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Prologue : The Phantom Legacy


« Ce monde brûlera. Que ce soit de ma main, ou de la tienne ! »


Partie 1 : The phantom's Shadow

Chapitre 1

« Inspecteur, on a trouvé un survivant parmi les décombres.
- Son nom ?
- Il refuse de parler. Sauf à vous.
- Amenez-le. »

Le suspect, menotté, est délivré dans mon bureau à l'heure convenue. Maintenant. C'était un oiseau. Portant la bure. C'est tout ce qu'on a sur lui. On l'installe dans mon bureau. Ce sera un face à face. Je m'assieds sur ma chaise.

« Alors, on va commencer par donner son nom et prénom.
- Croasse. Frère Croasse. Théodore Croasse. Ancien membre du Temple écarlate.
- Moi c'est l'inspecteur Fox. Bien, vous savez que cet incident intrigue jusqu'aux plus hautes sphères de l'administration. Et que vous êtes pour l'instant, notre seul suspect. Et à la fois, notre unique témoin. Nous allons reprendre depuis le début voulez-vous ?
- Bien sûr. Mais avant pouvez-vous...
- Je pose les questions. Après j'aviserai. »

Quelques mois plus tôt...

« Je me présente, je suis Frère Croasse. Avant d'entrer dans cette ordre, j'étais un enquêteur du paranormal pour le compte de l’Église de Hurlevent. Toutes ces affaires, malgré les apparences, furent résolu avec à la fin, une explication d'origine réelle et rationnelle. Mais à la longue, ces canulars à la chaîne commençait à me lasser et je souhaitais enfin me rendre réellement utile pour la société. C'est là que j'appris l'existence d'un ordre, « Le Temple écarlate », qui souhaitait combattre les maux qui ravageaient cette ville. Fondé par un Saint, Notre Saint, Saint Je me portai aussitôt volontaire et rejoignis les rangs de l'ordre. Composé d'un noyau dur de vétéran de la Croisade écarlate, compagnons de route de Thalnos, ils ont une expérience solide dans la purification et dans la reconversion. Le reste est formé, soit d'anciens prêtres comme moi soit de jeunes recrues sortant d'école de théologie comme certains d'entre-vous et pour les autres, de pauvres âmes que notre seigneur a sauvé et conduit vers la lumière. Mon disciple ici présent est d'entre-eux. Il est l'exemple d'une jeunesse qui refuse de tomber dans le crime et le pêché. Mais son cas est encore trop exceptionnel pour s'en réjouir. Nous devons continuer la lutte. En protégeant les populations, les soignant, les logeant, les nourrissant et en priant pour eux, ramenons-les vers le droit chemin. »

Les nouvelles recrues applaudirent. L'éloquence de Croasse fut toujours remarquée. C'est bien pour ça qu'il était chargé de la formation des bleus. Il descendit de son estrade et invita les tous nouveaux membres de l'ordre à visiter le temple. Son disciple admirait son maître. Son intelligence et son éloquence ne font pas tous. Sa liberté de penser, sa souplesse morale et sa vivacité autant morale que physique ont toujours su l'impressionner. Il sait quand il faut réfléchir, penser suivant les enseignement de l’Église, ou quand s'en éloigner. Croasse lui, n'a jamais admit ses qualités. Il est aussi modeste que ses origines. Il venait de la campagne profonde. Le benjamin de la famille, savant qu'il n'hériterait jamais d'une quelconque parcelle, décida alors de se faire prêtre. Espérait-il au moins manger à sa faim et dormir sous un toit. Mais ce qui finalement n'avait l'air que d'un échappatoire se révéla être une chance. Théodore put suivre des études qu'aucun membre de sa famille n'aurait pu espérer. Son intelligence fut remarquée et ses professeurs firent en sorte qu'il puisse suivre les meilleurs voies universitaires. C'est ainsi qu'il se retrouva à Hurlevent. Il se passionna pour la magie noire, les Dieux Très Anciens, les démons et autres mystères paranormaux. Il devint rapidement enquêteur. Il fut très vite reconnu pour son travail. En son disciple, il reconnut ces mêmes qualités. Il le prit sous son aile alors qu'il n'avait que 8 ans. Il arrive enfin au bout de la formation. Et comme son maître, il s'est prit de passion pour les frontières entre réalité et paranormal.

« Maître, vous êtes pensif, que ce passe t-il ?
- Tu ne lis pas les nouvelles ? Il y a eu une nouvelle boucherie dans le centre-ville. Sûrement des règlements de compte.
- Et ? N'est-ce pas monnaie courante ?
- Le sergent Sally nous appelle à la rescousse.
- Ah. Je vois. Une affaire impliquant un confrère ?
- Non. Du surnaturel. Mon passé me rattrape. Nous sommes convoqués dans 1 heure. Prépare ton sac Kazakus. »

Convoqué par la police elle-même ? Le disciple n'en revenait pas. Et cela n'augurait rien de bon. Cela sent le souffre pense-t-il. Le maître lui, espérait rentrer suffisamment tôt pour pouvoir profiter du repas servi à la cantine. Fish ans Chips ce soir. Il semblait serein. En apparence. Il a apprit à toujours cacher ses sentiments, ses pensées. Lui aussi, sent que cette affaire ne sera pas comme les autres. Ensemble, ils se rendent sur les lieux du crime. Le centre-ville a été bouclé par la police de Gadgetzan. En réalité, cette police à la fois corrompue et dépassée par les événements, peine à établir l'ordre. Les deux gangs imposent leurs lois sur leurs territoires. Mais en réalité, c'est l'Hôtel des ventes et son conseil d'administration de la ville qui dirige la ville. C'est eux qui achètent et revendent à travers Azeroth toutes les marchandises des criminels et qui blanchissent leurs capitaux. Et le directeur n'est autre que le maire, Brouillecaboche, soutenu par Breado notamment. Et par combien d'autres petites frappes ? Son emprise sur la ville est quasi totale. En tous cas sur les bas-fonds. Mais il y a t-il autre chose que des bas-quartiers à Gadgetzan. Finalement, ceux qui tentent vraiment de sauver les populations, de les sortir de leurs misères, ce sont des ordres religieux pour la plupart et quelques organisations mercenaires avec encore des idéaux de noblesses. Souvent des vétérans limogés à la fin des guerres entre l'Alliance et la Horde. Mais leurs méthode sont-elles réellement moins crasseuses ? Gadgetzan c'est tous ça à la fois. Une ville atteinte d'un cancer, dont la tumeur ne cesse de croître. Mais cessera t-elle un jour de progresser ? Théodore espère l'enrayer. Mais il y arrivera t-il ? Ce questionne Kazakus. La beauté de ce soleil continentale d'après-midi tranche avec l'étouffante atmosphère terrestre. La bise maritime ne peut rafraîchir l'ébullition des esprits. Des journalistes tentent de grappiller le tant soit peu d'informations sur cette tuerie. Surtout qu'elle s'est déroulée en pleine journée.

