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La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

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Le poulet furieux épisode 0 : La fin du commencement

Quelle vie n'est-ce pas ? Seigneur d'un domaine immense, une population, que dis-je, un peuple à guider ! Un peuple qui se rassemble autour de son auguste personne. Un peuple, prêt à le défendre pour ce qu'il représente, l'espoir ! L'espoir qu'un jour ils puissent... Oui, enfin j'aurais du utiliser le passé composé. Oui, vraiment. Bon commençons par le commencement comme le dis le proverbe.
Gallus gallus domesticus est le nom latin mais tous aussi scientifique de ce qu'on appelle généralement, attention ! C'est un nom vernaculaire ambigu donc il peut être difficile à prononcer, qui s’emploie pour désigner des galliformes soit : Poule. Bon comme notre sujet d'aujourd'hui possède des... nous l’appellerons : Poulet. Bon comme je suis sympa je vais appeler pour plus de facilité : იოსებ ბესარიონის ძე ჯუღაშვილი. Bon restons sur Georges ok !
Alors Georges, je vous le décrit. C'est un poulet vivant dans un poulailler de Gadjetzan, une cité balnéaire. Ou portuaire, mais comme ça rime je savais pas trop. Georges vivant au milieu de ses compères et mesdames avait un but, qui illuminait sa vie, celui de remplacer maître coq. Il a été emporté par un accident terrible. Je vous passe les détails sincèrement. Georges était fière de son rôle.
Enfin, il donnait un sens à sa vie. Et pensait qu'il pourrait enfin approcher Вера Игнатьевна Мухина... Julie ça vous va ? Il espérait que Julie, lui porte attention, à lui ce terrible gaffeur. Chaque fois il était à deux plumes, puis, ben voilà quoi. Julie, elle était douce et gentille, elle rêvait de voir le monde au-delà de ce poulailler. Voir les montagnes lointaines, et en visiter ses secrets. Aventureuse, la vie tranquille à pondre lui est aussi ennuyeuse que de regarder les bateaux au loin dans l'horizon. Georges, aussi gringalet qu'intelligent, est plus pantouflard.
Une vie cadrée lui suffit. Pourquoi aller aussi loin ? La vie est trop précieuse. Prudent comme tous, il ne néglige rien et ne fonce jamais tête baissée dans ce qui pourrait être considéré par ses calculs aussi savants mais néanmoins aussi utiles que la question suivante : «  Est-ce que tu faire coin-coin quand tu me suces ? ». Je m'égare dans mes subtils pensées là. Georges imaginait que Julie, (re)commencerait à revenir près de lui ! Mais combien de chances lui a t-elle donnée ? Beaucoup. Même si elle l'apprécie en tant qu'individu, car c'est le seul à avoir lu les prophéties de Morgl, il est bien austère selon elle.
Tiens il commence à faire sombre, déjà la nuit ? Mais il à peine l'aube ! Déjà partit ? Sûrement un nuage... Encore, mais laissez ces poulets tranquille avec leurs soleils mer...credi j'essaie de conter une histoire là, vous dérangez !
Mais, une main en sort ! « La prophétie de Morgl est vrai ! Nous montons tous au ciel ! Mais alors je devrais être... Mort !
- Calme Georges, dit Николай Федорович Ватутин, (Nicolas), ce n'est sûrement rien, tiens prends un bédooooooo... RATRAPPE-MOI GEORGES ! »
Là la panique prends le poulailler, des mains aussi vertes qu'immense s'en prennent à nos compagnons. Georges, est leurs coq. Il les surveillent et veillent à leurs bien-être. Il réfléchit à comment faire, puis MINCE, JULIE ! Elle tente de fuir ses horribles choses, que les anciens appelaient « marchands ». Il vit les caisses dans lesquels ses camarades se retrouvent enfermés. Cette fois-ci, tant pis pour la réflexion. « Je dois agir et vite » (il à le droit de ne pas respecter les droits d'auteurs).
Quelle vie n'est-ce pas ? Seigneur d'un domaine immense, une population, que dis-je, un peuple à guider ! Un peuple qui se rassemble autour de son auguste personne. Un peuple, prêt à le défendre pour ce qu'il représente, l'espoir ! L'espoir qu'un jour ils puissent... Oui, enfin j'aurais du utiliser le passé composé, parce que là, il à peine utilisable pour un poulet Gaston-Gérard. Aplati comme une crêpe. Après il a de la chance, finir en pâte à pizza est moins enviable. Bon bah l'espoir est foutue, puis comme c'est le seul intello à avoir comprit comment libérer les autres... Bon, bah à...
Vous êtes qui vous ? J'en ai marre on s'incruste toujours dans mon histoire, je suis pas la Hongrie, on me traverse pas sans autorisation !
Tiens il s'approche, de notre défunt camarade. Bon la danse est pas terrible. Tiens la gourde d'Astérix ! C'est de la potion magique Panoramix ? Il me réponds toujours pas, et ses messes basse me font flipper. Bah voilà qui s'en va, sans dire au revoir. Mais euh quoi ?
Georges se releva, ses forces revinrent peu à peu. Il a crut voir la lumière, blanche comme... bonne question tiens. Ses camarades n'en revenaient pas.
Georges n'était plus le même, sa force devint surpoulaine, dépassant tous ce que l'on peut imaginer.
Une seul flamme brûlait en lui, la vengeance. Sa colère devint divine. « Je jure sur mon honneur d'assouvir ma vengeance. » Il détruisit le grillage d'une seul aile. Il partit vers l'horizon lointain. Dans la forme il changea. Mais quelle est l'autre flamme qui s'agite en lui ? Qu'il tente pourtant de cacher au fond de son âme. Mais quelle que soit son histoire et ses choix, on ne peut fuir ce que l'on est.

