[TAA] La Taverne des Auteurs Amateurs [TAA]

La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

Salut les gens vous en faites pas si je post rien, ou si je suis pas présent à 100./° j'écris toujours et je pense que je vais me lancer sur les soldat de la garde g'argent
Voilà ce que sa donne pour le moment ^^:

Elokh histoire d’orcs
Volume 1 : la fosse de Gadjetzan

Il faisait déjà chaud pour cette heure de la matinée, et les dalles en pierres, du boulevard de la citée du Hurlevent, rôtissaient mes semelles en cuir…ou du moins ce qu’il en restait. J’étais vêtus d’une toile en soie blanche, d’un pardessus brun, déchiré par le climat et mes conditions de vie, et revêtis sait un pantalon, si on peut appeler le misérable morceau de tissu gris qui recouvrait mes jambes de la sorte. J’avais également un chapeau bruns, troués par une balle de je ne sais quel calibre, que je conservais précieusement : il représentait beaucoup pour moi. La foule autour de moi me bousculait, tel un misérable coquillage balayé par une puissante vague, et semblait m’ignorer afin que je me sente le plus seul possible, du moins ce furent les conclusions que je tirais vis-à-vis de l’attitude déplorable des passants. Ils ne me reconnaissaient pas, et heureusement d’ailleurs, mais sous cet accoutrement anodin se cachait un travailleur acharné, victime de la société et des misérables lois que dictent les puissants. Mon nom est Elokh, et je suis un flingueur. Du moins je l’étais il y a peu, car aujourd’hui je ne suis qu’un déchet, un moins que rien, une engeance vivante, une misérable ordure qui parasite la société. Je pensais pouvoir trouver du travail dans la cité du Hurlevent, mais voilà que je dois me nourrir de rats et dormir caché des autres, en contrebas d’une ruelle ou des videurs se retrouvent pour discuter, près d’un bar. La seule personne m’aillant adressée la parole est un barman, ma fois très amical. Il a eus pitié de ma misérable personne, et ma gentiment tendus une chope pleine d’eau, avant que je ne me fasse sortir par un maudits motard à tête de worgen. Je disais donc qu’il faisait chaud, et que j’étais balloté par la foule. J’avançais, la tête basse, le regard vide, l’esprit fatigué d’exister : j’étais un spectre ambulant, un mort encore en vie…oui, j’étais un honnête travailleur, victime de la suprématie de ses supérieurs, oui, j’étais moi, une personne aimant son travail, déchus par un stupide orc, tout aussi passionné que moi par la filière, mais qui en plus de d’adorer cela, travaillait gratuitement. Je me dirigeais vers une auberge, plutôt familiale, et j’y pénétrais l’air vague, à demi-mourant. Je poussais la porte d’entrée et fus accueillis par un silence de mort, aussi pesant que le cent vingt cinquième vers d’alcool durant une soirée bien arrosée. Les clients me dévisageaient et j’entendais déjà dans mon dos des messes basses à propos de mon accoutrement. Un grand type se leva et me fit face : le worgen ! Il me flanqua un violent revers de la main qui me projeta à terre, et s’en suivirent coups et applaudissements, injures et encouragements, ainsi que des paris en tous genres. Ce paterne se répéta jusqu’à ce que mon agresseur se fasse stopper par une silhouette familière, elle aussi. Néanmoins je m‘évanouis, la faute à une droite très bien calculée, avant que mon sauveur n’eusse le temps de l’arrêter.

