa sa question :
« Messire golem pouvez-vous me dire qui vous êtes et combien de temps il me reste à vivre ?
- Je m'appelle Gardien, je pense être ce que l'on appelle un voyageur temporel.
- Et le bouclier ?
- Il devrait tenir une heure environs. Sans vouloir vous offenser Ilyvare, comment se fait-il qu'une elfe de la nuit accompagne des hauts-elfes ? »
Ilyvare le regarda d'un air méprisant puis esquissa un sourire, s'avança vers lui et lui dit :
« -J'ai été abandonnée par ma famille étant petite mais un couple de hauts-elfes m'a trouvée. Ils m'ont donnée à un orphelinat qui ne savait pas quoi faire de moi ; alors, j'ai été élevée par l'armée elfique pour défendre les hauts-elfes. Je maîtrise parfaitement l'art du combat à mains nues, à l'épée et à l'arc. Mais je crois que c’est à mon tour de vous poser une question : qu'est-ce-qu'un golem maîtrisant la magie des arcanes fait avec un larbin d'Arthas ?
-Trop compliqué pour les idiots comme toi, répondit Balor
- Je crois que ce qu'il veut dire, c'est que son langage n'est assez élevé pour nous raconter son histoire ». Répondit Drank. À ce moment, Balor se jeta sur lui et porta un coup à la tête puis l’enfonça dans la terre. Gardien arriva et déclencha une minuscule explosion des arcanes qui sépara les deux combattants. Ils entendirent tous Salarr dire d'une voix tremblante :
« -Je vois un sorcier est-ce-qu'il...
-Oui, il peut diminuer la puissance du bouclier ; ce qui fait qu'il tiendra un demi-heure de moins. Sachant qu'un quart d'heure est passé, il nous reste qu'un quart d'heure à vivre. Mais nous ferions mieux de nous préparer à mourir avec honneur. »
Drank se releva, il avait de la terre partout sur le corps. Il donna un coup à Balor qui ne réagit pas puis les elfes se préparèrent au combat. Balor en profita pour poser une question à Gardien à part :
« -Depuis quelque temps, je t'observe et je me pose une question :ressens-tu des émotions ?
Gardien le regarda et lui dit :- Je pense qu'avant de mourir, je peux te le dire : non. Les seules émotions que je peux ressentir sont la haine, la peur, la tristesse … Seules des émotion pouvant amener à la corruption mais je ne dirai pas pourquoi.
- Désolé, je ne savais pas...
- À mon tour de te poser une question sur les émotions. Depuis que j'ai vu, tu ne sembles ressentir que de la haine même envers ces elfes que tu es venu aider.
-Les émotions humaines sont bien complexes, je ressens de pas la haine mais plutôt une envie irrépressible de vengeance envers ceux qui ont tué ma famille. Mais ce qui m'intrigue, ce sont ces elfes : que viennent-ils faire ici ?
Salarr s'avança vers eux et leur dit : -Je suis désolé mais j’ai j'ai entendu la fin de votre conversation. Si nous sommes ici, c’est que nous avons croisé un étrange elfe. Il semblait enchaîné, il a dit :je me réveille et nous a téléportés ici. Mais nous devrions nous préparer a mourir avec honneur. »

Les minutes passaient, Gardien réfléchissait. Il se souvenait d'un sort qui pouvait les sauver. Plus que sept minutes, vite il fallait se presser. Plus que cinq minutes, il savait en quoi consistait le sort, plus qu'à retrouver sa formule. Plus que trois minutes. C'était bon il pouvait le lancer alors il prit la parole :
« -Il me faut un volontaire pour m'aider à lancer un sort qui pourrait éradiquer les ennemis. J'ai besoin de lui pour prendre son énergie vitale, ce sort peut potentiellement nous sauver.
Erell qui était resté silencieuse jusque là lui dit alors : Tuez-moi et ne perdons pas de temps. Je suis prête à mourir. »
Alors Gardien absorba sa force vitale ; sa peau se décomposait mais la décomposition prenait du temps. Le bouclier cassa, une abomination arriva sur Gardien. Alors, Drank s’interposa et mourut tranché en deux. Yandare reçut un projectile magique venant du sorcier affaibli ; il ne pouvait plus se battre ; alors, les goules se jetèrent sur lui et le dévorèrent. Le corps d'Erell avait fini de se décomposé. Gardien était prêt ; alors, il lança une puissante onde magique qui réduisit en cendre les goules , les gargouilles, les abominations, le sorcier et les cadavres au sol.