IronOfdragoons


Le poulet furieux épisode 1 : Embarquement immédiat

Georges sauta sur le premier vaisseau qu'il aperçut, en espérant toucher du bois. Sur un navire, cela devrait aller je pense. Il se cacha dans une des nombreuses caisses que l'équipage ramène à bord. Terrible pavillon. Un crâne de perroquet, traversé par deux os de dragon, sur un fond noire comme la nuit. Cette coque en bois abritait tant bien que mal, dirait-on, hommes et marchandises du mieux qu'elle pouvais. Mais cette coquille protectrice était chères à ceux qui y vivaient, aussi bien sentimentalement que financièrement évidemment ! Ces hommes qui y vivaient avaient une peau modelé par les tempêtes, maladies et combats. Bras, jambes, yeux, tous pouvaient manquer à ces hommes, sauf le bonheur de la mer, de se laisser bercer par ses vagues, et se laisser conduire par ses vagues vers des horizons nouveaux et lointains évitant la monotonie de la terre. Georges, n'a jamais comprit ce sentiment chez Julie, il aurait bien du mal pour ceux qui vivent de cette façon.
Enfin il arrive à débarquer sur le navire, dans sa cale, précisément. Elle regorge de trésors ! Non pas volés mais achetés à l'hôtel des ventes de la ville. Bon d'accord, d'abord volés PUIS achetés ! Mais bon business is business non ? Combien de potions, d'armes et d'autres choses étaient entassés ici ? Comment le savoir ? Mais cela représente une fortune. Une sacrée fortune. Après s'être aménagée une cachette parmi tous ce bazar, il essaya d’observer le pont à travers les planches.
L'équipage n'occupait qu'assez peu d'intérêts dans ses observations. Il voulait connaître le grand manitou de tous ce bordel organisé.
« Cap'taine on lève l'ancre ?
- Vous souhaitez rester ici longtemps vous ? Je crois que non alors levez l'ancre petits bigorneaux !
- Vous avez entendu ! On hisse les voiles et on se casse bande décervelée !
- Monsieur Dantzig, veillez à ne pas oubliez que je suis seul, à pouvoir donnez des ordres de façon aussi injonctive, empoignant alors le pauvre bougre, alors veillez à tenir votre langue. »
Il le lâcha, le second s'éloignant de lui. Il savait quel homme il servait. Capitaine Kragg, un homme qui possède une mâchoire comme protège-épaules. Selon lui c'est celle d'un murloc géant des abysses, créature rare et dangereuse. Une reproduction en mousse, pour les autres. Sanguinaire, sans respect de la vie d'autrui, sans honneurs et avec une hygiène corporelle déplorable.
Georges dormait au milieu de la cargaison, mangeant exclusivement les biscuits de mer trouvé dans les tonneaux et buvant l'eau de la cargaison. Il a fouiller toute la cale, pas une seule trace de ses amis. Il pensait à Julie. Il pensait à chez lui. La nostalgie. Le flot des vagues le réconforte à peine, ces vagues calmes qui cognant avec douceur la coque du vaisseau, engendre une mélodie berçante qui a déjà charmé l'équipage. Mais dormir lui fait peur, penser à tous ceux qu'il a perdu, lui si prudent, aurait-il dû rester près des siens ? Il n'arrive pas à savoir. Lui si prudent. Mais avec de la prudence, on peut faire toute espèce d'imprudence.
Mais d'un coup, la fourmilière s'agite. Tous le monde court sur le pont, à la recherche de son sabre, peigne ou coupe-ongles (être présentable lors d'un abordage est un art).
« 45 degrés Nord et 35 Est monsieur Smith !
- Très bien Capitaine.
- Nous aurons ces imbéciles heureux sous peu, sûrement des colons ou aventuriers en route pour Gadgetzan. Je les espère riches. »
Que faire dans pareille situation ? Georges prends la décision la plus courageu... Euh non il se cache. Derrière les caisses de la Cabale d'ailleurs. Comme ça on sait où il est. Les premiers tirs s'effectuent, trouant les deux navires comme un vulgaire emmental. Georges faillit y laisser la vie si ses réflexes n'étaient pas aussi affûtés. Surpoulaine vous ai-je dis non ? Les grappins rapprochèrent les deux galions, au point de se coller l'un à l'autre comme pour un câlin, sauf que là, l'accolade sera moins amicale. Georges vit une occasion en or de s'échapper, passant par un trou creuser à travers la coque par l'un des boulets, il passerait dans l'autre cale et ainsi vérifier si ses amis n'y sont pas. Et se... ratatina la tronche. Non je rigole, pour une fois il réussit une action héroïque. Une fois dans l'autre cale, il chercha ses frères. Au sens large. Au dessus le vacarme était assourdissant. Les sabres s'entrechoquaient, le sang coulait entre les planches. Pas de câlins.
« GEORGES ! On est là ! »
- Vous êtes là !
- Pas tous non.
- Quoi ?
- Ils ont emmené les femelles sur un autre bâtiment, en direction de on ne sait où. Fais nous sortir de là.
- Vous inquiétez pas, j'ai un plan. Est-qu'il y a une barque ici ?
- C'est quoi une Barkque ?
- T'occupes j'ai trouvé. »
Enfin vites dit coco. D'abord il doit trouver la clé de la cage. Tiens encore des marchandises de la Cabale ? Pourquoi vendent-ils des potions à tous les « armateurs » de la ville ? Oui, même dans le situation la plus critique, il trouvent meilleur à faire comme réfléchir. Moi je m'en fiche, je sais plus comment faire. Bon, Georges chercha cette foutue clé partout, malgré tous il a repéré un plan ou se trouve indiqué les points stratégiques du navire accompagné d'un inventaire de ce dernier. Il mémorise le tous.
« Je vais chercher un bélier, j'arrive ! »
Mais juste avant de commettre l'irréparable, sa croisière coula.
D'un coup, tous s'arrête. Seul retentit le rire de Kragg.
« Les gars, fouillez cette cale, et trouvez de quoi réparer cette bicoque. »
Leur navire au fond de l'eau, autant prendre celui des autres, surtout qu'en plus ils ont donné leurs accord. Plus ou moins. Des pas s'approchent de la cale. Se cacher, inutile. Se battre, inutile, trop petit, à moins que.
«  Potion d'anthropomorphisme, à utiliser sur animaux, taurens ou démons. »
Tant pis pour les risques secondaires comme la perte capillaire. Il but d'une seule traite le breuvage. Dégueulasse.
« Bon cherche des planches, moi je vais voir si il y a pas à bouffer ici, ok ?
- Ok.
- C'est quoi ce truc ?
- Tarte ou pain ?
- Aucun des deux c'est possible monsieur...
- Georges, malappris, tous en lui donnant une tarte et un pain après tous il a pas su choisir donc autant lui donner les deux.
- Aler..., je ne peux écrire paf comme dans une bande dessinée.
- Cela ce passe entre nous deux Kragg maintenant. »
Tu sais Kragg lui pour l'instant, il est un peu comme un gosse insouciant, par contre, Dantzig s'inquiète que les deux lascars ne soit pas encore remontés. Il décide alors de descendre et de te les dresser comme il faut. Alors autant en dressage il est nul, autant en saut en hauteur il est performant.
Georges, avec la prestance d'un prince, arrive sur le pont médusé. Un poulet à taille humaine qui fait voler des hommes ! Autant qu'un dragon détruise Azeroth, et que des dieux se balade dans le cosmos en représentant le Mal on veut bien l'admettre, mais un poulet qui parle alors là.
Kragg, éteignant son cigare, croyant halluciner.
« Mon pote t'as choisis le mauvais Capitaine.
- Mes amis sont en bas, et toi tu es un obstacle à mes yeux.
- Donc tu veux taper tous mes hommes jusqu'à moi ?
- Oui.
- Mérite d'être clair, alors je te propose un truc mec, un duel, le gagnant gagne (exact Kragg, le BAC tu le passes quand ?) le navire.
- Le perdant ?
- La vie.
- Mérite d'être clair. »
Un cercle se forme autour des deux protagonistes. Pour plus de spectacle, évidemment on se bat à mains nues. Plus drôle comme ça.
L'orc se lança corps et âme sur le poulet. Georges, on ne sait pourquoi ne bouge pas. Pétrifié par la peur ? OUILLE ! Brûlant ce café merde ! Excusez moi, votre auteur arrêtera de boire trop de café pour raconter ses histoires.
On en était à... Oui, par la peur ? On ne sait pas, en tous cas Kragg vola, et chuta en mer d'un seul coup de poing. Son corps flotte encore sur l'océan calme paraît-il.
« Heu, on fait quoi maintenant ?
- Y a une barque là, vous la prenez, et vous dégagez ! »
L'ordre le plus expéditif de l'histoire. Un peu comme la chute non ?

Georges libéra ses amis, et prirent la direction vers une destination inconnue, pour retrouver les autres. Chacun put boire les fameuses potions d'anthropomorphisme. Ce fut ainsi, les premiers poulets marinées de l'histoire. Et leurs aventures ne font que commencer.

« Ce n'est pas la fin. Ce n'est même pas le commencement de la fin. Mais, c'est peut-être la fin du commencement »

Et vous camarade ? Que préférez-vous ?

The end ?