À mon réveil, ma foi fort douloureux à cause des plaies et des bleues conséquent sur ma peau meurtrie, un Tauren d’une quarantaine d’année se tenais assis devant moi. Il portait une chemise blanche aux manches retroussées, et un pantalon en cuir teint en bleu, retenus par une épaisse ceinture en cuir, elle aussi. Il me regardait d’un air fatigué, vieux et blessé : on aurait dit qu’il était triste…je ne tarderais pas à apprendre que s’était véritablement le cas. Il parla d’une voix douce et mélancolique : « Vous cherchez vraiment des ennuis, Elokh forge-grenaille. Des gens vous chercheraient-ils ? » Me dit-il, tout en se levant en direction d’une table sur laquelle étaient disposées médicaments, bandages et tissus nappées de sang.
- Teuh, teuh ! Pas exactement. Je suis, bien au contraire, celui qui cherche des gens, ou du moins, teuh, teuh, un travail.
- Vraiment ? oh, quelle agréable surprise, je suis justement à la recherche d’une personne pouvant m’assister.
- Comment vous appelez vous ? demandai-je entre deux cracha de glaires.
- Baine forge-sabots, le dernier de ma lignée. J’imagine qu’une autre question qui vous brule les lèvres est : comment se fait-il que je connaisse votre nom ? N’est-ce pas ?
- Vous m’ôter les mots de la bouche, mon cher Baine. Répondis-je, curieux.
- Sachez simplement que je le sais, s’est tout…et s’est mieux comme ça. Répondit mon sauveur.
Le Tauren s’assit péniblement sur un tabouret en face de la table, et entrepris de se bander le bras.
- Que vous est-il arrivé au bras ? dis-je l’air confus, avant de recommencer à cracher du sang.
- J’imagine que vous ne pensez pas que le foutoir qu’il y a eus hier, s’est résolu en un claquement de doigts.
- Ils vous ont frappé…pourquoi m’avoir sauvé ?
- Vous me devez un verre d’eau, et vous me le rendrez, je vous l’assure.
- Je vous parle sérieusement, Baine. Répondis-je d’une voix très protocolaire.
- Vous voulez savoir la vérité ? la vraie, la seule l’unique ?
- Oui !
La créature se leva, et s’accroupis devant moi. Il paraissait encore plus massif qu’avant. « Si je vous parle des diablotins, vous savez à qui je fais référence ? » dit-il en chuchotant.
- Les entourloupeurs des bas-fonds ?
- Exactement, et j’ai pour mission de les exterminer.
- Qui vous en à charger ?
- Y a-t-il besoin d’un ordre ou d’un maître pour venger la mort de sa bien-aimée ? dit le Tauren, l’air triste.
- Oh, teuh, teuh, je suis…je suis vraiment désolé. Comment s’appelait-elle ?
- Il vaut mieux que nous sessions de parler. Je suis navré, il me faut redescendre, je dois ouvrir. Dit-il avant de s’empresser de sortir de la pièce, aussi prestement que possible, me laissant seul avec les bruits de la rue qui filtraient par une petite lucarne au plafond.
Quelques minutes passèrent, durant lesquelles je songeais à Baine : « Pourquoi ne répondait-il pas correctement ? Pourquoi m’avait-il parlé des entourloupeurs des bas-fonds ? Tant de questions qui restaient sans réponse. Il fallut attendre une bonne heure, avant que je n’arrive à me redresser, et à poser un pied hors de mon lit, ou du moins des trois planches de bois masquées par un drap en soie blanche. J’inspectais la pièce, de long en large, à la recherche d’une petite information qui pourrait m’aider à retrouver mes esprits. La pièce était sale, ancienne et mal entretenue. Le bois empestait le moisi, et une odeur de vieille bière trônait dans l’air. Je ne tardai pas à comprendre que je me trouvais, ni plus ni moins, dans la chambre du gérant de l’auberge dans laquelle j’avais mis les pieds hier. Je me mis en devoir de m’habiller, jusqu’à ce que je réalise que mes habits avaient disparus, et qu’un monticule de vêtements avait-été soigneusement dressé, sans doutes à mon intention. Une fois en tenue convenable, je poussai la porte qui donnait sur un long couloir qui débouchait sur une autre porte, d’où s’échappait lumière et bruitages gaie et festifs. Mais à peine avais-je mis un pied dehors, qu’une voix m’interpella. « Eh, le flingueur, à votre place je resterais dans cette chambre » me dit une silhouette massive et grande, du fond du couloir. Le mystérieux personnage sortit de l’ombre, dévoilant un corps d’homme loup, tenant une pipe dans ses mains. Le worgen avait les cheveux bien coiffés et me regardait de ses yeux d’un jaune persan. Je reculais d’un pas, il avança d’un autre. Il reprit « elle s’appelait Eloïse » avant de disparaitre comme un mirage. Il s’écoula un bon nombre de secondes, durant lesquelles je restais figé, fasciné et terroriser à la foi par l’étrange vision que j’avais eus. « Je devrais me reposer, je suis vraiment trop fatigué » pensais-je tout haut. Je rebroussais chemin, et me recouchais dans le « lit » de Baine. Je m’endormis dans ce qui me sembla un sommeil profond.