« Vous voilà ! Vous savez vous faire attendre vous ! Allez, plus de temps à perdre.
- La précipitation n'apporte que peu de bienfait à l'esprit.
- Par contre elle me permet de choper les criminels plus vite. Bon je vous fais le topo. 3 morts. Aucuns témoins. Aucunes traces de balles, d'armes blanches. Pas de traces de combat. Sauf ça. Soulevez leurs vêtements au niveau du dos.
- Théodore souleva la tunique, elles sont énormes ! Même un Worgen ne peut laisser de telles empreintes.
- C'est bien ça le soucis, aucune chose ne peut faire ça. Et qui plus est en plein jour. Même si apparemment cela a eu lieu dans l'arrière-cour de cette maison.
- Quelles sont leurs identités, demande Kazakus.
- On en connaît qu'un, Iwao Takamoto. Il est connu de nos gars. Un petit chef de quartier pour la mafia pandaren. En tous cas, cela soulève plusieurs questions. Un, comment 3 types, entraînés à tuer et expérimentés ont pu disparaître en toute discrétion ? Deux, de quoi ils sont morts ? Trois, pourquoi sont-ils morts ? Et quatre, qui ?
- Et pour vous cela relève du surnaturel Sergent ?
- Je connais votre carrière Frère Croasse. Je connais aussi votre scepticisme par rapport à tous ce qui touche au domaine de l'étrange. J'imagine que ça, c'est pour vous un règlement de compte entre Dessoudeurs et Jade, maquillé sous des apparences faussement surnaturelles.
- Et bien avant de me faire un avis là-dessus, j'aimerai pouvoir jeter un œil sur la scène de crime.
- Suivez-moi. Sally les conduits dans la maison. C'est une boutique de potions. Clandestine évidemment. L'apothicaire reste introuvable.
- Vous avez fouillé la maison de fond en comble ?
- Vous croyez ? Dit-elle en jetant un regard glacial à Croasse.
- Voyez-vous, les apothicaires ont souvent une... un crissement de parquet se fait entendre, Sergent repassez ici. Le même son, retirez ce tapis, ordonna t-il. Ah, voilà, le vieux coup du tapis qui cache une trappe. Moi et mon disciple allons jetez un coup d’œil. Restez-ici, je vous conseille de regardez dans la bibliothèque, en particulier le livre sur les recettes de croquettes pour chien. »
Sally et ses coéquipiers se ruèrent sur la bibliothèque. Théodore et Kazakus descendirent l'échelle.
C'était un tunnel, à 5 mètres de la surface. Éclairé par des bougies, posées dans de petites niches. Ils progressèrent dans le tunnel. Au bout, une petite grotte où l'apothicaire confectionnait ses potions. Mais si le labo occupait la façade gauche, le reste de la grotte semblait inoccupée. Kazakus se met à fouiller dans le labo.

« On prend nos indices ? Ou on les laissent à la police ?
- Qu'est-ce que tu veux qu'ils en fassent ? Prends tous ce qui te semble utile. Pendant que Kazakus recherche une quelconque trace d'une potion interdite, ce qui justifierait le massacre, Théodore palpe le mur droit. Quand soudain il s'exclame, Eurêka ! Voilà ce que je cherchais. Il enfonce une pierre qui se révèle être mobile. Un pan du mur s'ouvre. Kazakus en reste bouche bée.
- Mais c'est pas un truc d'histoire pour enfants ?
- Je suis presque déçu, vu comment notre homme a tué ces types, je m'attendais à plus d'inventivité de sa part. Le laboratoire de l'apothicaire au Temple est configuré pareil. Ah mais elle vide cette cache, comme par hasard. »
Il ne reste qu'un coffre vide. Théodore manipule le coffre, histoire de voir si il ne renferme pas d'autres choses intéressantes. Kazakus continue son investigation du côté de l'armoire, fermée à double tour. Enfin, était fermée. Mis à part des potions somme toute classiques, rien de vraiment transcendant. Rien qui ne semble justifier la présence des cadavres pandarens ici.

« Les mêmes potions que chez nous. Un vendeur lambda. Mais que pouvaient-ils bien chercher ici ?
- On le saura tôt ou tard Kazakus. On emporte le coffre. Son code complexe confirme qu'il gardait quelque-chose de précieux. Allez on rentre.
- Et la bibliothèque ?
- Oh ça ? C'est juste pour que la police nous fiche la paix. Elle risque pas de bouger, vu qu'elle donne sur la ruelle extérieure. À la limite, ils découvriront la sortie de secours. »

Effectivement, la police s'entêtait sur cette bibliothèque. À telle point que Sally ne remarqua même pas que les deux compères s'en allèrent. Ils repartirent en direction du temple. Mais cette affaire troublait Croasse. Kazakus le sentait. Le mystère donne plus de fil à retordre que prévu. Mais surtout ce coffre. Que renfermait-il ? Que cherchait à défendre l'apothicaire, que recherchait la mafia pandaren ? Le peu d'hommes impliqués dans cette affaire ne signifie absolument pas que cette dernière est négligeable pense Croasse. Elle démontre surtout que les pandarens ne veulent pas ébruiter l'affaire. Que les Dessoudeurs ne s'en mêlent pas. Ce qui rend le dossier explosif.
ligne 29 tu n'as pas besion de faire la répétition de 'en' vu que tu as les virgules (mais tu peux les laisser fait comme bon te semble ;). )
et ligne 55 tu as oublié le n' de la negation
sinon je n'est vu que ça j'étais trop aspiré dans le reçit, je le touve très bien et je t'en félicite bonne chance pour la suite. ;)
Citation de leerooy jenkinsligne 29 tu n'as pas besion de faire la répétition de 'en' vu que tu as les virgules (mais tu peux les laisser fait comme bon te semble ;). )
et ligne 55 tu as oublié le n' de la negation
sinon je n'est vu que ça j'étais trop aspiré dans le reçit, je le touve très bien et je t'en félicite bonne chance pour la suite. ;)


Corrigé !
incident intrigue jusqu'au plus haute sphère

pluriel

Je me porta aussitôt volontaire

Conjugaison passé simple : portai

L'éloquence de Croasse fut toujours remarqué

Accord : ée

savant qu'il n'hériterai jamais

conjugaison conditionnel : ait

Théodore pu suivre des études

Conjugaison Passé simple : put

Son intelligence fut remarqué

Auxiliaire "être" --> accord : ée

il c'est prit de passion

Celle là, elle est moche :/ : s'est

du repas servit à la cantine

Participe passé : i

toujours caché ses sentiments

Infinitif : er

Surtout qu'elle c'est déroulée en pleine journée.

Encore???...

j'aimerai pouvoir jeter un yeux

singulier : œil

Vous avez fouillez la maison de fond en comble ?

participe passé : é

Kazakus en reste bouché bée.