IronOfdragoons
Le Pilleur de Tombes

« Des traces de pas sont restées gravées dans le sable, dit la légende. Je ne sais pas si c'est vrai, mais la personne qui me l'a racontée est encore en vivant.
- Il habite où ?
- Là-bas, dans une ruelle plus loin. »
Il partit dans cette direction. Il cherchait des informations sur sur cette intrigue de l'histoire, ou comme l'appelle les locaux, « la malédiction de Anak'mura » Si il fut un petit roi en taille, il a réussit à marquer l'histoire de la région. Il voulait en savoir plus. Son trésor est jugée inestimable. Il entre.
« Rouah !
- Tais-toi un peu »
Le haut trotteur continua sa marche en silence. Ce désert était immense, mais je savais que dans cet endroit se cachait cette fameuse tombe. Tiens encore une tempête de sable. Mince, mon écharpe, ou est-ce qu'elle est ? Ah voilà. Les tempêtes ici ne pardonne pas. La mort étends ses bras à tous ceux qui ne s'y attendent pas. Les grains de sables vous tranchent la peau, et s'infiltrent dans la chair. Et vous paralyse. Synonyme de mort dans cette fournaise. Une fois la colère du désert finit, je calcule mon temps de trajet. Et mes réserves d'eau. Morbide. Il me reste assez pour revenir, au mieux fou à cause de la déshydratation. Rassurante perspective.
Après plusieurs heures sous un soleil aussi impitoyable que luisant, j'arrive enfin devant mon objectif. Il ressemblait à rien, ensevelis sous 20 000 ans d'histoires. Il va falloir exhumer le tous, au moins ma pelle sera rentable. Les anciens installait toujours une entrée en hauteur, pour faciliter les travaux des derniers étages. Maintenant, elle facilite le mien. Je me mis à creuser, et vers la tombée de la nuit glaciale, j'ai pu déterrer ma fameuse porte. Une inscription ancienne « À la gloire de celui qui dort ici, toi qui entre... » Le temps a eu raison du reste. Il fallait que j'entre. Pas le choix. Une nouvelle tempête se prépare au loin. J'accroche en vitesse une corde à un pilier, que j'attache ensuite à ma ceinture. Un simple fil peut vous sauver. Juste le temps d'allumer une torche et de pénétrer dans la gueule du loup que la tempête déferle. Elle prend la place qui lui est sienne dans ce désert, celle de reine.
L'obscurité est la première chose qui frappe dans ces tombeaux. Et cette étreinte. Comme si les âmes en peines qui l'ont creusé, taillé et mort durant les travaux, hantent encore les lieux comme attaché à ces lieux. Les figures picturales sculptées sur les murs racontent la vie du défunt. Mais certaines inscriptions sont plus troublantes, comme effacées, non pas par le temps, mais arraché et certaines portaient des marques de griffes. Terrifiant. Un courant d'air glaciale parcourut mon corps. Une brique se détachait du mur. Un signe, le caveau n'est pas loin. Il est juste derrière cette parois. Ma route se coupe en deux voies, l'une à gauche, l'autre sur la droite, en longeant le mur qui semblent m'être celui du caveau. Je ne sais pourquoi, mais mon instinct me pousse à aller à gauche. Aurais-je raison ou tort ? J'espère raison, sinon dans le cas contraire, je souhaite que ce soit rapide, ce serait royale.
Ce sentiment rencontré à l'entrée, s'amplifie, je peine pourtant à comprendre le vent. Il devient glacial. Un frisson me traverse, suis-je suivi ? Quand j'étais petit, dans le noir j'avais peur qu'un loup soit derrière moi, dans le couloir de l'étage. Pour me dévorer. Pourquoi ce souvenir me revient t-il ? Je me retourne, personne évidemment. Je chantonne alors une chanson. Une comptine d'enfant. Celle que chantait ma mère quand j'étais petit. Une larme coule. Repenser à elle me fait toujours cet effet. Elle me rappelle celle de mes enfants. Soudain, du sablé anciennement incrustée sur le mur s'écroule sur le sol. « Silence, ne trouble pas celui du détenteur des lieux » Puis j'aperçois une silhouette au loin, mêlée à une brume fraîche qui commence à s'emparer du tombeau. Je dégaine mon sabre. Mon bras ne tremblait pas. Le loup, cette peur me paralysait. Je sentais sa truffe sur mon épaule, Son haleine.
Cette silhouette, n'est qu'un cadavre prit au bout d'une lance, enfin ce qu'il en reste. Faire étant son but, il ne démérite pas de son salaire. Je continue dans cette brume, aussi épaisse que terrifiante. Cette étreinte est toujours là, tout aussi oppressante. Je me sens observé, Et cette inscription... troublante. Je reprends mon petit chant. Le vent, tous aussi glacial, devient plus insistant, je deviens fou ! « Chut, il veut son éternel » Je ne capte que quelques mots, enfin mon esprit. L'eau, c'est le manque d'eau.
Je sens sa patte sur moi, ses griffes, sa patte caresse lentement mon dos et descends, comme pour me marquer. Sa bave coule sur mon épaule. Puis dans la chambre au bout du couloir. Il est écrit « Démons fuit tous espoir de revenir d'où tu viens, Dieux ramener notre roi » Au moins c'est clair comme de l'eau de roche. Tous ce qui me manque. Je pousse la porte. Un lion me regarde, ses yeux scintillent dans le noir. Il me sourit, laissant apparaître ses canines affûtées. Le loup me paralyse.
Je pénètre dans le caveau. Enfin. Une statue, d'un des plus vieux dieux de la région se présente dans une niche simple. La tradition souhaite qu'on le prit à genou. Il est mon Dieu. Au moment où je pose mon genou sur le sol, une dalle s'enfonce. C'est alors que jaillit une lame géante, traversant latéralement la salle. J'ai eu chaud, le sang sur la lame a séché. Seul un croyant pouvais passer. Ou quelqu'un de très doué en gym. Malgré tous cette épreuve de foi me bouleversa. Je continue mon chemin vers mon destin. Il me faut cet or. Et de l'eau. Si possible. Je passe dans un nouveau couloir sombre, avec toujours ce petit vent gelé. J'ai soif. Cette étreinte me prend violemment au corps « Part, il est encore temps » Qu'entends-je ? « PART MAINTENANT » Des voix résonnent dans ma tête. « QU'ATTENDS-TU »
Le lion me regarde avec appétit. Les griffes me taillaient le dos. Mon sang coule, le loup le lèche avec envie. Le lion ouvre la gueule jusqu'au toit. « Tu paieras ton insolence » Le couloir devint obscurité. Ma torche c'est éteinte ? Ouille, au que non, elle brûle encore, je sens sa chaleur. Deux pépites rondes scintillent au loin. Je m'en approche, elles disparaissent. Puis une volée de stalactites, ressemblant à des lames de rasoir s’effondre sur moi. Les lames devient guillotine. J'arrive à percevoir un mince filet rouge au sol.
Je vous aime les enfants.
« AHH où suis-je ?
- Tu rêvais, et ronflait par la même occasion.
- Bien mais moi je souhaitais en savoir plus sur une légende, pas connaître mes problèmes respiratoires nocturnes.
- En quoi es-tu déçus alors ?
- C'était donc lui mon fameux pilleur ?
- La malédiction transforme ton âme en quelque chose de magique. Elle n'a aucune frontière, et traverse les différentes dimensions comme bon lui semble. Qu'as-tu retenu ?
- De l'eau !
- De l'eau...
- De l'eau !
- C'est tous ?
- Voyons rien n'échappe au grands explorateur, je ne suis pas un simple pilleur ! Tous en riant, il s'en allait acheter des provisions.
- Quelle est votre nom ?
- Reno Jackson et bientôt dans tous les livres d'histoires ! »
Si tu reviens je te raconterai sûrement la fin. Peut-être tes yeux, et ton esprit seront assez ouvert pour voir ce que tu aurais dû comprendre.
« C'est fermée votre « bar » ?
- Opium ou havane ?
- Opium.

« Rouah ! »
Il n'arrive pas à répondre, la soif le prend.
« De l'eau, j'aurais du prévoir plus d'eau.
-Rouah !
- Exact »
les Chroniques d'Erebus volume 1: "le piqueur de démons des mers"

Quand nous étions petits, mes frères et moi rendions souvent visite au vieux morg’l. Il nous racontait souvent des histoires, et parmi elles, une nous effrayais beaucoup plus que les autres : les piqueurs de démons des mers. Ces murlocs étaient de véritables légendes, des spectres héroïques, de véritables héros. Mais leur sinistre destin était tout autre. Ils étaient les victimes d’un misérable pacte, que le Kabale avait mis sur pieds. Cette organisation criminelle de Gadjetzan était connue pour sa perfide rie et sa cruauté, mais également pour sa puissance sans pareil. L’un de ses membres se nommais Verg’l queue-de-fer, et étais un murloc très puissant. En effet ce dernier était à la tête d’un groupe d’infiltration au service du vil et cruel Mal Ganis, et avais pour mission de percer le secret du spectaculaire mage Kazakus, et de sa magie tout aussi magnifique. Le démon avais chargé queue-de-fer de trouver les formules d’incantations utilisées par l’archimage et de les lui rapporter. Mais la kabale n’était pas seule cible ; en effet il visait également à prendre possession du territoire immergé de la baie de Gadjetzan, appartenant au murlocs. Son but ultime était de mettre fin aux jours de l’oracle Morg’l, et ainsi prendre le contrôle de la baie.

Le bataillon était constitué de fieffé guerriers murlocs, et parmi eux se trouvait le célèbre Barbinja, et la progéniture du vieux trouble-œil. Cette armée de poisson, assoiffé de sang, était prête à tout pour arriver aux sinistres fins du démon Mal Ganis. Mais la corruption atteint tous les cœurs, même les plus purs. À l’intérieur de ce régiment se trouvait mon père, amis avec Barbinja. Le lotus de jade, aillant appris le but des créatures au sein de la Kabale, proposèrent à Barbinja et à mon père de le rejoindre…ils acceptèrent. Ce fut le début de la fin de la mascarade de Mal Ganis. Queue-de-fer appris les agissements de mon père et de son compatriote, Barbinja, et décida de les punir : un combat à mort entres eux. Il ne révéla, contre toute attente, pas la trahison des deux compères à Mal Ganis…grave erreur.

Le lotus, par on ne sait quel miracle, fus mis au courant pour le combat, et choisi le plus prometteur, Barbinja, pour l’aider à gagner. En effet, la récompense à l’issu de ce combat était la suivante : « une fois le combat terminer, et le vainqueur proclamer, ce dernier pourras choisir le camp dans lequel il voudra se rendre ». Les deux futurs ennemis eurent le temps de se réunir autour d’une table, sous la surveillance d’Aya patte-noire et Queue-de-fer, pour discuter une dernière fois. « J’aurais aimé ne pas à avoir à faire cela. » dit en sanglots mon père.
- Voyons, saigne-poiscaille, je t’ai vu plus combattif. N’as-tu donc pas hâte que le combat ne commence ? L’occasion ou jamais de nous départager et de mettre fins à ce stupide dilemme de qui est le plus fort ! répondis cruellement Barbinja.
- Mais, n’avions-nous pas dit que nous ne nous séparerions jamais, mon ami ?! s’écria saigne-poiscaille.
- Il n’est plus question d’amitié…il est question de mort. Ce soir, tu goutteras à ma haine, ce soir, tu diras adieux à ta femme et à ton fils, aux soirées festives, au gout de l’alcool, aux belles filles de Gadjetzan, à l’ombre rassurante de Neptulon. Ce soir, tu mourras.
- Je ne te reconnais plus, Barbinja.
- Moi tu ne me reconnais plus…mais j’imagine que tu la connais, elle ! Cria Barbinja, se jetant sur Saigne-poiscaille, tout en sortant une dague ornée d’un diamant pourpre.
Le murloc se jeta sur son compère et lui transperça la poitrine à plusieurs reprises. Le pauvre murloc agonisant, essaya de demander de l’aide, mais son agresseur vins terminer le travail en lui tranchant la gorge.
- Je suis surpris, ma chère Aya, que se très cher Queue-de-fer ne se soit pas interposer.
- Il n’aura pas eus le temps de faire quoi que ce soit. Répondis Aya, jetant le corps inerte et sans vie du chef de garnison murloc.
- Assassiné par sa propre lame…y a-t-il destin plus pitoyable ? fit Barbinja en regardant avec mépris son ancien compagnon d’arme mort, au sol.