Elle était là, devant moi, cette merveilleuse jeune femme, dans une robe aussi royale que festive, dorée avec de l’or et des saphirs. Elle avait les cheveux blonds, les yeux d’un vert émeraude, en bref : un visage d’ange, qui ravissait les pupilles de n’importe quel être qui le contemplait. Elle était de corpulence moyenne, avait de léger bras au teint rosé légèrement bronzé. Son corset laissait paraitre une magnifique poitrine, qui en émerveillerais plus d’un (à commencer par moi), et sa robe masquais une taille au courbes parfaites. Ses jambes étaient couvertes par le bas de la robe, seuls paraissaient ses pieds, nus et innocents. C’était là une vision de plus gratifiante qu’il m’est été donné de contempler. Le paysage, derrière elle, laissait paraître un champ, paisible et reposant, ou batifolaient enfants et fermiers. C’était apaisant de contempler cette femme et cet endroit de rêve. Un sifflement se fit entendre, et puis plus rien. Me regard était levé vers le ciel, qui eut l’air de s’assombrir, laissant la place à un ciel gris d’où s’échappais une aura rouge sang. Quand mes yeux se reposèrent sur la femme, elle était toujours debout, mais une flèche d’archer planté en plein cœur. Elle s’affaissât devant moi. Je voulus la sauver, mais mes jambes refusèrent de bouger : j’étais paralyse. Mes yeux se glacèrent, rendant ma vision brumeuse et trouble. Tout mon corps semblait s’être figé ; j’étais devenu un véritable bloc de glace, une statue. Derrière moi, j’entendais des chevaux et des cris barbares. Les bruits s’accentuèrent de plus en plus, jusqu’à ce qu’un guerrier ne me traverse, littéralement, brandissant son épée massive en hurlant dans une langue que je ne comprenais pas. Bientôt, ce furent des centaines de milliers de soldats qui courraient devant moi, impuissant. La scène dura un dizaine de minutes, avant que tous les soldats ne soient passés. Au loin, l’aura rouge s’était intensifiée, paraissant dégouliner comme une goutte de liquide semblable à du sang.

Je me réveillais, fiévreux et transpirants. Mon corps tout entier était en sueur, et les draps qui couvraient mes muscles encore meurtris par les coups de la veille, étaient aussi collant qu’un limon résonnant. Puis, se fut le choque : le même worgen qui m’avait parlé dans le couloir se tenait devant moi, les bras croisés, la pipe en bouche, ses cheveux toujours aussi bien coiffées. Il s’assit sur un tabouret, disposé à la hauteur du lit. Il toussota. « Se trous est toujours aussi moisis ! Ce vieux con ne feras-t-il donc jamais le ménage ?! Et vous, ça va ? Vous sembliez troublé par vos rêves. »
- Vous ne croyez pas si bien dire… répondis-je timidement, tout en essuyant la sueur sur mon front à l’aide de mon bras.
Un silence pesant s’installa dans l’air, ce qui rendit l’atmosphère vaporeux et troublant.
- Je vous fais à ce point de l’effet ? reprit le worgen.
- Que voulez-vous dire par là ?
- Si j’ai bonne mémoire, je me souviens vous avoir dit de rester dans cette chambre. Je constate que vous n’en êtes pas sortis, signe que je vous ais influencer. De plus, je sens que vous transpirez de plus en plus depuis que vous m’avez vu, et ne rejetez pas la faute sur vos habits, ils ne modifient en rien votre état, déjà déplorable si je puis me permettre. Fit le worgen, tout en m’analysant de plus près.
- Comment vous appelez vous ? demandais-je entre deux reniflements de morve, toujours autant transpirant.
- Hum ? Oh, pardon, votre état est si pitoyable que j’en ai oublié les convenances : Starwolfen, pour vous servir.
- Vous êtes ? répondis-je méfiant.
- Il n’y a pas vraiment d’adjectif correcte pour me qualifier, mais disons que je suis un enchanteur, ou un sorcier s’est comme vous voulez. Répondit le worgen tout sourire.
- Vous ne seriez pas amis avec l’autre barman ? des fois que.
- Vous êtes perspicace ! j’aime ça. J’imagine qu’il vous a déjà fait par du fait qu’il recherche un « associé ».
Je fis oui de la tête, m’interloquant de plus en plus.
- Si vous voulez un conseil : acceptez, personne ne veux de vous dans cette foutue ville de corrompus. Reprit l’homme loup.
- Comment le savez-vous ?
- Je vous observe depuis votre arrivée ici, soit près de deux semaines, et jamais personne n’a été aimable avec vous. La seule personne est se chère Baine forge-sabots. Alors comment pouvez-vous doutez encore de notre loyauté ?
- Il n’est pas question de loyauté mais de confiance. Fis-je de sèchement.
- Comme vous voulez, pour moi c’est la même chose.
- Qu’importe, je m’apprêtais à accepter.
- Formidable ! répondit le worgen tout en se levant.
Il me regarda de haut et me tendis la main. Je voulu m’en saisir, appuyant très légèrement sur le lit en pensant qu’il me retiendrait, mais il hotta son membre très vite, et je m’écrasais à terre.
- Ne faites confiance à personne, croyez moi. dit-il tout en sortant de la pièce.
- Ben voyons…