Faute de frappe?

Je suis presque déçus

Participe passé : u

Le laboratoire de l'apothicaire au Temple est configurée pareil

Accord : é

comme de par hasard

Syntaxe : on ne dit pas "de par hasard", mais "par hasard"

Le peu d'homme impliqué

Pluriel

Que les Dessoudeurs ne s'emmêlent pas

"Ne s'en mêlent pas" plutôt, non?
Voilà le premier chapitre du conseils des ombres.

Chapitre I : Les scies du Norfendre.
D'un seul coup, un hurlement rauque et rempli de colère surgit de derrière les montagnes de Norfendre. Pliant les conifères et effrayant les loups. Ce cri venait d'une vieille ruine. Une ancienne tour servant autrefois de donjon. De nos jours, elle sert de salle de réunion pour le terrible, le cruel et l'occulte conseil des ombres. C'est donc en ces lieux que surgit un énorme "COMMENT ?". Les rideaux décrépits étaient tirés et seules quelques bougies venaient éclairer la pièce accompagnée par de ternes et fins rayons de soleil. La pièce était occupée par une grande table ovale. Tout autour de celle-ci se tenaient, assis, un groupe d'individus habillés d'une cape noir et encapuchonnés. L'un deux portait un vêtement brodé de fils d'or. C'était justement cette personne qui s'était levée et s'était exclamé "COMMENT ?". Il était connu sous le nom de Supremis et était considéré comme le dirigeant du Conseil de l'Ombre. Presque personne ne connaissait sa véritable identité. Et ceux qui le savaient devaient garder le secret au risque de ne jamais ressortir de cette tour. Supremis porte un masque noir avec des gravures dorées qui représentent un homme dont le visage est déformé par la douleur. À sa droite se tient Livia, une Elfe aux cheveux blancs. Ses habits sont rouges et violets, et elle porte de nombreuses dagues à sa ceinture. À la gauche de Supremis se tient Alvar. Alvar et Supremis semblent être de vieux amis et se font entièrement confiance. Vêtus de noir et de rouge Alvar porte un grand masque de tissus semblable à une cagoule mêlé à un voile qui est orné d'une couronne de pics. Le reste de l'assemblée se tenait un peu éloigné de ce trio qui semblait diriger ce conseil d'une poigne de fer.
Puis Supremis balaya ses acolytes du regard. -Ai-je bien entendu? Lustrame a bien dit ce que mes oreilles ont ouï? Mes tympans ne m'ont-il pas trompé? Une personne dans l'assemblée répondit la voix tremblotante. -Oui, c'est bien ce qui s'est passé. Sur ces mots de Lustrame, Supremis foudroya du regard un autre membres de la réunion. Loctor était en train de somnoler, quand Vliherr s'aperçu que c'était son voisin qui était en train d'être dévisagé par Supremis il lui donna un coup de coude et lui chuchota : « J'espère que tu as une bonne assurance décès
. -Ne t'inquiète pas j'ai fais un pacte avec un démon, il me ramène à la vie mais après je dois faire un génocide en son honneur.
-C'était toi alors le massacre mystérieux du village Murloc dans la forêt de Lustrebois. »
Gulrem prit part à la conversation.
-Non, le coup des Murloc c'était moi, j'avais laissé ma canne à pêche là-bas une fois et je suis allé la récupérer. Puis je suis tombé sur ce village et j'ai voulu m'amuser.
-Massacrer des Murloc c'est trop classique. Je préfère anéantir des convois de marchands. C'est drôle, ils sont souvent gardés et il y a du challenge.
-Je vois pas pourquoi tu m'as demandé si j'ai détruit ce village, je te rappelle que je ne n'ai pas encore été tué.
-Mais lors de l'expédition à Hurlenvent?
-Ah non je me suis juste fait emprisonner.
-Ils ne t' ont pas condamné à mort? Pourquoi ,déjà ?
-Il empestait les cellules ils ne pouvaient pas le garder.
-Hoo calme toi je te rappelle que j'ai les intestins fragiles.
-Et donc tu as réussi à t'enfuir lors de ta mise à mort?
-Ouais, je l'ai fait avec classe. Tout était prévu, des sbires sont venus me chercher il y avait des Gargouilles et tout.
-Tu avais même les Nérubiens qui sortent de sous la terre.
-Mais oui je te dis que c'était la classe.
-La fuite cliché, quoi. Des Gargouilles qui viennent balancer des sbires et des nérubiens qui viennent en renfort depuis sous terre on l'a tous fait.
-Non, Lustrame a peur des insectes.
-Ah tiens c'est vrai, pfff si ça c'est pas ridicule.
-Tu dis ça? Et toi avec ton vertige on ne peut même pas t'envoyer en mission dans les montagnes ou même pour traverser un pont!
-Personnellement, je trouve que c'est pas si grave. Loctor et ses problèmes d'intestins sont bien plus embêtants. »
La conversation se transforma en débat sans aucun sens. Et pendant ce temps Supremis, Livia et Alvar se dévisageaient avec un air las et perplexe. Alvar prit la parole le premier.
« -Pourquoi on s'embête à faire encore des réunions avec ces gus?
-Ils sont bons c'est pour ça, répondis Livia. Ce sont les meilleurs mages des ténèbres que nous avons sous la main. -Oui n'empêche que l'on avait une réunion importante.
-Laissez je vais implorer le silence comme d'habitude. Sur ces mots Supremis se leva et lança un trait magique sombre qui traversa la poitrine de Loctor qui s'écroula à terre. Sur cette action toute l'assemblée se tut et regarda Supremis d'un air d'écoute.
-Bien. Comme je voulais le faire tout à l'heure, je vais laisser la parole à Lustrame qui dois nous raconter ce qu'il a vu lors de sa précédente mission. -Heuuu.... -He bien, parle! Tu était bien avec Loctor quand vous avez vu cet étrange phénomène.
-En fait, il n'a pas pu venir... Il était resté dans un buisson à cause de...de ses problème intestinaux. -Ha..
-Pas très étonnant en effet. »
-Il y a une sorte de démon, je dirais même plutôt une horreur. Avec une forme anthropomorphe mais sans jambes. Elle était très pâle et posséder une grande bouche et cinq langues géante au milieu du torse. D'ailleurs elle rampait car elle n'a pas de jambes. Elle se déplace comme un ver de terre mais à toute vitesse.
-Et c'est donc elle qui à tuer tout à l'observatoire?
-C'est cela.
Alvar se leva est pris la parole.
-Je propose que l'on aille traquer cette créature. Sans doute contient elles une essence magique où vient elle d'un autre temps. C'est ce qu'il nous faut pour créer notre fameuse armée.
-Très bien. Alvar je te laisse choisir avec qui tu partiras. Quant à Lustrame, Vliherr et Gulrem vous irez chasser de votre côté.
-Je vais partir avec Livia et Ulrum... bon je vais le réveiller et lui faire un récapitulatif en chemin.
-Mais...mais Lustra, a une phobie, Gulrem un hoquet récurrent et moi le vertige. Tu contes nous amener à l'abattoir.
-Vous vous complétez à merveille se seras parfait.
-Et si on doit traverser un fils qui surplombe un ravin rempli d'abeille on fait comment.
-Vous contournez comme d'habitude.
-Et puis je ne veux pas détruire vos délires mais vous savez vous téléporter.
-Ha...c'est vrai. On dit quoi alors?
-Ben on accepte on n'a pas le choix.
-Si vous l'avez.
-Ha bon!
-Oui vous pouvez rejoindre Loctor ou accepter la mission.
-On accepte la mission!
-Un peu de diplomatie n'a jamais fait de mal à personne.
-Allez-y et je veux que vous reveniez triomphant!
Et ces ainsi que le conseil des ombres organisa deux expéditions à travers Azerot pour traquer une horreur sans nom et sans âges. Et percer un vaste mystère.
Citation de lehellf
incident intrigue jusqu'au plus haute sphère