Cinq minutes passèrent pendant lesquelles tous gardèrent le silence puis la N.I.C.H.E. apparut. Gardien les regarda et leur dit :
« -Voulez vous m’accompagnez ? »
Ilyvare lui dit : « Oui, j'irai avec toi « !
Salarr le regarda et dit : « Non le vrai but de cette expédition était de retrouver mon frère. Puisqu’on m'a téléporté ici, je vais continuer à chercher ici. »
Balor le regarda et dit :  « Non je vais accompagner Salarr »
Gardien les regarda et dit : « D’accord. Balor, ne retourne pas auprès d'Arthas, il est dangereux. » puis il monta dans la N.I.C.H.E. et commença à disparaître. Balor cria : « «Attends! Nous nous sommes déjà affrontés tu dois savoir que … »
-Laisse tomber il est déjà parti » lui dit gentiment Salarr.


à suivre

N'hésiter pas à commenter (si vous avez aimer, détester) et à dire se que vous pensez de l'aventure en Norfendre ;)

amicalement Sauronr
Je sens l’aurore. Le soleil se réfléchit sur mes yeux fermés, désireux de davantage de sommeil. La lumière de l’astre l’emporte ; je me lève, fait craquer mes articulations, et sort de la ferme en direction du cours d’eau qui ruisselle dans la lumière matinale.

La nuit a été agitée, et les affrontements brutaux. Contrairement à ce que l’on peut penser, user de ma magie me coûte beaucoup. Oui, énormément même. Je puise dans mon énergie vitale afin d’en tirer le maximum de puissance : cela m’épuise considérablement.

J’ai ôté ma toge de couleur mauve, et mon buste s’offre à la lumière du jour, dévoilant mes puissants muscles, acquis au cours de sombres années de service. Le ruisseau est très proche de ma planque ; en seulement quelques dizaines de pas j’y suis. Je m’en approche et m’agenouille à terre. Le courant n’est pas très fort. Je me regarde lentement.

Ce visage témoigne de mes atrocités. J’ai commis le pire ; cela est gravé sur ma face, comme une cicatrice. Ce sentiment me hante. Je sens encore l’odeur de soufre qui m’attaque les narines et irrites mes yeux. Et puis cette odeur de poudre et de chair brulée, ainsi que les cris. Oui, les cris. Ils résonnaient pour moi et mes anciens camarades comme une douce mélodie, agréable à l’oreille. Mais maintenant je les comprends. Ces cris de détresse, implorant ma pitié. Puis, sans prévenir, plus rien. On pourrait croire qu’ils se sont calmés, mais il n’en est rien ; le fer s’est simplement abattu.

Je nappe mon visage d’eau. Je savoure l’instant comme si s’était le dernier ; il y a si longtemps que je n’ai pas ressenti l’eau dégoulinant sur mon visage, me nettoyant de la poussière et du sang. Ce sentiment de pouvoir se libérer de la saleté, la saleté de ce monde ! L’appel est plus fort : je plonge ma tête dans le cours d’eau.
Je n’ouvre pas les yeux, je laisse simplement l’eau me caresser. Et puis, l’air me faisant défaut, je retire la tête. J’ai le sentiment de revenir d’un autre monde. Mais mon regard se fige, brusquement.
Mes muscles se crispent, et je me lève lentement, tout en restant extrêmement attentif. Je recule de quelques pas, et saisit mon épée. Je la braque en face de moi.