Le « combat » terminé, les autres murlocs se retrouvèrent sans chef. Ils retournèrent donc vers le repère de Mal Ganis, pour lui apprendre la triste nouvelle. Ce dernier n’eut que faire de la mort des deux murlocs, ce qui causa la haine de nombres d’entre eux. Les créatures aquatiques se retournèrent contre le démon et t’entèrent de s’enfuir…en vain. L’être maudit les condamnas à mort, et les jetas dans une fosse pleine de monstre venus de tous les coins d’Azeroth. Les pauvres créatures étaient livrées à elles-mêmes, et n’avaient aucune arme pour se défendre. Ils étaient condamnés à mourir dans d’atroces souffrances.

Pendant près de trente ans, on n’entendit plus parler du maudit bataillon murloc, jusqu’au jour où une troupe d’à peu près trente individus, rejoignirent mon village, dans la baie de Gadjetzan. Ils étaient balafrés, musclés, griffés, sombres et féroces. Ils avaient des armes faites en os de dragon, et certaines portaient la marque du mal ultime : le seigneur aile de mort. Ils rentrèrent, massif et le pas lourd, dans le petit bourg, et se dirigèrent vers l’auberge la plus proche. Ils y rentrèrent, sombres l’air maussade, voir déprimés Le plus fort d‘entre eux s’adressa au tavernier : « sers moi ce que tu as de meilleur, plancher ! » cria-t-il.
- Navré messieurs, il ne me reste que de la bière palme d’ours, soit la moins bonne de tout Gadjetzan.
- Il y a longtemps que je n’ai pas gouté autre chose que le sang de mes frères, en guise de breuvage. Répondit le puissant murloc, se munissant d’un tabouret et invitant ses camardes à s’assoir.
Le tavernier pris peur. Il leur parla d’une voix frêle et minable :
- Ne me dites pas que vous êtes la troupe perdue…
L’un d’entre eux portait un bandage autour de la tête et pris la parole :
- Il y a longtemps que nous n’avons pas mis les pieds ici…ce trous est toujours aussi paumé.
Dehors, des dizaines de murlocs s’agglutinaient sur le rebord de la fenêtre, scrutant les énormes guerriers.
- Depuis combien de temps avons-nous disparus ?! s’écria un autre murloc.
- Je dirais bien trente ans. Répondis l’aubergiste.
- Mes frères, il y a trente ans, le démon Mal Ganis à maudit les océans, les remplissant de démons. Nous avons étés enfermés dans une fosse meurtrières, mais nombre d’entre nous ont survécus…tandis que d’autres non ! Nous serions bien rentrés depuis voilà vingt ans, mais les océans ne pouvaient rester ainsi. Nous les avons purifié, nous avons terrassé la plus part des démons des mers ! Il n’en reste plus qu’un, mais ce n’est plus à nous de nous en occuper, non, aujourd’hui, nous nommerons les vaillant sauveur de nos terres sacrées : les océans d’Azeroth !
Le regard du murloc aillant prononcé le discourt, s’arrêta sur moi. Il s’approcha de moi, les yeux, ou du moins ce qu’il en restait, ébahis par mon être. Il me prit la main, se mit à genoux, et me parla d’une voix douce : « qui est ton père ? »
- Il s’appelle saigne-poiscaille, répondis-je, calmement.
- Ton père était un vaillant guerrier, il aurait aimé pouvoir te voir aujourd’hui. Comment t’appelles-tu ?
- Sanglor’l saigne-poiscaille.
- Eh bien, Sanglor’l saigne-poiscaille, fils de Ter’ohk saigne-poiscaille, il te revient la mission de nous débarrasser de cet ultime démons.
- Qu’est-il arrivé à mon père ?
- Il a été victime de la folie de l’un des nôtres. Il a été victime de la folie de Barbinja, maintenant au service du Lotus de jade. Il aurait voulu te voir, sans aucun doute, pour te transmettre notre savoir.
- Votre savoir ? que vous reste-t-il de la sagesse du vieil oracle ? Que vous reste-t-il ?! s’écria L’oracle, furieux !
- Oracle ! Nous ne sommes pas ici pour régler nos comptes. Laisse ce village en dehors de tout ça !
- Si Neptulon vous voyait…
- La ferme ! Neptulon n’est plus notre maître, nous sommes devenus les protecteurs des océans ! Nous sommes les piqueurs de démons des mers ! s’écria le murloc m’aillant parlé.
- Les protecteurs des océans ? dit Morgl. Je ne vois là plus mes frères, je ne vois là plus les fils de Neptulon ! vous n’êtes plus rien !
- Dite moi, Barbinja, quand avez-vous appris à vous métamorphoser ? demanda un Murloc à l’œil couleur pourpre, d’un gris pâle. Mon père, ne vous l’avait-il pas dit ? « n’imite jamais plus sage que toi, sers toi juste de lui comme un modèle ».
- Les battard du vieux trouble œil…beaucoup plus malins qu’il n’en a l’air. Fit l’oracle, tout en se transformant.
Bientôt, l’imposteur laissa paraître la silhouette de Barbinja.
- Pars, et ne reviens jamais ! s’écrièrent en cœur les guerriers.

Ainsi, Barbinja fut bannis de la baie de Gadjetzan. Quant à moi, le fils du vieux trouble œil me forma, m’appris à me battre, et, quand l’heure fut venus pour lui, me quitta sur ses dernières paroles : « honore ton père, restore sa fierté et surtout : fait payer à Barbinja la mort du plus vaillant d’entre nous ». Sur ces mots, ses paupières se fermèrent, et il quitta le monde mortel pour commencer son long sommeil. Ma mission devait être accomplie, coute que coute.

Ainsi, je me rendis dans le dernier endroit habité par un démon. Le combat fut rude, acharné, enragé, les éléments se déchainaient des deux côtés, les trombes d’eau s’abattaient sur nos deux corps bien frêles comparés à la puissance de l’océan, les colonnes marines nous percutaient, les tourbillons nous emportaient…mais la fin pour mon adversaire était proche. Dans un ultime élan de rage et de fureur, le démon me pris par le bras et me fracassa contre un rocher. Se munissant d’un stalagmite, il entreprit de me faire rejoindre le fils du vieux trouble-œil, mais s’est alors, que je sortis une dague, ornée d’un diamant pourpre, et le lui enfonça de toutes mes forces dans le crâne : la fin était venue pour mon redoutable adversaire, aussi féroce soit-il, et la malédiction du régiment perdus était levée.

Beaucoup de gens me considèrent comme une légende, d’autres comme un mythe…je ne suis ni l’un ni l’autre…je suis un piqueur de démons des mers !
Je publie enfin mon histoire ! Je tiens à préciser qu'il pourrait y avoir des fautes et je vous remercierait de me les signaler sur le topic qu'Iron a mis en haut de la page. Je vous préviens aussi que j'ai écrit ce récit d'une manière simple - sans vocabulaire exigent et d'une syntaxe enfantine - pour qu'elle plaise au plus large public possible. Si vous voulez que je réalise un travail plus compliqué la prochaine fois, ce sera avec plaisir. :)
bonne lecture !

LA FOURCHETTE MORTELLE

Oh, fans, joueurs assidus de World of Warcraft et fins experts du lore si compliqué de ce même jeu, connaissez-vous l’histoire de la fourchette mortelle ? Si ce n’est pas le cas, c’est que vous ne connaissez finalement rien au lore de Warcraft. Eh oui, la fourchette mortelle est apparue dans les mains de nombreux personnages importants d’Azeroth. Je vais vous conter l’histoire de l’une d’elle. Suivez-moi donc !

Tout commence à Karazhan, un peu avant la Première Guerre, dans les cuisines, quand naît une fourchette appelée Wairs. Ce dernier avait un frère et une sœur : Taud et Yère. Taud était un couteau et Yère une cuillère. Ils étaient tous les trois nés du dieu le plus puissant d’Azeroth, j’ai nommé : le Golem d’argenterie. Ce dernier leur avait attribué leurs prénoms, un nom de famille – Ku, en l’occurrence (prononcez « kou ») – et les avait abandonnés sur une table de bois débordant de victuailles. La fratrie ne paniqua pas, au contraire, tous les trois étaient très heureux d’avoir l’honneur d’être utilisés pour dévorer ce magnifique festin. Sauf que, tout ne se passa pas comme prévu. Leur « utilisateur » n’était autre que le Gardien d’Azeroth, Medivh et c’était la première fois pour eux qu’ils étaient utilisés pour couper et déchiqueter un poulet ou contenir de la soupe. En effet, ils n’avaient connu que leur cuisine et aussi un peu le lave-vaisselle. En résumé, c’était trois couverts tout neufs qui allaient être utilisés pour la première fois. C’est comme lorsqu’une archère Elfe accomplit son premier tir, c’est excitant mais stressant. Ils avaient peur de se rater, oh qu’ils avaient la frousse ! Malheureusement pour eux, tout rata. Wairs, notre héros, se plaignait de la poigne que le Gardien exerçait sur lui, Taud disait que le poulet était trop dur pour lui et Yère déclara :
- Eh ben, il y va pas avec le dos de la cuillère celui-là !
Cette phrase fit que Medivh cria et exigea de son majordome, un certain Moroes, que l’on jette ces « couverts défectueux » comme il dit. Le serviteur emporta nos héros et Wairs ne put même pas jeter un dernier coup d’œil vers la cuisine où il était né. La dernière vision qu’il eut de Karazhan fut un Medivh s’énervant contre un golem d’argenterie à l’air confus, avant que Moroes ne les abandonne dans la forêt qui entoure la tour.