pluriel

Je me porta aussitôt volontaire

Conjugaison passé simple : portai

L'éloquence de Croasse fut toujours remarqué

Accord : ée

savant qu'il n'hériterai jamais

conjugaison conditionnel : ait

Théodore pu suivre des études

Conjugaison Passé simple : put

Son intelligence fut remarqué

Auxiliaire "être" --> accord : ée

il c'est prit de passion

Celle là, elle est moche :/ : s'est

du repas servit à la cantine

Participe passé : i

toujours caché ses sentiments

Infinitif : er

Surtout qu'elle c'est déroulée en pleine journée.

Encore???...

j'aimerai pouvoir jeter un yeux

singulier : œil

Vous avez fouillez la maison de fond en comble ?

participe passé : é

Kazakus en reste bouché bée.

Faute de frappe?

Je suis presque déçus

Participe passé : u

Le laboratoire de l'apothicaire au Temple est configurée pareil

Accord : é

comme de par hasard

Syntaxe : on ne dit pas "de par hasard", mais "par hasard"

Le peu d'homme impliqué

Pluriel

Que les Dessoudeurs ne s'emmêlent pas

"Ne s'en mêlent pas" plutôt, non?


Je suis atteint d'une grave maladie. Je fais d'horrible fautes de conjugaison sur info alors qu'à l'inverse à l'écrit j'en fais une pour 100 lignes x) et cela est encore plus honteux, quand je sais que j'ai réussi à avoir 19/20 aux écrits de Français du BAC xD

Du coup merci :)
et moi j'ai eu 5...
Partie pas forcément intéressante mais nécessaire pour introduire/approfondir les personnages. Et pour évitez les gros pavés qui pop d'un coup :p Enjoy !


Chapitre 2

Juste à temps. Nos compères n'ont point raté l'heure du repas. Ils sont mêmes en avance. Le temple ce situe au Nord-Ouest de la ville. Dans un quartier « neutre ». Si jamais le terme neutre est une quelconque signification ici. Cette ancienne cathédrale contraste avec le reste des habitations. À Gadgetzan, on est aussi riche que sa maison est haute. L'intérieur est gigantesque. L'Ordre a entamé des travaux pour agrandir le lieu, en faire un monastère. Dès que l'on passe les portes, l'horreur commence. La base du bâtiment a été conservé. Mais la salle de prière est devenue un Hôpital de fortune. Des paillasses ont remplacé les bancs. Les frères font du mieux qu'ils peuvent pour tenter de sauver ces gens. Beaucoup sont des gens dépossédés par les mafieux ou qui ont tenté de leurs résister. Ils viennent ici, recherchant aide et soin en somme, tous ce dont la municipalité ne les pourvoient pas. Ils prient à longueur de journée. Espérant une quelconque aide. Mais pas de Dieu. Pour eux, la Mort est le salut. Le salut d'une vie détruite, maudite. Ce spectacle horrible est le quotidien de quiconque souhaite lutter contre le crime. Pour Kazakus, ceci n'est plus son quotidien. C'est l'objet de sa lutte. Théodore lui fait part du planning. C'est eux qui devront s'occuper de ces malheureux durant la nuit. Ils continuent vers l'étage supérieur. Là où ce trouve les dortoirs. Chacun sa chambre. Vu qu'ils ont un peu de temps devant eux avant le souper, Théodore part faire une micro sieste. Kazakus part réfléchir dans le patio, au centre du monastère. Ce mystère, lui crée une entorse au cerveau. Pourquoi autant d'agitation pour un pauvre apothicaire. Il connaît ce milieu. Son père, son oncle et d'autres parents sont des criminels reconnus. Ou on été. Il s'en souvient encore. Sa main. Sanguinolente. Et des morceaux de chairs. Un ami et voisin de son oncle possédait un champ d'agrume à la périphérie de la ville. Les oranges devinrent sanguines. Les citrons ne reflétaient plus le soleil. Le boss des Dessoudeurs de l'époque, le père du jeune Don Han'Cho, Badalamento, travaillait avec la guilde des renégats. Une organisation mafieuse, qui confectionnait potions et autres sortilèges. Pourquoi a-t-il fini ainsi ? «  C'est ça la Mafia ? Si c'est ça la Mafia alors je la combattrai toute ma vie ».

« Pardon monsieur, pouvez-vous m'indiquez où ce trouve la cantine ?
- Euh pardon, qui êtes-vous ? Alors mademoiselle sachez que la cantine est réservé aux membres de l'ordre.
- C'est bien pour ça que je vous pose la question jeune homme.
- Oh excusez moi... d'un air gêné, mais laissez-vous guider !
- Oh ce n'est rien... d'un air tout aussi gêné, je n'aurai pas du vous dérangez durant votre méditation. Je suis nouvelle, je viens d'arriver ce matin et ce bâtiment est tous sauf à taille humaine.
- Bah faut bien que j'y aille aussi. »

Ils descendent ensemble vers le réfectoire. Croasse attends de pied ferme son disciple, plus par convenance qu'autre chose. Kazakus sait qu'il va se prendre un savon.