Une magnifique elfe se tient là, devant moi. Sa splendide chevelure dorée masque ses seins nus. Son visage est encore plus beau, presque hypnotisant. L’elfe me regarde calmement, de ses yeux émeraude perçants. Ses légères taches de rousseur semblent, étrangement, me distraire. Je constate qu’elle sourit. Un sourire un peu effrayé, témoignant d’une timidité certaine ainsi que d’une gentillesse hors du commun. Je l’interpelle : « Qui êtes-vous ?
- Je vous retourne la question, me répond-t-elle, son sourire passant de l’effrayé au coquin.
- J’aime, quand je pose une question, que l’on me réponde. Surtout venant d’une elfe.
- Il me serait facile de vous répondre. Mais cela ne me semble pas très amusant.
- Amusant ?! Quel âge avez-vous ?
- Pourquoi devrais-je vous répondre ?
Elle continue de me regarder, maligne. Ses yeux rentrent de force dans mon esprit. Je sens qu’elle lit quelque chose en moi. Elle agite également les oreilles. Je ne le remarque pas tout de suite, mais s’est un stratagème pour m’occuper ; elle peut tranquillement fouiller ma conscience. Je me reprends violement. « Qui êtes-vous ?!
- Une simple elfe.
- Vous avez un nom ?
- Ezahïa.
- Ma foi, très joli prénom que voilà.
- Et vous, vous en avez un n’est-ce pas ?
- Je…
- Mobius Nevrefender ?
La rage me gagne. Elle n’a pas le droit ! Moi seul peux connaître ce nom ! Je braque mon épée sur elle, et charge. Ma frappe est meurtrière et tranchante. Mais mon épée se fige : elle a paré le coup. Mon arme est maintenue en équilibre sur une brindille en chaine. « Votre spectacle d’hier soir était très impressionnant. Mais les soldats du prince ne sont pas les meilleurs exemples pour démontrer votre pleine puissance. Dit-elle très calmement.
- Taisez-vous !
Je reprends l’assaut, mais cette fois une flamme se dégage de ma lame. Ça y est : je vais la tuer !
Mais rien. Rien ne se passe ; l’elfe s’est réfugiée contre ma poitrine. Elle saisit avec ferveur mon collier et semble sangloter. Pour ma part, je suis paralysé. Il m’est impossible de bouger le moindre petit doigt. Je regarde l’horizon. Je distingue, de l’autre côté du ruisseau, une berge moussue, ainsi qu’un magnifique étalon. L’écosystème autour de moi me terrifie : la nature est épanouie, et cela fait naître une peur singulière dans mon cœur. Cette peur de me sentir observé.

L’elfe se relève brusquement. Elle me regarde d’un air triste, comme si elle venait d’apprendre quelque chose. Nos regards se croisent. Le mien est apeuré, le sien mélancolique. « Qu’est-ce qu’ils vous ont fait ? » demande-t-elle comme horrifiée. Je ne lui réponds pas. Des larmes coulent sur ses joues, légèrement rosées. Décidément, tant d’émotions retranscrites en une seule personne, et en si peu de temps.

Elle m’enlace totalement. Je ne comprends plus rien. J’essayai de la tuer il n’y a pas quelques secondes, et maintenant elle semble s’être attachée à moi comme un père. Cette fille est un vrai mystère. Je lâche mon épée à terre. Le bruit du métal résonne contre les pierres de la berge. Elle relève la tête. Je la repousse violement. « Allez-vous me dire ce que vous faites ?!
- Rien, absolument rien, Mobius.
- Ne m’appelez pas comme ça ! Ce n’est plus mon nom !
- C’est le seul, le seul auquel vous vous identifiez véritablement. Pourquoi vous en cacher ?
Je la prends par les bras. Je m’approche de son oreille et lui murmure : « Fuyez-moi. J’ai servi la légion, je suis un monstre. Fuyez tant que vous le pouvez. » Mais étrangement mes paroles ne semblent que très peu l’atteindre. Elle continue de me regarder de ses yeux magnifiques. « Je n’ai pas à vous fuir. Je n’ai pas à vous fuir car je sais qu’au fond de vous, vous ne me ferez rien. Vous êtes un Eredar blessés, Mobius, et je comprends votre douleur.
- De quoi ? Comment pouvez-vous me comprendre ?!
- Je suis une rescapée des prisons d’Ogrimar. Celles que vous avez attaquées.
Les bras m’en tombent. Je la regarde sidérée. Je suis paralysé, mort de peur à l’intérieur. Mort de peur car je contemple ce que j’aurais pu tuer, et ce que j’ai probablement massacré sans aucune pitié. J’ai peur car je vois la réalité de ses gens que j’ai assassinés au nom de la légion. Je suis mort de peur car je vois cette réalité en face pour la première fois, oui, je vois ce monde que j’ai tenté de détruire. Je vois ce monde qui m’a menti. Mais je vois que dans cet enfer, tout n’est pas noir, tout n’est pas blanc. Il y a ce genre de personnes grises : fortes et qui pardonnent. Mon cœur lâche et je m’évanouis tête la première dans l’eau.

Un certain temps passe. Je me réveille, couché contre un tas de mousse. L’elfe se tient juste à mes côtés ; elle est sans doute restée à mon chevet pour veiller sur moi. Pourquoi ? Impossible de le savoir. Je préfère ne pas me poser trop de questions. Elle pleure. De grosses larmes salées maquillent ses joues, comme avant. Je me contente de me taire.