J’étais moins fiévreux que quand je m’étais réveillé, mais mes membres étaient toujours aussi engourdis. Tant et si peu de choses s’étaient passées en une journée, qui m’avait l’air d’avoir duré une éternité. Et puis il y avait ce mystérieux rêve, qui me tourmentait toujours autant.
- Eh bien vous venez, le flingueur ? me dit Starwolfen du bout du couloir.
J’accélérais le pas et me dirigeais vers la sortie, du moins se furent ce que mes jambes firent. Intérieurement j’étais encore trop fatigué pour me mouvoir correctement. Le worgen poussa la porte, et me fit signe de rentrer. La pièce était beaucoup plus vivante que je ne l’aurais pensé ; en effet, de nombreux elfes festoyaient gaiement à une table, l’un chantant d’une voix aussi mielleuse qu’harmonieuse, l’autre trop occupés à manger l’épaisse et juteuse pièce de viande bien cuite qui se trouvait à ses côtés. À une autre table, plusieurs nains se racontaient des histoires en tous genres, récits d’aventures et légendes, fables et contes. Baine se trouvait au bar, et servait deux choppes généreuses de bière à deux vieux orcs, me vus et me fis signe de le rejoindre. Mais toutes ses festivités furent interrompues brutalement par un worgen qui m’était familier : le scélérat qui m’avais bourré de coups la veille. Je n’étais pas en mesure de me défendre, car n’aillant rien avalé de la journée, trop occupés à dormir et à me perdre dans de sombres pensées et des réflexions toujours plus complexes ou étranges, mes forces m’avaient abandonnées et je peinais à tenir debout. Malgré la faiblesse de son adversaire, l’homme-loup se précipita sur moi, rugissant et toutes griffes dehors. « S’est donc ici que tu te cachais misérable clochard ! Je vais t’étriper et livrer ton cadavre à mes bêtes !!! » Beugla-t-il. Ses bras longs et ses mains puissantes et griffues m’auraient broyé si Starwolfen ne s’était pas interposer. Il le saisit par la mâchoire l’envoyant s’écraser tête la première contre le parquais. Le worgen tentât de se relever, mais Starwolfen le saisit par la jambe, le souleva, et lui asséna un violent coup en plein ventre. La bête tomba à terre, sonné et mal en point. « Non, non ! Pitié Star, je t’ai rien fait. C’est sa faute, se maudit orc ! Je supporte pas ses raclures à la peau verte ! Ce sont des ordures, des créatures maudites ! Je t’en supplie Star, ai pitié de moi ! » Dit le worgen, implorant la bienveillance de Starwolfen. « Tu mériterais de boire le sang de Manoroth, toi aussi, pour comprendre ce que cela fait de vivre avec ça » dit Starwolfen. Mon sauveur lui saisit la jambe, et la poussa violement contre sa poitrine. Son genou se serait en temps normal plié, mais le mouvement fut si brusque et brutal, témoignant de la force implacable du worgen, que la jambe de la créature se cassa telle une brindille, lequel hurla de toutes ses forces, la bouche grande ouverte. Starwolfen se saisit de cette occasion inespérée, pour lui saisir la glotte et l’arracher de toutes ses forces. Le pauvre worgen agonisant se noya dans son propre sang, aux yeux de tous. Starwolfen regarda toute la salle et parla d’un air moqueur. « Y a-t-il présentement d’autre volontaires. Baine, fait venir quelqu’un pour faire débarrasser le plancher à ce misérable ! Et qu’est-ce que vous avez à me regarder de la sorte ?! Allons vermisseaux ! Activez-vous et plus vite que ça ! ».