Lorsque les trois compères se réveillèrent, après une nuit dans la forêt de la Pénombre, ils étaient dans une caisse remplie de pommes. Là non plus, ils ne paniquèrent pas. Seul Taud ne semblait pas tranquille.
- Tout ça m’a coupé l’appétit, déclara-t-il.
Ils restèrent un moment dans la caisse mais, au bout d’un instant, cette dernière se mit à bouger. Ils étaient transportés !!! Wairs, sentit alors un instinct d’aventurier monter en lui. Il voulait s’échapper. Il planta alors ses pointes dans une pomme et… ben rien du tout. Une simple fourchette n’est pas capable de soulever une pomme à la seule force de sa « jambe ». Non seulement il avait maintenant la tête plantée dans une pomme, mais en plus cette dernière était pourrie. Yère se mit alors à pleurer, et Taud déclara :
- J’en ai assez !
Et il planta sa lame dans une paroi de cageot et réussi à y percer un trou. Yère poussa alors un cri de joie et passa par le trou. Taud la suivit, mais avant de sauter, il dit à Wairs :
- On t’attend dehors !
Hop ! il disparut à son tour. Sauf que là : problème. Wairs était coincé dans sa pomme et même s’il avait pu bouger, il n’aurait pas pu passer par le petit trou. Il ne put donc que désespérer de la perte de sa famille et se mit à pleurer à chaude larmes. Mauvaise idée. Du jus de pomme entra dans sa bouche et il se mit à tousser très fort. Alors, sa tristesse laissa place à de la colère. N’avait-il pas le droit de pleurer en paix ? Mais cette infortune causa sa fortune. Le couvercle de la caisse s’ouvrit et une main le saisit avant de le jeter à terre. La pomme amortit sa chute et se cassa au contact du sol. Notre chère fourchette eut alors le temps de voir un homme en armure bleue et grise s’éloigner. Il regarda en arrière et ne vit ni son frère ni sa sœur. Il se dit alors que tout était perdu et que plus jamais il ne reverrait sa famille. Il fut alors attrapé par des petites mains plutôt douces. Des mains d’enfant. Le jeune garçon s’écria alors :
- Père ! Père ! J’ai trouvé un petit objet en métal !
- Oui, oui, c’est bien Varian. Continue de jouer veux-tu ? Papa discute avec des gens importants…
L’enfant nommé Varian commença alors à jouer avec Wairs qui, au bout d’un moment, n’en put plus. Il avait envie de vomir et il pria intérieurement pour que le père vienne le confisquer à son fils qui commençait alors à planter les piques de sa tête dans le sol. Ça faisait un mal de chien ! Heureusement pour Wairs, le père en eut assez des bruits que faisait son fils et lui prit la fourchette des mains. Le petit garçon se mit alors à sangloter.
- Enfin, Varian ! Ce n’est pas digne d’un prince de faire des caprices comme ça ! dit le père avec sévérité.
Un prince ? Wairs ne comprenait pas mais il n’en avait que faire, il était libre ! L’homme l’emporta alors et le confia à un autre homme en armure bleue et grise avant de demander qu’on jette cet objet qui n’avait rien à faire dans la salle du trône. Salle du trône ? Wairs ne comprenait pas mais il n’en avait rien à faire, il allait à nouveau être jeté ! Le soldat se mit alors à marcher et notre héros prit alors son courage à deux mains.
- Monsieur ! Monsieur ! Pitié ne me jetez pas ! cria-t-il avec désespoir.
Quelle ne fut la surprise de l’homme en armure lorsqu’il entendit la fourchette parler ! Il tenta tant bien que mal de balbutier quelque chose mais le seul son qui sortit de sa bouche fut un gargouillement étrange. Wairs était content de l’effet qu’il avait produit sur l’homme. Comme quoi, les fourchettes ont aussi leur mot à dire. Le monsieur en armure mena notre héros dans une auberge et déclara en chuchotant (il ne voulait sûrement pas qu’on le prenne en train de parler à une fourchette…) :
- J’habite ici, dans cette auberge. Si tu veux, je t’emmène dans ma chambre…
- D’accord ! s’écria Wairs, plus qu’heureux.
Une fois posé sur une table, dans la chambre, Wairs put regarder l’homme de face. Il vit alors que l’inconnu avait l’allure d’un soldat : armure grise, casque maintenant retiré mais posé à quelques centimètres, cape bleue et surtout, chose qu’il n’avait pas remarqué, un lion jaune dessiné sur son torse. Évidemment, notre fourchette ne savait de cet emblème pourtant si connu dans Azeroth. Mais il s’en fichait ! Il avait enfin été accepté par quelqu’un !
Par la suite, le soldat l’adopta et le garda auprès de lui pendant quelques mois. Il n’y eut presque aucun inconvénient, sauf peut-être lors de la Première Guerre, lorsque les Orcs débarquèrent sur Azeroth par la porte des ténèbres. En effet, le soldat avait été envoyé au combat et il avait malencontreusement utilisé Wairs comme arme pour tuer un gros Orc musclé. Heureusement, Wairs ne fut pas blessé, juste étourdi, mais plutôt heureux d’avoir servi à défendre son ami. Depuis ce jour, le gentil soldat nomma Wairs : Fourchette Mortelle.