Ogrimar. Je peux encore sentir mon épée taillader orcs et détenus, sans le moindre remord. Les cendres ont marqués au fer rouge mon visage. Je les sens encore, minuscule débris enflammés libre dans l’air. Tant de mauvais souvenir remontent à la simple évocation de ce nom. Mais le pire reste la fin de notre pillage. Les orcs ont été massacrés, et il ne reste plus que quelques détenus. On égorge les hommes, et on viole les femmes et les enfants. C’est horrible. Pourtant j’agis comme si de rien n’était. Comme si s’était normal. Oui, cette sensation de ne rien faire de contre nature…

La présence de l’elfe me ramène à la réalité. Je me relève. Elle sèche ses larmes et me tend une main, afin de m’aider. Je la saisis. Étrangement cette main est douce, légèrement tiède, comme celle d’un enfant. Comment garder une pureté de peau pareille, en ayant été à Ogrimar ? Encore une question sans réponse.

Je reprends mon épée, et me dirige vers la ferme. « Navré de vous avoir importuné. » lui dis-je sèchement. Elle ne répond rien. Elle se contente de se retourner. « Mobius : vous êtes un homme bien. ». Je me fige.
- Non, je suis un homme libre, et s’est tout.

Je rentre dans ma piole. Je ne le remarque que maintenant, mais les cadavres de la vielle ont disparus. Il ne reste au sol que des tâches de sang. J’enfile rapidement ma toge, et fixe mon épée à ma ceinture. Je regarde la « porte d’entrée », à moitié défoncé. Il règne en cet endroit un calme mélancolique, presque poétique. Une tiédeur discrète me caresse le visage. Dehors le soleil brille de mille feux. L’odeur de paille me chatouille les narines, et fait remonter en moi de souvenirs d’enfance.

Moi assis sur les genoux de ma mère, à regarder mon père désarmer ses adversaire, lors d’un petit tournoi. Un homme simple, maniant bien le fer. Ses yeux noisette me rencontrent : il me fait un clin d’œil, et engage à nouveau le combat. Il détruit littéralement son adversaire, qui ne peut rien faire, et n’a d’autre choix que de se rendre. Une brise légère se lève. Et puis, trainée dans le vent, cette même odeur de paille, tiède et agréable. Ma mère rigole à la vue de son époux, et me sers dans ses bras. Elle me glisse un petit « Je t’aime » furtif à l’oreille. Elle m’aimait tant.

Mais un autre sentiment prend le dessus. Un sentiment bien moins agréable, beaucoup plus douloureux.

Je me revois, accroupis sur ma proie : un elfe. Je lui tranche sauvagement la gorge, et lui plante mon épée à plusieurs reprises dans la poitrine. Le sang gicle sur mon corps, et m’en visage s’en enduit. Un autre, au loin, me guette, attends, puis se jette brutalement sur moi. Je distingue une larme. J’éclate de rire et reprends mon arme. Mon agresseur ne se trouve maintenant plus qu’à quelques mètres de moi, quand je lui envoie mon épée en plein ventre. La lame fuse à travers l’air, silencieuse et meurtrière, et dégage maintenant une ombreflamme incandescente. Je retire mon arme de sa carcasse calcinée. Mon regard croise l’horizon. Je vois le village que nous attaquons en flamme, à feu et à sang. Et puis, encore une fois, cette odeur de paille. Pour la première fois depuis longtemps, je semble résonner. Une larme se forme.

Je quitte ma conscience et revient à la réalité. Je me rends compte que je suis figé, dans la même position. Je m’assier à terre, et reste une bonne heure à me perdre dans mes pensées. Encore un fois, je ressors de mon esprit. Je me lève et m’apprête à sortir, quand j’entends une vois familière au loin. Je me précipite dehors. J’entends des sabots fouler la terre. Près de la rive, je distingue des gardes d’Hurlevent s’agiter étrangement ; le sentiment qu’ils vont commettre le pire me gagne. Derrière moi, un cavalier débarque, s’arrête et brandit sa lame tout en me menaçant. « Qui es-tu, étranger ?! » Je refuse de lui répondre. Il descend de sa monture et tente de m’empoigner le bras. J’évite l’interception. Il s’offusque. « Dis-moi qui tu es, raclure ! »
- Un Eredar libre, qui crache sur l’honneur d’Hurlevent et de ses chiens, des gens comme vous.
- Cette provocation te coutera chère, insolent !
Le soldat tente d’abattre sa lame sur moi. J’esquive, saisit son crâne et lui brise la nuque. Le garde s’écroule à terre. J’ai perdu trop de temps avec cet imbécile ! Je cours jusqu’à la rive. Arrivé là-bas, je vois deux molosses, bâillonnant l’elfe et le maitrisant. Un autre se prépare déjà, et ôte sa ceinture. Je me précipite, dégaine, et empale le chien qui commençait à se dévêtir. Les deux autres lâchent l’elfe. Ils reculent, terrifiés. Sans réfléchir, ils se jettent sur moi. J’assène une frappe sur l’un, pare le coup de l’autre et lui tranche la gorge. Mais derrière moi, j’entends la corde d’un arc se tendre, et une flèche filer. Je n’aurai pas le temps de l’éviter.