Star se rapprocha du comptoir ou Baine regardais le corps de la victime avec horreur, littéralement paralysé. « Eh bien ? Ça n’arrive jamais ce genre de trucs ? » Dit le worgen l’air de trouver cela normal. « Il y a déjà eus des bagarres, mais je n’ai jamais eus un cadavre dans mon établissement… » Lâcha Baine, choqué. « T’en fait beaucoup pour pas grand-chose, tu verrais ce qui se passe à Gadjetzan, s’est très communs ce genre de scènes » reprit Starwolfen. « A Gadjetzan peut-être, mais là nous sommes dans la cité du Hurlevent, et pas dans un vulgaire trou de brigands ! » répondit Baine, furieux.
- Ose répéter encore une fois que Gadjetzan est un trou de brigands et je t’étripe vivant ! rétorqua Star.
- Gadjetzan n’est qu’un trou de pouilleux et de merdes comme toi ! Regarde-toi ! on dirait plus un assassin qu’autre chose. Beugla Baine.
Un silence lourd s’installa.
- Je suis un pouilleux, moi ? demanda Starwolfen d’une voix basse et contrôlée.
- Pire. Tu n’es rien, pas même un « justicier »…
- Parfaitement ! je suis un justicier ! et remercie ma bonne foi de ne pas t’avoir déjà étripé ! ta misérable couenne ici présente, ta chair d’ivrogne, ton sang d’enfoirés, tout ce que tu portes en toi aujourd’hui, rien ne serait la sans moi ! Ta mère était une salope, mais toi tu es pire ! rugit violement Starwolfen, prenant Baine par le col de sa chemise blanche, tachée d’alcool.
- Ma mère n’était pas une salope ! beugla Baine, à son tour.
- Ta mère était une salope, une prostituée, et ton père un enfoiré, et toi tu n’es que de la chair à battard, une vermine, une ordure !
- Retire ce que tu viens de dire, Starwolfen ! répliqua Baine.
- Baine Forge-sabot !!!! Me dires son aussi vrai que la vérité elle-même, vous le savez ! cria Starwolfen.
- La ferme !!!!! »La ferme !!!!!!! La ferme !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! cria Baine, perdant la tête peux à peux.
- Sinon quoi ?!!! rétorqua Starwolfen furieux.
Le sang de Baine ne fit qu’un tour, il sortit un couteau de sa poche, et le planta violement dans la poitrine de Starwolfen. La lame transperça sa cage thoracique, et un jet de sang jaillit subitement, aspergeant Baine. « Baine ! Arrête ! » S’écria un nain. « Immobilisez le, sinon il va le massacrer ! » dit un elfe, sortant un corde de son sac. Les clients se jetèrent sur le Tauren incontrôlable. « Lâcher-moi misérables ! » rugit Baine, se débâtant de toutes ses forces.

La lutte ne dura que quelques secondes. Bientôt la silhouette de Baine se dessina, plaqué contre le sol, reniflant et beuglant de toutes ses forces, bloqué par bon nombres de nains, pendant que des elfes lui ligotaient les pieds. « Ont vas pas tenir longtemps ! » s’exclamèrent deux nains, repoussant la force phénoménale du Tauren. Je me munis d’une jarre et m’approchais de Baine, toujours aussi hors de contrôle. « Désolé Baine » dis-je tout bas. Je brandis la jarre et la brisa violement sur le crâne de Baine, l’assommant brutalement. Les assaillants lâchèrent prise, et ne tardèrent pas à rejoindre Starwolfen, appuie contre le bar, le regard fiévreux et le corps tremblant. Je les rejoins et me munit d’un torchon humide. « Tien bon Star ! » dis l’un des deux nains, les yeux pleins de larmes. Je voulus penser la blessure du worgen, mais ne tardais pas à contempler l’étendus du désastre : la chair avait-été coupée et la blessure était très profonde. Par on ne sait quel miracle, Starwolfen respirait encore. « T’inquiète, je vais…je vais bien. » dit Starwolfen entre deux tremblements et respiration.
- Raconte pas de conneries, t’es blesser à mort mon con. Dégageons le passage. Appelez un toubib !!! s’écria un gnome.
Je voulus sortir de l’auberge, mais fut devancé par un elfe. « Vous êtes mal en point vous aussi. Avec moi ce sera plus rapide. » Dit-il avant de disparaitre dans une rue noire de monde malgré l’heure tardive. Je rejoins la foule agglutinée autour de Starwolfen. « Que fait-on de l’autre idiot ? » dit un des nains en pointant du doigt l’autre worgen baignant dans une mare de sang, les yeux blancs et le corps vidé de son âme. « Te préoccupe pas de lui, son compte est bon, ont peux plus rien pour lui, il a clamsé depuis belle lurette » répondit un elfe, changeant de torchon, l’autre étant trop enduit de sang déjà coagulé. « Je vais bien les gars…je vais bien… » Toussa Starwolfen. « La ferme ! Économise ton oxygène idiot ! » Dit le gnome en allant scruter la porte, à la recherche de l‘elfe et de leur médecin.