« Bon si vous recevez un accueil froid de sa part, dit-il avec le ton le plus calme possible, ne vous étonnez pas.
- Qui ça ?
- Vous verrez bien assez tôt. Servez-vous et suivez-moi, on va au fond de la salle pour être un peu tranquille.
- Ah te voilà ! Et qui êtes-vous mademoiselle ?
- Rose Baker, nouvelle recrue ! Mais vous êtes Frère Théodore Croasse ! Je suis de Hurlevent, je connais toute vos aventures !
- Ah...
- Lui chuchotant à l'oreille, je vous avez dit quoi, glacial ?
- C'est lui qui m'a guidé au travers de votre monastère. Si jamais cela vous dérange...
- Oh non ! Excusez-moi de ma froideur. Je suis trop vieux jeu. Comme beaucoup de membres, nous sommes de la vieille école, des femmes volontaires... J'avoue que je m'y fais pas encore. Mais attendez, on va vous faire un peu de place. Quand mon beau blond aux yeux de disciple harponne une jolie brune ça ce fête non ? Pouffant un rire dévastateur. Rose rougit gêné, s'interdisant de rire.
- Même affamé vous gardez le sens de l'humour ?
- Faut bien que je me venge ? 3 minutes de retard. I-N-T-O-L-E-R-A-B-L-E. D'ailleurs bonne appétit. Il se rue vers sa gamelle.
- Il est toujours comme ça ?
- Vous ne croyez pas si bien dire. Mais que faites-vous ici ? C'est un coin peu fréquentable.
- Et il parle en connaissance de cause.
- Mes parents m'ont élevé dans l'optique de faire de moi une brillante érudite. Mais avant, je voulais me rendre utile à la société. Je me suis alors engagée volontaire chez vous.
- Dans quel domaine d'étude vous vous êtes lancée ?
- Le paranormal comme vous. Je dois dire que vous m'avez pas mal influencé. Et ma mère est officier de justice à Hurlevent. Elle dit vous avoir connu. Vous lui avez fait une sacrée impression et de fil en aiguille, à moi aussi. Et pourquoi connaissance de cause ?
- Elle m'a connu... Me souviens pas tiens. Sinon vous n’étiez pas là lors de la conférence de tout à l'heure ?
- Euh... Non ?
- Je suis né ici et
- Coupant la parole à Kazakus, sinon tu as étudié les plantes ? Je vais m'arranger pour avoir les cadavres.
- Après manger je m'en occupe. Mais je pense qu'elles ne nous apprendrons pas grand chose.
- Et ton père ? Il va bien ?
- Assurément. Kazakus a comprit le message.
- Vous êtes sur une enquête ?
- Vous souhaitez nous accompagnés ? Vous serez avec Kazakus alors. J'ai suffisamment de bouteille pour me débrouiller seul.
- Je ne vous décevrai pas !
- Au fait vous avez une chambre ?
- Euh...
- Kazakus tu as pas un lit de libre ?
- Si maintenant que Ron nous a quitté.
- Il est mort ?
- À l'intérieur.
- Bon bah vous dormirez ensemble, demandez à l'intendance la clé de la chambre de 217.
Kazakus, après déjeuner vient me voir, j'ai quelque-chose à te montrer. »

Tandis que Rose part chercher sa clé, Croasse et Kazakus se retrouvent dans sa chambre.

«Les symboles sur le coffre. Cela me rappelle celle de la guilde des renégats.
- Elle a disparu avec la mort de mon oncle.
- Pas ses membres.
- Mais les cadavres sont des pandarens. Aucun lien avec les Dessoudeurs.
- La guilde n'avait aucun lien avec eux ?
- Aucun, mon oncle et mon père les méprisaient. Ils achetaient pas assez chers.
- Une forme de revanche ?
- Je doute. La tête pensante est déjà morte. Chacun fait ses affaires dans son coin maintenant. La concurrence, c'est entre eux.
- Va voir ton père quand même. Tu as fait la paix avec lui ?
- Il avait peur que je le balance aux autorités. Je l'ai jamais fait. Je peux le voir sans qu'il m'agresse. Puis il a prit sa retraite. Il est vieux lui aussi. Bon j'irai chez lui demain matin, je mangerai là-bas. M'attendez pas pour le petit-déjeuner.
- Bien. Bonne nuit. »

Il retourne en direction de sa chambre. Il repense à ses vieux souvenirs d'enfance. Il revoit Badalamento serrez la main de son oncle. De son père. Han'Cho, jeune adulte en apprentissage. Kazakus, comprenant déjà les enjeux. La mascarade. Chacun s'achetait le silence de l'autre. Mais tous achetait la passivité de la municipalité. Un jeu de dupe. Le gagnant est le premier à s'en rendre compte. Son problème, c'est qu'il s'en ai rendu compte trop jeune, trop vite. La dernière fois qu'il a vu sa mère, il avait un sac sur le dos. De quoi faire pour ne jamais revenir. Et une bague. Celle de son oncle, tâché de sang.

« Ah Kazakus, vous tombez bien, l'intendant n'est pas là, on le dit absent.
- Frère Dorn absent ? Depuis quand ? Enfin bref, rentrez. Et demain matin nous partirons tôt. On va chez des gens. Pour prendre le petit-déjeuner.
- Pas ici ?
- Pour l'enquête.
- Frère Croasse viendra avec nous ?
- Non plus. Sinon vous vous y connaissez en botanique ?
- Des notions uniquement. Je ne pense pas vous être...
- Tant mieux ! J'aurai ainsi quelque-chose à vous apprendre. Il ouvre la porte, le sourire aux lèvres. Au fait, dans une heure je devrais descendre allez aider les pauvres gens en bas.
- Je peux vous accompagne ? Si cela ne dérange pas.
- Eh bien... Kazakus hésite, mais finalement le sourire angélique de Rose l'emporta sur sa conscience. Tenez j'ai même une idée. Prenez-moi ces plantes. J'en ai ma claque de la botanique moi ! Je vais passez le tout à Théodore. Qu'il se débrouille après ! Ils ramassent les plantes, passent en exprès chez Croasse. Tenez maître, votre tour de garde, elle s'en charge.
- C'est bien aimable...
- Et pour ne pas perdre de temps je vous offre mes plantes. Amusez-vous bien ! Il murmure à Rose, maintenant, on file à bonne vitesse. Suivez-moi !
- Mais j'en veux pas... Eh reviens ici raclure ! Je vais te... Déjà partit. Je suis trop vieux pour ça. Enfin bon, au moins j'aurai pas besoin de sentir du macchabée. Bienvenue en Enfer petite. »

« On y est, la salle de prière. Devenue asile pour les plus démunies. Le Purgatoire commence ici.
- Et l'Enfer ?
- De l'autre côté de la porte d'entrée. Allez chercher la trousse de soin dans le placard là-bas. Je vais donnez la becquée aux autres.
Chacun dans son rôle, l'un donnant à manger et à boire, l'autre soignant les souffrances de ce monde.
- Mademoiselle... S'il vous plaît... Une faveur...
- N'importe laquelle. Dites.
- Achevez-moi. Kazakus était juste à côté. Il ne savait pas quoi répondre. Il n'a jamais su. Il les rassurait, tant bien que mal. Il mentait.
- Vous avez une famille ?
- Là-bas... en pointant une paillasse plus loin. Une mère et ses enfants. Deux jumeaux.
- Pensez à eux. Que ferai-t-il sans vous ? Restez fort. Pour eux. Pour vous. Laissez-moi bander vos plaies. Sa douceur. Sa douceur se transmettait dans chaque bandage. Dans chacun de ses gestes. Chacun répétant sa réplique. Chacun préférant la mort. Chaque fois elle les encouragent à être plus fort. Chaque fois, elle croit en leurs guérisons. Chaque fois, ils se mettent à y croire. Chaque fois, Kazakus se mettait à y croire.