Mais après plusieurs années auprès du soldat, Wairs commença à s’ennuyer. Le Cataclysme était terminé et Aile de Mort six pieds sous terre. La Pandarie venait d’être découverte et le procès du chef de guerre Garrosh Hurlenfer se tiendrait dans deux jours. Notre fourchette décida d’y assister coûte que coûte (couteau que couteau !). Il laissa alors un mot gravé dans la table à manger du soldat maintenant à la retraite. Il ne prit pas la peine de préparer des bagages et il sauta par la fenêtre pour atterrir dans la rue. Après ces longues années passées dans cette auberge, Wairs avait compris qu’il se trouvait à Hurlevent et il savait même s’y repérer depuis que son ami lui avait montré les moindres recoins de la ville lors de patrouilles. Il rampa donc jusqu’aux docks pour aller direction la Pandarie ! Il grimpa tant bien que mal sur un bateau qui semblait à l’abandon. Heureusement, ce n’était pas le cas. Il y avait bien un équipage. Un mystérieux équipage. Ils avaient l’air de faire une petite fête et buvaient à longues gorgées des potions qui semblaient douteuses. Wairs était petit mais pas stupide. Il savait que s’il ne demandait pas à ces gens de l’emmener en Pandarie, il n’y serait jamais. Il essaya donc de trouver le chef parmi toutes ces espèces différentes qui désormais faisaient un karaoké. Il trouva très vite. Le chef était de loin la plus charismatique des personnes présentes sur le pont. C’étaient un Troll torse nu avec plein de tatouages violet qui lui recouvraient le corps. Il portait la barbe et ses défenses étaient très proéminentes. Il se révéla par la suite que le chef s’appelait Kazakus et qu’il voyageait direction Gadgetzan, une petite ville portuaire sans grande importance. Il disait que l’avenir de cette ville était très prometteur et qu’il fallait qu’il y soit avant qu’elle se développe. Il appelait son équipage « la Kabale » et semblait bien plus puissant qu’il ne voulait le faire croire. Wairs cru même durant un moment qu’il s’agissait d’un dragon ! Fort heureusement, il accepta de mener notre héros en Pandarie. Il disait qu’il y avait là-bas de la vermine appelée « le Lotus de Jade » qui pourrait être dangereuse pour son avenir à Gadgetzan. Après un jour et demi de voyage, Notre fourchette mortelle était en Pandarie. Elle se mit sur le bord d’un chemin et attendit qu’un Pandaren au grand cœur l’emmène au temple du Tigre Blanc où se passerait le procès. Après deux heures de marche, emmené par un passant pressé de voir le procès, ils arrivèrent enfin. Wairs était si content de retourner à l’aventure ! Il allait voir plein de personnalités d’Azeroth ! Le procès commença dans une atmosphère tendu. Les dirigeants de la Horde et de l’Alliance étaient au premier rang. Wairs voulait les voir de plus près et se faufila vers eux. Il vit alors tous ces personnages de face et il comprit qu’ils n’étaient pas là pour rigoler. Hurlenfer était enchaîné et tout l’auditoire l’observait avec une sorte de respect mêlé de dégout. La petite fourchette observa alors tous les chefs un par un. Elle regarda alors Baine Sabot-de-Sang, le regard déterminé et sévère, observa en détail l’expression de Vol’jin, tressaillit devant la grandeur qu’inspirait le Prophète Velen et laissa échapper une exclamation en découvrant la beauté de Tyrande Murmevent. Wairs crut un instant qu’ils le remarqueraient mais il n’en fut rien. En même temps, qui ferait attention à une petite fourchette lors de ce moment fatidique ? Personne, bien sûr. Il eut alors une idée aussi folle que salivante : il voulait partir avec un de ces chefs ! Il ne mit pas beaucoup de temps à choisir. Thrall lui inspirait un peu de peur, Varian, il ne savait pas pourquoi, lui semblait avoir des mains trop familières, comme s’il s’était déjà retrouvé dedans, Sylvanas, elle, lui donnait les frissons et, enfin, Gelbin était trop petit pour qu’il ne l’aperçoive. Il alla donc se cacher dans la ceinture de celle qu’il avait choisie : Tyrande. Ce ne fut pas une mince affaire. Il crut même qu’elle allait le voir et le donner à manger à son fidèle Sabre-de-givre, Ash’alah. Une fois en sécurité, pendant le reste du procès, même lorsque Garrosh se fut évader avec l’aide du dragon Kairozdormu, il ne fit qu’admirer les traits de la dirigeante Elfe. Et lorsque cette dernière quitta la Pandarie pour retourner à Darnassus, il faillit crier de joie. Il avait réussi ! Il était sur le chemin de la capitale des Elfes de la nuit. Malheureusement, tout ne se passa pas comme prévu. En effet, au bout d'un moment, il s'endormit et tomba tout seul de la ceinture de la cheffe Elfe.
Lorsqu'il s'éveilla, Wairs était tout déboussolé et regrettait amèrement d'avoir voulu partir à l'aventure. De plus, il avait la nausée. Ah ! Un bon passage dans la machine à laver, qu'il en rêvait ! Mais notre héros ne savait pas que c'est à ce moment-là que sa carrière de fourchette mortelle débutait vraiment. La suite de cette histoire est très floue et tout ce que je vais vous conter maintenant ne sera que légende et superstition. Voici une théorie sur la suite de l'histoire de la fourchette mortelle que racontent les mamans Murlocs à leurs enfants au moment du coucher : Mrglmrglmrglmrgl,mrglmrlgmorglmrgl,marglmorgmirlgmrgmrrgl...
Non, je plaisante, voici la version traduite : A la suite de sa chute, la petite fourchette se rendit compte qu'elle n'était pas à Darnassus, évidemment. Wairs était...
...à Gadgetzan !
Il le savait, il l'avait lu sur un panneau en bois et espérait bien retrouver l'équipage qui l'avait aimablement mené en Pandarie. La légende raconte alors que Wairs, durant vingt ans, gagna sa vie en remportant des combats dans l'arène de la ville, ce qui renforça sa réputation de fourchette mortelle. En vingt ans, la ville avait beaucoup évoluée et était devenue une capitale du crime, comme l'avait prédit un jour un Troll au tatouages violets lors d'un voyage en bateau. Wairs espérait, après toutes ces années, revoir ce maître des potions. Et un beau jour, alors qu'il tailladait méchamment son adversaire au visage, il vit, dans la foule qui pariait sur l'issue du combat, un homme au tatouages violets avec une capuche sur la tête. Il perdit alors son premier combat depuis toujours pour suivre cet homme dans les ruelles de Gadgetzan. Il finit par arriver dans une auberge où l'homme au capuchon commanda un verre et entreprit de jouer à Hearthstone, un jeu très populaire d'Azeroth, avec un autre client qui voudrait bien jouer avec lui. Wairs se proposa immédiatement et découvrit avec déception que, sous la capuche, il ne se cachait qu'un simple Gobelin. Lors de la partie, notre héros se fit écraser par son adversaire qui jouait un deck particulièrement agressif composé de Murlocs (n'oubliez pas que la légende vient d'un clan Murloc) et finit par capituler ce qui fit exploser le portrait de son pauvre Anduin qu'il avait choisi car son costume lui rappelait celui de son ami de Hurlevent. Il arrivait encore, après tout ce temps, que Wairs regrette son départ de la capitale humain et de l'auberge du gentil soldat qui l'avait recueilli.
- Ca te dit du pognon facile ? dit le Gobelin, ce qui tira la fourchette de sa nostalgie.
- Euh, oui pourquoi pas... dit Wairs, un peu étonné.
- Alors il te suffit de vendre des potions et de ne pas te faire prendre par le Lotus de Jade et les Dessoudeurs, ces saletés.
- D'accord, mais qui êtes vous enfin ?
- Nous sommes...
- Crache le morceau ! Dit Wairs. Il en avait marre du suspens !
- La Kabale.
Un sourire s'étala sur le visage de Wairs et il vit enfin son destin. La fourchette mortelle sera un agent à la solde de la Kabale, l'organisation de ses anciens compagnons de voyage, et vendra plein de potions. Avant de partir de l'auberge avec le Gobelin, Wairs fit le deuil de tous ceux qu'il avait perdus : le soldat de Hurlevent, son frère, sa soeur, Tyrande et, surtout, le Golem d'argenterie de Karazhan, le Dieu tout puissant des couverts.
Lorsqu'il passa la porte, sa nouvelle vie commença et il se promit de gagner une partie de Hearthstone contre ce Gobelin et de boire un verre avec Kazakus.

Voilà comment se termine l'histoire de Wairs, une fourchette qui vécut encore de longues années et mourut sans savoir qu'il était passé entre les mains du grand Varian Wrynn. Quelle tristesse.
Mon 2e récit :)
Enfin.


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Le Villageois possédé

Dirk était un homme normal. Qui dit homme normal dit village normal. Il y travaillait en tant que forgeron et aimait son métier qui était tout aussi ordinaire que lui-même. En effet, cet homme maigre, aux cheveux et à la barbe bruns et aux yeux bleus vivait sur le continent gelé du Norfendre, aux Pics Foudroyés, dans son petit village de montagne où le métier de forgeron était très répandu. Dirk, avec les années, savait faire face au froid de la région et revêtait souvent une veste en peau de Murloc qu'il tenait de son père. Ah son père ! Ce brillant chasseur de Kodos et de Yétis, ce superbe explorateur de tous les continents d'Azeroth et, surtout, ce combattant aguerri qui défendait le village lorsqu'il n'était pas en voyage. Dirk avait aimé profondément son père et fut très dévasté lors de sa reconversion en Mort-vivant à l'époque du fléau. Mais le problème, en plus de sa tristesse, était qu'il dut revêtir le rôle de protecteur du village. Dirk détestait tout ce qui avait trait à la guerre et ne savait pas se battre. Non, ce qu'il voulait, c'était une vie tranquille de forgeron vivant avec sa femme et ses enfants. Mais – et ses voisins ne s'étaient pas manqués de le lui rappeler – son destin était de protéger le village de tous les dangers possibles. Et il y en avait, des dangers ! Entre les Mammouths qui menaçaient de charger dans les maisons, les tempêtes de glace qui pouvait tous les faire mourir de froid et, le plus terrifiant, des étrangers rôdant dans les environs depuis quelques temps dont les motivations étaient mystérieuses, Dirk était servi ! Malgré le fait qu'il n'était point guerrier, il ne demeurait pas un homme sans principes et courage. Le premier de ses principes était de ne jamais se laisser clouer le bec par ces abrutis de voisins ! Ces deux vieux croûtons si ridés qu'on pourrait les confondre avec des Troggs avaient passé leur vie à critiquer son père et ils commençaient déjà à faire de même avec lui.
- Alors petit, la trouille ?
- Ton père était un minable, je n'ose même pas imaginer ce que tu feras toi !
- Il faudra qu'on déménage si on ne veut pas mourir, le village ne me semble plus très sûr... disaient-ils en ricanant dans leur coin.
A cause de ces moqueries répétitives, Dirk avait finalement accepté son rôle et eut droit à une cérémonie où on lui remit une épée de jade pour mener à bien sa tâche. Ses voisins en avaient été stupéfaits ! Après la cérémonie, il retourna chez lui où Wandy, sa femme, l'attendait au salon. Il l'avait rencontrée quelques années auparavant quand la famille de la jeune femme s'était installée au village. Ils avaient tout de suite eu le coup de foudre et s'étaient mariés quelques mois plus tard. Wandy était une humaine, comme lui, et avait de longs cheveux blonds et des yeux bruns. Elle n'était pas venue à la cérémonie car elle ne se sentait pas très bien. Sûrement une maladie quelconque.
- Alors chéri, comment était la cérémonie ?
- Oh, les voisins étaient tout énervés ! Je jubilais intérieurement. Et toi, tu te sens mieux ?
- Oui, oui ça va. Mais je me fais du souci pour toi. J'ai l'impression que tu as accepté ce poste juste parce que les voisins te narguent.
- Mais non voyons, je te le promets.
- Alors c'est bon, je suis rassurée, dit-elle avec un petit sourire.
Dirk se pencha pour l'embrasser mais elle le repoussa gentiment.
- Demain, c'est ton premier jour en tant que défenseur du village. Je m'en voudrais si tu tombais malade, dit-elle un peu amusée.
Dirk alla donc se coucher en souhaitant à sa femme une bonne nuit et en lui assurant que lui aussi serait très déçu d'être malade le lendemain.
« Nom d'un Murloc, je meurs d'envie d'être malade demain. Je crève de peur moi ! » pensa-t-il.
Il s'endormit alors et plongea dans un sommeil sans rêve.