Je me sentais impuissant. Je m’accroupis devant Baine, et tentait tant bien que mal de le soulever, en passant le bras du Tauren sur mon épaule. Mais le poids de l’individu, couplé avec mon état lamentable rendait la chose encore plus complexe. »Eh, l’orc ! Allez chercher de quoi faire un bandage dans la réserve, c’est la porte au milieu du couloir ! » Beugla l’autre nains, tout en pressant avec son linge mouillé sur la blessure pour stopper l’hémorragie. Je ne me posais pas de question une seule seconde, et laissa tomber le corps de Baine au sol, avant de courir, du moins ce fut ce que je tentasse de faire, le plus vite possible à la réserve. J’arrivais devant la porte, mais cette dernière était fermée. Je me mis en devoir de la forcer, mais à peine la première charge était passée que le bois pourris de la porte céda en un fracas assourdissant. Ne se souciant même pas des dégâts, je pénétrai dans la réserve et tentai tant bien que mal de repérer du tissu autre chose qui pourrait servir à panser la blessure de Starwolfen. Même depuis la pièce ou je me trouvais, on pouvait entendre le pauvre worgen rugir de douleur : il n’en avait pas pour longtemps. Je perdais espoir, quand soudain je repérai un vieux rideau. Je ne réfléchis pas, le pris et courus le plus vite possible vers la pièce principale. Le tissu était poussiéreux et ancien, à moitié rongé par les mites, mais il constituait un excellent bandage provisoire, et sa longueur faisait que l’on ne devrait pas le changer très souvent.

L’elfe courait à perdre haleine dans les rues, scrutant les pancartes, les écriteaux, et même les gens, à la recherche désespérée d’un médecin, ou d’une personne pouvant sauver Starwolfen. Des larmes commencèrent à couler sur ses joues. « Tiens bon Star, ont vas te sauver ! » pensait-il. Il doubla la vitesse, grimpa une échelle qui menait à un toit, et continua son chemin sur les chaumières. Il n’avait plus de souffle, l’air le faisait souffrir, sa trachée le brulait, sa salive semblait s’en être allée, et pourtant il continuait à courir malgré la douleur grandissante. Il avait comme un poignard planté dans le cœur, qui s’enfonçait peux à peux plus profondément. Chaque minute comptais. Il trébucha sur une poutre posée sur le sol, masquée par la nuit noire. Cette dernière le fit tomber du toit, et l’elfe vint se fracasser contrer le sol. Il détruit les poutres en bois sculpté de trois balcons, avant de s’esclaffer contre la roche dure des pavés de la rue, aux milieux des passants. Un nuage de poussière l’englobait. « Lève-toi idiot, dépêche-toi !!! » se dit-il intérieurement. Impossible de se mouvoir : sa jambe étaie cassée. Un homme en armure traversa le nuage de poussière et vint s’agenouiller devant l’elfe. « Ça va mon garçon ? » lui dit-il.
- L’auberge du « pourpoint d’argent ». il faut que je trouve un médecin, et vite. Répondit l’elfe d’une voix faible et engourdie.
Un fracas se fit entendre au-dessus de l’homme et de l’elfe, avant qu’une épaisse poutre ne transperce à son tour le nuage de fumée, s’écrasant sur le pauvre elfe déjà meurtri par sa chute. « Eh merde ! » dit l’homme en soulevant la poutre en bois.
- Il s’est évanouis les gars ! venez le chercher ! reprit-il.
- Qui ça ? demanda un autre homme en armure.
- Un elfe, Cancrela, viens le chercher, il est gravement blessé !
Cancrela s’approcha de l’autre homme. « Edwin, t’as rien toi ? » dit-il, inquiet.
- Je vais bien, mais grouille toi, il est vraiment pas en forme. Répondit l’homme en armure.
- Eh ! tu vas ou ?! demanda Cancrela.
- L’auberge du pourpoint d’argent, apparemment il y a un problème. Répondit Edwin avant de disparaitre dans la foule en courant.
- Et toi alors ? comment t’as réussi à tomber de si haut ? Quesque tu foutais là-haut ? demandas Cancrela à l’elfe.
L’elfe ne répondit pas : il s’était évanoui.
De leurs côté, Elokh et les autres bataillaient pour gagner du temps. « Quelqu’un voudrais pas aller chercher ce foutu médecin ?! Dans une heure s’en est fini de se con ! » Dit le gnome.
- Eh, vous le flingueur, vous ne voulez pas aller chercher cet idiot de Braygan ?! reprit l’être vert.
- Braygan ? vous voulez parler de l’elfe ? demanda Elokh.
- Oui ! grouillez-vous ! répondit le gnome.