Une heure plus tard

- C'est bon. Rose.. Je peux vous tutoyez ?
- Bien évidemment, avec son sourire.
- Tu as été formidable. L'espoir. Tu leurs a redonné espoir. Ce qu'aucun d'entre-nous, n'avons réussit à faire.
- La sensibilité féminine peut-être ? D'un ton presque orgueilleux. Et monte vers la chambre.
- Dieu, que ferions-nous sans des femmes comme elles ? Il arrive à son tour à la chambre. Mais où sont mes clés ?
- Ici. La voix se fait entendre à l'intérieur.
- Tu me les as ?
- Tu les as laissé sur la porte. Encore heureux que je les ai prises avec moi.
- Eh bien merci... déconcerté. Je peux entrer ou ?
- Oui, oui.
- Non parce que si vous êtes, tout en fermant la porte, enfin voilà, j'aimerai pas vous importunez. Il se retourne et la voie... Oh merde ! Excusez-moi.
- Mais il y a pas à... Roh vous les ecclésiastiques... Pas la peine de vous retournez c'est bon. J'ai un linge sur moi. Si des jambes apparentes vous dérange.
- Oui bah... Votre génération baba-cool ça va bien deux minutes quoi, s'exclame t-il. Je suis membre de l'Ordre. Et c'est interdit de voir ça.
- Râleur. Bon je prends l'autre lit. Réveil 6heures ?
- Oui... Bon je me change et on dort ! Grosse journée demain. Un silence s'installe. Le ton autoritaire de Kazakus n'aidant pas. Allez bonne nuit, j'éteins la lampe.
- Elle hésite un petit temps avant de lui poser la question. Mais elle veut savoir. Mais, pourquoi êtes-vous seuls à lutter contre ce fléau ? La Mairie ne fait rien ? Que fait la police ?
- Hmm ? Je vous expliquerai en route... Laissez-moi dormir... »

La politesse alors ? Pense-t-elle. Puis elle repense à ses origines. Elle est noble. Lui vient sûrement du petit peuple. Une rancœur contre elle peut-être ?
-quand mon beau blond au yeux (?) de diciple harponne (et pas de x à au)
-et je crois qu'il y a deux L à intollerable (je ne suis pas sur donc ne le met pas encore)
-et tu peux mettre les "d'un aire gêné" entre parentaises pour mieux comprendre :)
-tu me les as (?) ?
sinon j'ai bien aimé il me tarde la suite :) je ne sais pas coment mais vous avez tellement de ressource pour l'écrit c'est épatant
Nouveau pavé finalement x) 4 pages de libreoffice ! la suite tant attendue (ou pas après tout vous avez le droit de pas aimer :) fin du chapitre 2


À l'heure convenue, Kazakus la réveille. Il prend un sac avec lui dans lequel il y met une petite boîte. Puis se dirige vers le placard et prend un tube à cigare. Rose s'habille pour affronter la fraîcheur matinale. Mais à quoi peuvent bien servir à l'enquête cette boîte et ce cigare ? On verra bien se dit-elle. Ils quittent la chambre puis le temple tout en empruntant une torche pour y voir plus clair. Ils marchent en direction des bas-fonds de la ville. La ville semble morte. Rien ne bouge. Mais ce n'est qu'un voile dit Kazakus. La sinistre machine c'est déjà mit en branle. Chaque coin de rue, chaque allée est source de questionnement. D'étonnement. La lumière ne c'est pas encore levée sur cette bonne ville de Gadgeztan. L'hiver approche. Déjà, une fine couche de neige recouvre le sol. On entend ses pas craquelant la neige sous son poids. Sommes-nous suivis demande Rose ? Sûrement épiés, peut-être suivis rétorque Kazakus. Après tous des prêtres ici, ce n'est pas bien courant. Les deux religieux s'enfonce à l'intérieure de la Basse-ville. Communément appelée « L’Enfer ». Aucune loi ne compte. Si ce n'est celle des gangs. L'obscurité matinale et de l’arrière boutique permet de finir ses affaires nocturnes. Surtout pour les bordels et les casinos clandestins. Que l'on camoufle le jour non pour éviter la répression policière. Rose aperçoit un bâtiment carbonisé. Il n'en reste que les murs. Incendie d'origine non naturel assura l'assureur dit Kazakus.
Rose se rapproche de Kazakus. Des rats la dévisage. Chapeaux melons, poings américains, vestes dépravés. Cicatrices venant de bagarres. L'un lui fait signe de regarder ailleurs. Elle tente de détourner le regard. Mais elle reste obnubilée par ce sac. Qui attache un sac avec des cordes de marine ? Ils se rapprochent d'elle. Ils retroussent leurs manches. Kazakus se retourne.

« Calmez-vous les gars. C'est moi Kazakus ! Vous vous souvenez non ? Le gamin de Carbonari.
- Ah c'est toi gamin ! Putain t'as grandi ! T'es un homme maintenant et tu t'es fait moine? Sans déconner !
- Qu'est-ce que tu veux Springfield ?
- Ta copine là, elle est jolie et cela me ferai du mal de te l'abîmer.
- Je vais lui dire, elle vient de Hurlevent, elle vient juste d'arriver.
- Pas de soucis mon pote. Les rats repartent vers leur fameux sac. Mais je préviens pas deux fois.
- Ne t'inquiète pas.
- Merci Kazakus.
- Ne furetez pas partout. Vous avez de la chance que je sois là.
- Je peux... Je peux vous tenir la main ? C'est un peu gamine je sais mais cette endroit me fait
- Peur ? Il n'y a pas de honte, prenez. Il lui tend la main avec un sourire d'ange. Elle la lui prend. »