Dors tant que tu le peux encore.
Profite de ta femme et de ta maison.
Bientôt, au moment de l'aurore,
Je te ferai perdre la raison
.

Jour 1


Dirk se réveilla en sueur et eut l'impression de ne pas avoir dormi. Il alla à la cuisine et se prépara un sandwich pour la journée. Sur le moment, il n'avait pas faim et avait un peu peur. Étrangement, il avait l'impression que quelque chose lui avait insufflé des paroles néfastes durant la nuit et qu'il était fiévreux. Finalement, il se convainquit que ce n'était que le trac et il enfila la veste de son père puis empoigna son sabre de jade et l'attacha à sa ceinture. Avant de passer la porte, il posa un baiser sur le front de sa femme qui s'était endormie devant la cheminée.
- Je prie pour que tout se passe bien, murmura-t-il.


La forêt enneigée se dressait devant lui et il avait l'impression que, entre ces arbres, la mort pourrait le trouver. Il chassa vite cette idée de son esprit et se mit à lire, sur la liste que le maire lui avait laissée, les choses à faire de la journée. Visiblement, sa journée allait être calme car il n'y avait que deux choses inscrites sur le bout de papier. D'abord, il devait tuer un sanglier pour le repas du village et, ensuite, aller un peu plus loin vérifier si les signaux de fumée du village voisin – c'est à dire les seuls signes qui indiquaient qu'il n'y avait pas de problèmes dans le voisinage – étaient toujours là. Il prit donc son épée à deux mains et entreprit de chercher un sanglier. Il ne tarda pas à en trouver un derrière un fourré. Il prit alors une grande inspiration et se jeta sur le pauvre animal sans défense. Il finit par égorger la bête en se cachant les yeux pour ne pas vomir. Il ne voulait montrer aucun signe de faiblesse à son retour et vomir n'était pas la meilleure solution. Il décida, après ce moment éprouvant, de poser la dépouille près d'un arbre enneigé et de manger son sandwich un peu plus loin. Il se posa alors sur un caillou et admira la nature environnante. Le souffle du vent lui lécha le visage et ceci le fit sourire. Il pensa à une phrase que son père lui disait souvent lorsqu'ils se promenaient tout les deux :
« Mon enfant, si tu as peur du bruit du vent, n'oublie jamais que, toujours, son souffle te réconfortera aux moments opportuns. »
Etant petit, Dirk ne comprenait pas totalement cette phrase, mais appréciait quand son père lui apprenait ce genre de choses. Un cri d'oiseau tira le défenseur du village de ses songes. Il se mit alors à écouter les bruits des alentours et prit bonheur à relier chaque son à son propriétaire. C'était un jeu qu'il aimait bien faire lorsqu'il était seul. Mais au moment il reconnut le cri d'un corbeau, il entendit au loin quelque chose d'inhabituel. Une sorte de voix aux accents machiavélique qu'il avait entendu pour la dernière fois le jour de la mort de son père. Il essaya de se convaincre que ce n'était que le vent.
« Mon enfant, si tu as peur du bruit du vent, n'oublie jamais que, toujours, son souffle te réconfortera aux moments opportuns. » se répétait-il pour se rassurer.
Il finit alors son maigre repas et décida d'aller vérifier la présence de fumée pour pouvoir déguerpir vite fait. Il fut soulagé en la voyant au loin, s'élevant dans le ciel, comme les âmes des défunts d'après les chamans du village. Satisfait, il retourna chercher le cadavre du sanglier à l'endroit où il l'avait abandonné. Soudain, penché sur la dépouille, il eut le sentiment que la voix appartenant, comme il l'imaginait, à un être maléfique qu'il avait entendue un peu plus tôt (Le souffle du vent, qu'il avait entendu un peu plus tôt , voyons !) venait d'ici. Il prit alors le sanglier mort sur ses épaules et partit en direction du village le plus rapidement possible que lui permettait le poids de la bête. Il espérait que personne ne verrait qu'il avait eu peur, même si ça semblait stupide vu qu'il avait été seul dans cette forêt. Enfin, il n'en était pas totalement sûr...
« Mon enfant, si tu as peur du bruit du vent, n'oublie jamais que, toujours, son souffle te réconfortera aux moments opportuns. » Encore cette phrase !
Il chassa ses sombres pensées de son esprit et, avant de passer le portail en bois qui marquait l'entrée du village, il osa un regard vers la forêt. Il crut, tout à coup, voir un pan de cape voleter derrière un arbre et il faillit crier. Heureusement, au moment où il cligna des yeux, le bout de cape disparut comme il était apparu, ce qui le convainquit que tout ce qui lui avait fait peur aujourd'hui n'était que visions et que ça devait être dû au stress de sa première journée de défenseur. Il devait être dix-sept heures lorsqu'il traversa le village sans parler à personne et qu'il alla au lit directement sans même dire bonjour à Wandy. Il dormit alors jusqu'au lendemain matin.


Pauvre petit humain.
Apprécie les petits moments de la vie.
Car bientôt tout espoir sera vain,
Et tu seras à ma merci.


Jour 2


Dirk avait, pour la première fois depuis qu'il se savait destiné à défendre le village, passé une bonne nuit de sommeil. Il fut réveillé par les oiseaux qui chantaient et était de bonne humeur. Il avait tout oublié de ses frayeurs de la veille et il était prêt à reprendre son travail comme s'il ne s'était rien passé. Cette fois-ci, il se prépara un petit déjeuner bien copieux et le mangea avec ardeur. Pour midi, il se fit deux sandwichs et entreprit même de prendre avec lui un morceau du sanglier qu'il avait tué hier. Il avait gardé le cadavre dans son atelier de forgeron et pouvait faire tenir tout le village pendant plusieurs jours avec toute cette viande. Dirk s'en alla alors tout joyeux, les pieds dans la neige, vers la forêt. Le maire lui avait confié une nouvelle feuille avec ses objectifs de la journées et il fut ravi de voir qu'aucun ne ressemblait à ceux de la veille. Il devait couper du bois, ramasser des plantes médicinales et, pour finir, aller à la Désolation des Dragons et arrêter une tribu de Roharts qui s'amusaient à piétiner les ossements de Dragons. Au besoin, les tuer. Cette dernière consigne fit tomber sa bonne humeur et il faillit renoncer. Il était presque entrain de faire volte-face pour rentrer chez lui quand un de ses voisins l'interpella :
- Alors, la frousse ? Ha! Ha ! Ha ! je savais bien que tu étais un petit lâche !
- Non, non... euh... j'ai... oublié mon épée, improvisa Dirk.
En plus, il ne mentait pas et dut retourner la chercher avant de s'enfoncer dans la forêt. Il avait l'impression, comme hier, qu'une présence maléfique hantait ces bois. Mais il n'y fit pas attention et, durant la matinée, il coupa son bois et cueillit ce qu'il devait cueillir. Après ce matin plutôt éprouvant, il s'installa sur une grosse pierre enneigée et mangea à pleines dents ses deux sandwichs. Il entreprit ensuite de faire un feu pour cuir sa cuisse de sanglier. Il fit alors un feu avec deux cailloux et commença à faire cuire son morceau, résultat d'un dur labeur, à l'extrémité d'un bout de bois taillé en pointe. L'air s'emplit d'une délicieuse odeur de viande rôtie et Dirk se mit à saliver. Mais, tout se passa très vite, au moment il allait manger son bout de sanglier, il ressentit à nouveau la présence maléfique, un sanglier passa dans un buisson tout proche – à la lumière du feu, Dirk crut qu'il avait des yeux rouges brûlants de haine – et il aperçut à nouveau un pan de cape noire derrière un bouleau tout proche. Malgré sa superbe peur à ce moment-là, il prit son courage à deux main et courut vers l'endroit ou il avait cru voir une cape noire. Au moment où il arriva derrière l'arbre en question, il ne vit rien. Mais en redressant la tête, il vit au loin une silhouette escalader une pente qui menait à la Couronne de Glace, demeure du sinistre Roi-Liche. Dirk, depuis la perte de son père, avait tout fait pour éviter cet endroit et ne comptait pour rien au monde y aller aujourd'hui. Il décida donc de laisser tomber l'inconnu à la cape et retourna près de son feu manger son sanglier en vitesse (il sentait toujours cette présence...). Il lui sembla que le morceau de viande avait un drôle de goût, comme un goût de mort. Mais il oublia vite cette idée et partit en direction de la vallée de la Désolation des Dragons. Le trajet dura au moins une heure et demi et, lorsqu'il arriva enfin, il se posa un moment sur le flanc d'une montagne pour observer le spectacle qui s'offrait à lui. Il avait une vue d'ensemble sur la vallée et pouvait apercevoir des cadavres de Dragons à diverses endroits, le Temple du repos du Ver, le Donjon de garde-hiver et plein d'autres magnifiques choses que cherchaient certains explorateurs en venant au Norfendre. Il détourna la tête lorsqu'il vit au loin la nécropole, Naxxramas. Cela lui rappelait trop son père et les Morts-vivants. Il continua donc son chemin et finit par arriver dans la vallée. Il y régnait une ambiance sinistre. Dirk était entouré de squelettes de Dragons et il ne se sentait pas très bien. Tout à coup, au loin, il aperçut le groupe de Roharts qui tenaient de courtes épées et qui s'amusaient à casser les ossements ; sa mission. Dirk, qui n'était pas violent, entreprit d'aller leur parler. Il ne voulait absolument pas faire couler de sang et s'avança prudemment vers les trois hors-la-loi.
- Bonjour, excusez-moi mais j'habite un village dans les Pics Foudroyés et je suis chargé de vous dire qu'il est interdit de dégrader les ossements de Dragons.
Les trois Roharts éclatèrent d'un rire gras et celui avec une grosse cicatrice sur l'oeil qui semblait être le chef s'avança, menaçant, vers Dirk. Il commença à pointer le bout de son épée vers son torse et lança :
- J'te conseille de vite dégager si tu veux pas de problèmes !
- Euh, je suis obligé de refuser, on m'a clairement ordonné de vous... tenta d'expliquer l'humain.
- Ferme-la et retourne chez toi imbécile ! coupa le chef des Roharts.
A partir de ce moment, tout se passa très vite. Le gros Rohart à la cicatrice abattit sa lame sur l'épaule de Dirk et celui-ci tomba au sol en hurlant de douleur. Le pauvre homme se mit alors à sangloter. Il ne méritait pas ça. Il avait enduré des frayeurs extrêmes, un froid glacial, la moquerie de ses voisins et plein d'autres choses. Il ne comptait pas finir comme ça. Alors, au moment où le petit groupe de bandits se retournait pour détaler, il sortit sa lame de jade de son fourreau et, en un coup de maître, trancha la tête du chef Rohart. Les deux autres, abasourdis, s'enfuirent en courant et Dirk les vit disparaître en deux petits points noirs à l'horizon. L'homme, abattu, se laissa alors tomber au sol et pleura à chaudes larmes. Il s'était laissé submergé par la colère et s'était fait peur tout seul. Jamais, durant un accès de rage, il n'avait-il fait preuve de violence. Et là, tout à coup, il se mettait à tuer quelqu'un. Il avait l'impression de devenir fou et cette présence angoissante ainsi que l'étranger à la cape n'aidaient en rien. Il finit par rentrer chez lui trois heures plus tard et s'endormit devant la cheminée, triste et déprimé. Sa femme, de son côté, commençait à s'inquiéter...