Elokh se rapprocha de la porte, mais une silhouette massive se dessina face à lui, lui barrant le chemin. Un homme en armure pénétra dans la pièce, lâchant un froid mortel dans l’atmosphère. Elokh s’arrêta. Il dévisagea l’homme en armure. Il était d’une carrure massive impressionnante, avait des cheveux gris, le visage vieux et ridés, l’armure ancienne et usée. Il avança droit sur Elokh, le contourna et s’arrêta devant la foule agglutinée sur Starwolfen. Le groupe s’écarta derrière le worgen blessé. « S’est Edwin Sang-de-bœuf ! Le chef de la garde ! » S’exclama le gnome. A ses mots une pagaille royale s’installa. Tous voulurent sortir, se réfugier dans la réserve, se protéger de l’être qui se trouvait devant eux. Edwin sortit une dague et l’envoyât dans le dos d’un nain. L’arme trancha la chair du pauvre nain, et s’incrusta dans sa colonne vertébrale. Le nain s’écrasa à terre. Il commença à pleurer, suppliant le guerrier de l‘épargner. Ce dernier leva la lame sans la toucher, comme par magie, avant de la replanter dans le crâne du pauvre nain, paralyser à terre. Un silence de mort s’installa. Tous les fuyards se stoppèrent à la vue de l’orifice qui venait d’être commis sur un de leur frère. La masse se dressa devant Edwin. « Vous l’avez tué ! Enfoiré de chien ! » S’écria un membre de la foule.
- Et je vous ferais connaître le même sort ! Minables petits rebelles ! rétorqua le chef de la garde, brandissant sa lame, toujours sans la toucher, devant eux.
Un elfe se jeta sur Edwin en criant « Pour mes frères ! », mais il fut tranché en deux. Les deux morceaux se dispersèrent aux extrémités de la pièce. Une vingtaine de gardes pénétrèrent dans l’auberge, tous affichant fièrement leur épée devant le petit groupe. Elokh reçu un coup de garde dans la nuque, et s’évanouis. « Vous êtes tous en état d’arrestation ! » s’écria Edwin, la hargne bouillant dans ses yeux. Il se retourna vers Starwolfen, agonisant.
- Regarde-toi. Tu n’es qu’une ordure, un misérable rebut de la société ! Et aujourd’hui, JE mets fin à ton petit manège. Jamais plus la citée du Hurlevent, ni Gadjetzan, n’auront à souffrir de ta terreur, Starwolfen ! beugla Edwin.
- La terreur ?...Je ne vois qu’une seule…qu’une seule terreur, et s’est celle que VOUS avez installé, Edwin Sang-de-bœuf. Répondit Starwolfen, à demi-mort.
- La ferme misérable ! rétorqua Edwin, rageant de toutes ses forces.
- Les gars…je reviendrais vous chercher…et ont boiras à la santé de la liberté, et de Yävs…je vais vous sauver…vous inquiéter pas…dit Starwolfen en regardant le groupe qui avait tenté de le sauver.