Leur périple semble les amener vers les abîmes. Les rues sont à peines éclairées par quelques lampadaires. La rue donne sur le centre-ville. Les mouettes commencent leur balai volant. L'air marin sent bon la chair en putréfaction. Kazakus fait signe d'aller à droite. Une petite ruelle plongée dans la pénombre. Rose se colle à lui. Des yeux luisent. Des petits yeux, qui rappellent ceux des rats. Ce n'est plus de la peur qu'elle ressent. C'est de l'horreur. Elle pense avoir trouvé les portes de l'Enfer. Kazakus lui lâche la main. Il s'enfonce la ruelle. Les secondes lui paraissent des heures. Que va t-il m'arriver ? Et si les rats revenaient ? Et si il arrivait malheur à Kazakus, comment réagir ? Mais ce ne sont que des secondes. Soudain la lumière envahit la ruelle. Il remercie deux robots. Ils se connaissent. Ils ont installé un système électrique pour illuminer la rue explique t-il. Ce sont les derniers robots municipaux. Mais Rose ne peut que voir leurs petits yeux jaunâtres. Et la rue garde encore des zones d'ombres. Kazakus ressent sa terreur. Il la prend sous son aile. Son bras sur ses épaules. Elle se colle naturellement à lui. Ils continuent dans cette direction. Et dire qu'il à l'air si détendu. Comment fait-il ? N'ayez pas peur dit-il. Je connais cette endroit comme ma poche, j'y suis né continue t-il. Il pointe une maison au bout de la rue. Encore 500 mètres.
Il fait tomber une conserve de son sac surchargé. Il se dépêche de la ramasser. Si un dessoudeur ou un membre des renégats le voit partir, il le tuera. Si il parle, ne serait-ce qu'aux pandarens, c'est la catastrophe. Il n'est qu'à 50 mètres de la maison. Il est 6h20 sur l'horloge installée chez le voisin.
Rose regarde l'horloge. 6H20. Cela paraît hors du temps. Une antiquité de musée ici. Ses parents ont la même. Ils ont encore 400 mètres à faire, pense-t-elle. 400 mètres de peur.
Le petit entend des voix. Celle de son père chez lui et de sa mère. Il court vers la sortie. Il n'est qu'à 100 mètres de chez lui. Le père peut encore l'avoir avec son arbalète.
Elle trébuche. Un énorme trou parmi les pavés. Kazakus la retient. Ils sont à mi-chemin. Il la relève puis sa tête vers la maison.
Le gamin est ralentit par son sac de survie. Il est à 250 mètres de chez lui. Son père va utiliser son tromblon de chasse. Avec les munitions explosives. Il entend une détonation derrière-lui. Le pavage explose. Raté. Son père lui lance un « va mourir Kazakus ».
Ils sont sur le seuil de la maison. 6H21.
Le gamin a un shrapnel enfoncé dans la jambe gauche. Mais il est en vie. Il détale vers la rue principale. En direction le centre-ville. Un dernier regard en arrière. 6H21.
Il frappe à la porte. Quelqu'un s'y dirige. Elle s'ouvre.

« Kazakus ?
- Mère !
- Que fais-tu ici ?
- Poser des questions à mon père. Il me laisse entrer pour le petit-déjeuner ?
- Tu devrais éviter...
- Laisse-le entrer, il ne nous a pas balancé. Et il en avait l'occasion. Qu'il rentre. Si il veut manger qu'il le fasse.
- J'ai faim cela tombe bien. Ils rentrent.
- Qui est cette fille ? C'est quoi cette robe ?
- Je suis prêtre père et elle c'est une collègue. Pouvons-nous nous asseoir ?
- Fait, je vais faire des tartines et des croissants supplémentaires. Du thé ou du café le matin mademoiselle ?
- Euh... Je n'aimerais pas... abuser dit-elle la gorge nouée.
- Du thé pour nous deux mère.
- Quelle fille bien élevée ! Eh bien au moins tu sais choisir tes copines !
- Maman... »
Un blanc s'installe. Guiseppe Carbonari lit son journal. La dernière fois qu'il a vu son père, il avait tenté de le tuer. Sa mère, Amanda Carbonari a tenté de le couvrir. C'est une petite bicoque. Deux étages, un rez-de-chaussé avec cuisine, toilette et salle à manger qui est aussi la pièce à vivre. L'escalier, au fond de la salle à manger, juste avant le couloir qui mène à la cuisine et au toilette au fond de la maison, mène à l'étage, où se trouvent chambres et salle de bains. Son père ne ressemble pas à son fils. Kazakus, blond au yeux bleus, assez mince et avec des traits légers au visage, son père est une bête de décoffrage. Carré, il n'a pas la taille de son fils. Il est bien plus trapu. Sa chevelure noire s'accorde avec sa barbe noire et sa personnalité obscure. Sa mère elle ressemble bien plus à son fils. Brune, fine et douce s'oppose totalement à son père. Elle cache son tempérament. Elle est capable de tenir tête à ce dernier. Souvent pour protéger son foyer contre sa furie. Son père lit le journal. Café à la main. Il ne semble prêter aucune attention à son fils. Rose ne sait pas comment se mettre. Elle n'a jamais été confrontée à ce milieu social. Les poutres qui soutiennent la maison craquent. Des poutres en métal tentent de renforcer la structure. Sa mère revient de la cuisine. Le sourire aux lèvres elle s'empressent de déclarer.