Stupéfaction ! Cette idiote se dresse derrière moi ! Le temps que je réalise, il est déjà trop tard : la flèche s’est logée dans sa hanche. L’archer tente de s’enfuir ; s’en est trop pour moi ! Je prends mon élan et lui balance mon arme. Le métal semble trancher l’air, et découpe la chair du fuyard. Mon épée m’importe peu, je me précipite pour voir l’étendue des dégâts.

L’elfe se tient toujours debout, du sang coulant de sa lèvre. Je l’enlace et l’amène sur le rebord mousseux. Je lui retire la flèche, non sans mal, et tente de panser la plaie. Un petit gémissement plaintif se fait entendre à chaque fois que je passe sur la blessure avec mon manteau. Elle ne dit rien, et se contente de sourire. Elle me regarde, mélancoliquement, et me laisse faire. Je suis, de mon côté, terrifié. Elle ne mérite pas de mourir ! Elle n’a rien fait ! Cette flèche était pour moi ! Je la soigne tant que je peux. Sa respiration diminue. Non ! Il faut qu’elle reste. Rien à faire, je ne peux pas la guérir sur place. Je décide de la porter jusqu’à la ferme. Je veux sauver cette fille !

Mais au moment de la porter, elle se débat et retombe à terre. Je me baisse pour la récupérer. Au moment où je m’apprête à la soulever, j’entends un « non » timide. Je ne comprends pas. Je la regarde. Elle sourit toujours. « Je ne mérite pas, Mobius.
- Qu’est-ce que vous racontez ?! Il est encore temps de vous sauver !
- Vous m’avez demandé de fuir, je ne l’ai pas fait.
- Taisez-vous ! Economisé votre énergie, je vous en conjure !
- Vous deviez être protégé…
- Foutaise !
- Mobius, je n’ai pas eu une belle vie, il faut que vous le sachiez.
- Je m’en tape, maintenant il faut vous soigner !
- Non, Mobius. Cette fois je vais mourir.
- De quoi cette fois ?
- J’étais à Ogrimar. Mais je n’y étais pas en tant que détenus, j’y étais car j’étais geôlière.
Un silence tombe, ainsi qu’une atmosphère tout aussi lourde. Je la regarde, stoïque. « Je peux encore entendre la musique qui sort de la bouche des détenus quand ont les tortures. Cette douce mélodie, quand j’arrache un membre, ou que je déchire avec une lame chauffée à blanc, à l’un de ses esclaves de pacotilles. Des animaux à mes yeux. J’entends cette musique, qui, dorénavant, vous hante et gangrène votre esprit. » Je ne la laisse pas terminer. Je coupe son monologue par un « la ferme » résonnant et chargés d’émotions. Elle me regarde, encore plus souriante. Ses yeux, qui, jusque-là, m’avaient parus si charmants et hypnotisant, me terrifient.

Mes bras l’abandonnent. Je me relève, l’air sombre et abasourdit. L’elfe, que j’avais trouvé si sympathique jusque-là, n’était plus qu’une monstruosité. Ce personnage a perdu toute humanité à mes yeux. Elle murmure une dernière parole avant de cesser de respirer. « Vous êtes un Eredar libre, n’est-ce pas ? Mias pensez-vous que la légion vous laissera voler ainsi ? » J’ignore ces paroles.

Je m’éloigne du ruisseau et m’approche de la mansarde. Je sais que la légion ne me laissera pas ainsi ; ils me pourchasseront jusqu’à ce que mort s’en suive. Je ne peux rien contre toute la légion, mais ma vengeance envers un seul homme, elle, est libre de passage. Je détruirais Hurlevent, même si je dois en mourir.

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