Il leur adressa un dernier clin d’œil, avant de disparaitre dans un nuage de fumée rouge et un flash aveuglant. Edwin ne put rien faire et resta aveuglé pendant quelques minutes. Quand il reprit ses esprits, les gardes menottaient tous les occupants de l’auberge à leur arrivée. L’un deux s’approcha d’Edwin, timide et discret. Le chef de garde se frottait les yeux, mais sentis sa présence. « Dites-moi, soldat, que ce gredin de Starwolfen ne s’est pas échappés… » Dit Edwin d’une voix mal contrôlée et pleine de hargne.
- Mal…malheureusement messire, il s’en est tiré…
Le pauvre garde ne put terminer sa phrase qu’il fut saisit par la gorge. Edwin l’étrangla sauvagement et sans hésitation. « S’il…s’il vous plait... » Implora le pauvre garde impuissant, tentant désespérément de s’échapper des griffes de son agresseur. À ces mots, Edwin resserra sa poigne sur la gorge du garde, bloquant totalement la circulation de l’air. Il le tint pendant quelques minutes, avant de laisser son cadavre inerte et sans vie retomber au sol. Il s’approcha d’une table et la brisa violement en morceaux, à l’aide de son unique poings gauche. « Ahhhhhhhhhh !!!!!!!!!!!! Maudits sois-tu Starwolfen !!!! » rugit il en fracassant le mur de l’auberge de ses deux poings, qui éclata en morceaux à certains endroits.
Je ne sais pas combien de temps je suis resté endormis, mais à mon pénible réveil, j’étais enfermé dans une cellule mouvante, avec trois autres individus qui m’étaient familier. L’un d’entre eux était le fameux gnome. Il était vêtu d’une toile beige et sale : c’était le symbole des prisonniers dans la cité du Hurlevent. La même tenue s’appliquait aux deux autres personnes qui me côtoyaient : un nain et un elfe. Je ne tardais pas à me rendre compte que c’était mon cas, aussi. La cellule bougeait énormément et nous étions ballotés dans tous les sens. Mon dos me faisait mal, et j’avais une faim de loup. Il n’y avait pas une fenêtre, mais juste une lampe pour nous éclairer. Le gnome me regardait d’un air mauvais, quand à l’elfe, il tentait désespérément de consoler le nain qui pleurait à chaude larmes. « Dans quel merdier je me suis encore embarqué ? » pensai-je tout haut.
Et au lieu de me foutre des vents, donnez-moi votre avis !^^ Je l’ai déjà dit et je le répète : c’est important pour moi. ^^

Et bonne année !
Bon mon ordi est chez mon informaticien, je vais pouvoir réparer mon clavier et son plantage ^^
J'ai terminé mon histoire :)
Je l'ai faite courte et simple.
Citation de DarkSkywalkerJ'ai terminé mon histoire :)
Je l'ai faite courte et simple.

J'ai beaucoup aimé. L'histoire est sympathique, enfantine sans pour autant être gnangnan, l'humour est parfaitement dosé, le fan service (la scène avec hearstone est juste magique, j'était plié de rire ^^) est superbe, le tout très bien écrit. C'est de loin l'un des meilleurs textes que j'ai pus lire depuis que j'ai découvert le forum. ^^ Un grand bravo à toi DarkSkywalker, j'ai passé un très bon moment en lisant ton histoire.
Et sinon un avis sur mon histoire en court d'écriture (que je sache si mon récit est catastrophique ou si il est potable^^) ?
Citation de TrollandGoblinEt sinon un avis sur mon histoire en court d'écriture (que je sache si mon récit est catastrophique ou si il est potable^^) ?

J'aime beaucoup ton histoire :)
Je trouve que tu mets super bien en valeur le moment ou Edwin tue le garde, je m'y suis vraiment cru à ce moment là et j'ai ressenti la haine de Van Cleef depuis mon ordinateur. Sinon le texte est pour moi très bien écrit et agréable à lire :)
un gros gg et je suis impatient de voir tes prochaines histoires ;)

Un seul truc qui a vraiment fait saigné mes yeux :
« Tiens bon Star, ont vas te sauver ! » pensait-il.
Sinon est ce que l'un de vous a une proposition a me faire quant a ma prochaine histoire ? :)
Citation de DarkSkywalker
Citation de TrollandGoblinEt sinon un avis sur mon histoire en court d'écriture (que je sache si mon récit est catastrophique ou si il est potable^^) ?

J'aime beaucoup ton histoire :)
Je trouve que tu mets super bien en valeur le moment ou Edwin tue le garde, je m'y suis vraiment cru à ce moment là et j'ai ressenti la haine de Van Cleef depuis mon ordinateur. Sinon le texte est pour moi très bien écrit et agréable à lire :)
un gros gg et je suis impatient de voir tes prochaines histoires ;)

Un seul truc qui a vraiment fait saigné mes yeux :
« Tiens bon Star, ont vas te sauver ! » pensait-il.

Alors étant nul au plus haut point en orthographe (je pense que ça s'est vu^^), j'ai, en effet quelques lacunes. Raison pour laquelle, et je me sens bien idiot, crois moi, je te pose la question suivante: qu'est ce qui joue pas dans la phrase ?^^ J'ai le pressentiment que je vais pas tarder à me sentir débile d'avoir posé cette question, mais pour

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