« C'est un petit blondinet qui a quitté ma maison et je retrouve un homme. Elle inspire un bon coup. Ça me fait plaisir de te revoir. Je me suis fait tant de soucis. Elle l'embrasse. Tu es en pleine forme. Et avec une copine oh devrai-je dire « collègue », pouffe t-elle moqueuse. Je ne pensais pas que tu survivrais seul dans la rue.
- Une bonne étoile à veillée sur moi. Et vous père ? Heureux de me savoir en vie ?
- Ton ton inquisiteur insinue beaucoup gamin. Son regard reste ancré vers le journal.
- Tu m'as tiré dessus. J'ai encore le shrapnel dans la jambe gauche.
- Il te fait pas mal au moins ?
- Autant que votre remord.
- Quel remord ? Toujours rivé sur son journal.
- Celui d'avoir tiré sur son fils. La rubrique nécro du journal ? Combien de personnes avez-vous tué hier ?
- Il se tourne vers son fils. Ça me fait plaisir de te savoir en vie. Le dernier signal de vie de ta part datait d'il y a 10 ans. Je me suis toujours dis que tu avais survécu. Costaud et intelligent comme tu étais. Après la colère, je me suis posé. Je savais que jamais tu ne me balancerais. Tu savais que cela ne servirait à rien.
- Bien deviné.
- Je sais que tu m'en veux. Laissons notre passé derrière-nous. Mange voyons, je répondrais à tes questions si tu me dis ce que tu deviens. Et ou tu as déniché une beauté pareille ma parole ! Rose ose à peine rougir. Ta mère cache sa joie. Elle se retient de te prendre dans ses bras.
- D'accord, je vais faire une croix sur le passé alors. Le ton de Kazakus s'adoucit peu à peu.
- Aller buvez ! Faites comme chez-vous mademoiselle. Vous vous appelez comment ? J'espère que Kazakus n'est pas trop lourd à supportez ? Rie Amanda.
- Rose Baker madame. Rassurez-vous, votre fils est plus qu'aimable.
- Vous venez pas d'ici. Que faites-vous dans ce trou paumé qu'est cette ville ?
- Je suis de Hurlevent, j'ai fait des études en paranormal et je me suis engagée dans le même ordre que votre fils. Pour me rendre utile à la société.
- Vous aimez les causes perdues non ? Et mon fils aussi apparemment, rétorque le père. Cette ville est corrompue jusqu'à la moelle. Le seul business viable ici c'est tous ce qui est illégal. Et j’admets pas avoir arrangé la situation.
- C'est avec ce genre de réflexion qu'on laisse le monde dépérir monsieur. Je suis de ceux qui pense que ce monde peut aller mieux. Je préfère panser les plaies que les recoudre.
- J'aime bien votre raisonnement petite. Je comprends pourquoi mon fils est avec vous, dit-il avec un sourire bienveillant. Le premier.
- Je réponds même plus. Rose re-rougit. Et mère j'arrive à lire vos arrières pensées.
- Excusez-le, à vos manières, vous venez sûrement de la noblesse. Je sais qu'il est un peu sagouin mais c'est un bon petit garçon, rie-t-elle. Le thé est bon au moins ?
- Assurément ! Si ma mère savait en faire des pareils, je ne serai jamais partit de Hurlevent !
- Pour une fois je m'accorde avec elle. Mère vous n'avez pas perdue la main. Bon père, vous savez que je suis prêtre, j'aimerais vous poser mes questions.
- Je t'écoute fils.
- Vous savez qu'il y a eu une tuerie récemment au centre-ville.
- Avec les pandarens ?
- Dans l'arrière-cour d'une boutique d'un apothicaire. Et en fouillant dans sa cache, on a retrouvé moi et mon mentor un coffre. Avec comme sigle, celui de la guilde des renégats.
- Un ancien membre et alors ?
- Les pandarens sont morts avec des blessures étonnamment profondes. Probablement causées par des griffes. Mais sûrement pas quelque-chose de naturelle. Un, que peuvent bien vouloir des pandarens a des types comme eux ? Deux, connaissez-vous cette méthode d’assassinat ? Trois, connaissiez-vous cet apothicaire ?
- Je vais pas te mentir gamin, ces questions, faut les poser à ton oncle. J'étais le comptable de l'affaire. J'assurais l'intendance, la logistique etc... C'est ton oncle qui allait à la rencontre de Badalamento, qui passait voir les gars et faisait notre propagande. Mon frère c'était un type qui savait parler. Qui savait commander. Qui savait marchander. C'est pour ça que c'est lui qu'on a assassiné. Je ne sais pas pourquoi les pandarens ont attaqué et je ne sais pas qui logeait là-bas. Et pour ce qui est de la méthode, sûrement un truc inédit qu'il vient d'inventer. Peut-être que les pandarens ont souhaité ce l'approprier.
- C'est tous ce que tu peux me donner comme info ?
- Après la mort de ton oncle, on c'est tous perdu de vue. J'avais pas les épaules de mon frère. Et Badalamento nous a fait passé un message clair. Je pense que cette affaire n'a rien à voir avec le passé. Juste un crime superbement bien effectué.
- Croasse pense pareil.
- Qui ?
- Mon mentor. On est chargé de mener l'enquête pour la police. Ils pensent avoir à faire à du surnaturel.
- Ils vous filent leur boulot ? Quels glands ! Enfin bon, ton mentor à sûrement raison.
- Bon bah merci de m'avoir laissé entrer. On y va. Merci encore pour le thé. Je peux prendre les croissants ? Et avant que j'oublie, il ouvre son sac, pour toi papa un cigare et maman un petit bijou.
- Oh mais il ne fallait pas. Repasse quand tu veux avec ta copine. Toi tu sais choisir !
- Maman... Bon allez je vous embrasse bisous !
- Au revoir Madame, Monsieur !
- Au revoir les enfants !
- Au revoir gamin ! Kazakus et Rose repartent vers le temple.
- N'empêche, je pensais pas que tu oserais mentir à ton fils. Il essaie de te faire confiance et toi tu lui mens comme ça !
- Tu veux qu'il connaisse le même sort que mon frère Orlando ? Le même sort que ces pandarens ? Plus vite il s'éloignera de cette affaire mieux c'est. Moins tu en sais, mieux tu te portes. Je te rappelle comment on finit tous les potes ?
- La vérité n'est-elle pas plus protectrice ?
- Je trouve que trop de gens meurent dans cette histoire. Même Badalamento. »

Le soleil matinal se lève sur la ville portuaire. Les rues commencent à vivre. Les commerces rouvrent, le peuple commence à envahir les rues et la police commence ses rondes. Les navires de commerce affluent vers le port. Les mats sont si haut. D'en bas, on a l'impression qu'ils font la taille des montagnes au loin. Rose reprend confiance. Ils réempruntent le trajet de ce matin. Les rats ne sont plus là. Rose réalise que le père de Kazakus était un criminel. Que sa famille était criminel. Mille questions se bousculent dans sa tête. Mais elle n'ose pas. Mais quand même elle voudrait savoir. Kazakus sent son hésitation.

« Mille questions bouillonnent en vous n'est-ce pas ? Sur moi, ma famille. Je vous explique. Mon oncle et mon père géraient un groupe mafieux. Ils confectionnaient des potions qu'ils revendaient aux Dessoudeurs et au père de Don Han'Cho, Badalamento. La guilde des renégats. Malgré-tous mes parents essayaient de me donner le goût des études. Surtout ma mère. Ils ne voulaient pas que j'emprunte la même voie que mon père et son frère. Mais le déclic, c'est quand mon oncle a été assassiné. Une bombe sous sa calèche. J'étais chez lui à ce moment là et il partait en ville. J'ai entendu la détonation. Le voisin c'est précipité vers la carcasse de la calèche. Son corps était en mille morceaux. C'est là que j'ai comprit ce qu'était le crime. Depuis je porte sa bague, marqué de son sang. Pour ne jamais oublier. J'ai fui de la maison à 7 ans. Mon père avait peur que je le dénonce. Il m'a tiré dessus. J'ai vagabondé pendant 1 an. C'est durant un hiver terrible que Croasse me récupéra. À moitié mort de faim, de froid et de soif. J'avais une pneumonie. Je ravalais le sang que je crachais dans la neige pour boire un liquide un temps soit peu chaud. Il m'a sauvé la vie. Il m'a traité avec des plantes, m'a nourri. Et m'a prit sous son aile. La guilde c'est dissoute très rapidement après. Je ne sais pas ce que sont devenus les autres membres. Je ne pardonne pas à mon père ce qu'il a fait. Mais il semble être en paix avec son passé. Et m'a accueillit convenablement. Peut-être pour éviter toute vengeance.
- Il avait un ton si protecteur. Je pense qu'il admire votre parcours. Ils espéraient faire de vous tous sauf un criminel ? Eh bien ils ont réussit. Ne voyez pas le mal où il n'est pas. À son âge, comment peux-t-il encore vous en vouloir. Vous êtes un adulte désormais.
- Peut-être. Sinon leurs remarques insistantes sur le fait que vous soyez ma « femme » ne vous on pas gavé ? Moi si !
- Oh non ne vous en faites. Je trouve ça drôle et attachant. Et il faut les comprendre. Vous revenez avec une fille dans votre barda après 11 ans. Ça devait leurs faire bizarre hi hi ! »

Ils ne s'en rendent pas compte, mais ils se tiennent la main.

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