Demain, l'histoire s'achèvera.
Tu seras à moi dès le crépuscule,
Lorsque le soleil apparaîtra,
Misérable être minuscule !


Jour 3

Il ne restait plus que des cendres dans la cheminée lorsque Dirk se réveilla. Il entreprit de se préparer à manger pour la journée mais il tremblait tellement qu'il ne put rien faire de ses mains. Que voulaient dire ces tremblements ? Il l'ignorait mais pensait bien que ce n'était pas bon signe. Peut-être que c'était la cause de son stress de la veille. « La cause de ton meurtre de la veille » ne put s'empêcher de murmurer une voix intérieure exaspérante. Si en plus, il commençait à entendre des voix... Dirk se demanda alors, debout dans la cuisine, où était passé le forgeron ordinaire qu'il était il y a encore quelques jours. Pour oublier ses sombres pensées, il décida d'aller trouver sa liste de choses à faire de la journée. L'air du matin était froid et lui glaçait les membres. Visiblement, le maire ne lui avait rien laissé. Il allait alors rentrer pour purger son désespoir en lisant un bon livre quand quelqu'un l'appela :
- Attendez ! Attendez !
C'était le maire qui courait vers lui en agitant les bras. Ça lui donnait un air stupide et Dirk réprima un rire, chose qu'il n'avait plus eue l'occasion de faire depuis un moment. Monsieur le maire était un petit homme trapu, avec un grosse moustache blanche, qui, disait-on, avait vaincu une tribu de Trolls à lui tout seul. Dirk n'y croyait absolument pas et l'avait toujours considéré comme un petit personnage un peu comique et bizarre. Mais aujourd'hui, il allait beaucoup apprécier ce qu'il allait lui dire.
- Eh bien voilà, je venais juste vous dire qu'aujourd'hui vous ne devrez pas travailler, déclara-t-il, essoufflé.
- Youhoouuu ! Euh... je veux dire... dommage. J'adore mon travaille, répondit Dirk, un peu gêné d'avoir laissé se manifester sa joie aussi fort.
- Hem, hem, j'espère bien. Car, ce matin, nous ferons une fête en votre honneur et nous mangerons tous ensemble.
- Tous ensemble ? demanda Dirk.
- Tout le village oui. Et je tiens à vous dire que vous devrez faire un discours. Nous sommes tellement heureux que vous ayez accepté ce poste ! En plus on remarque tous que vous adorez ça : toute cette aventure !
- On peut le dire... dit-il sur un ton morose.
- Bon, je dois aller commencer les préparatifs. Vous avez tout le matin pour vous préparer. Vous reprendrez le travail demain. Je vous préviens que la fête risque de durer toute la nuit et qu'elle se tiendra à la mairie.
- Très bien, merci. Alors à plus tard.
Dirk retourna chez lui en claquant la porte derrière lui. Durant la matinée, il essaya tant bien que mal d'écrire un discours convenable mais n'y parvint pas. Il décida donc de retourner se coucher. Il n'avait pas remarqué l'absence de Wandy et il n'imagina pas une seconde que l'idée de la fête venait d'elle et que le but était qu'il se détende.


Quand il arriva à la mairie, il était reposé et assez heureux. Il n'avait pas repensé à la journée de la veille ce qui lui permettait de conserver encore un peu de joie en lui. La mairie était le seul bâtiment qui n'était pas en bois et se dressait plus haut que les autres. Il avait été taillé dans la pierre et monsieur le maire en était très fier. À l'intérieur, il régnait déjà une atmosphère de fête. Quand il passa le pas de la porte, Dirk fut accueilli par une délicieuse odeur de viande grillée. Ça devait sûrement être de la volaille, sa viande préférée.
- Ah, bonjour ! dit le maire qui venait d'apparaître dans le hall. Nous vous attendons avec impatience, j'espère que votre discours est prêt. Et est-ce que vous avez amené le sanglier que vous avez chassé lors de votre premier jour ?
- Non, pourquoi ? Je devais ? interrogea Dirk.
- Mince ! J'ai oublié de vous l'annoncer ce matin... bah ce n'est pas grave. Nous avons bien assez. Mais enfin, avec tout ça, j'en oublie les bonnes manières... entrez donc, entrez donc !
Il lui fit alors traverser le hall d'entrée et ils finirent par arriver dans l'immense salon où était entreposé un buffet digne des plus grands rois d'Azeroth. Dirk ne put s'empêcher de lâcher une exclamation de surprise. On avait fait tout cela pour lui !
- Merci beaucoup... je suis vraiment touché... balbutia-t-il.
- Oh, ce n'est rien, répondit le maire. Je dois vous avouer que si tout est aussi bien décoré et que je suis si élégamment vêtu, c'est à cause de votre femme.
Dirk baissa alors un regard vers les vêtements du maire et ne put s'empêcher de constater qu'ils étaient impeccables. Il se retint donc, pour ne pas gâcher son plaisir, de lui faire remarquer qu'il avait de la sauce autour de la bouche.
- Eh bien, monsieur le maire, je crois qu'il est temps que j'aille remercier mon épouse pour l'organisation de cette fête.
Il prit congé du chef de la maison et alla trouver sa femme dans la cuisine. Elle préparait des petites pâtisseries qui avait l'air délicieuses.
- Bonjour chéri ! lança-t-elle lorsqu'elle le vit entrer. La fête te plaît ?
- Je te remercie. Ça va me changer les idées. Mais je crois que, finalement, ce travail n'est pas fait pour moi.
- Mais, enfin, ne dit pas ça. Tout le monde ici veut te rencontrer. Et c'est justement parce que tu défends notre village. Je te conseille d'ailleurs d'aller un peu discuter avec les gens près du buffet.
- Bon, d'accord chérie. Je te laisse à tes préparatifs alors, dit-il.
Il retourna au salon où quelques personnes mangeaient en discutant gaiement. Il commença par parler avec un gros monsieur qui affirmait chasser les Murlocs et qui s'empiffrait de cuisses de poulet à une vitesse tellement folle, qu'on avait l'impression qu'il allait s'étouffer à tout moment. Ensuite, il dut supporter une vieille femme qui n'arrêtait pas de le recouvrir d'éloges. Enfin, après le repas de midi, il put enfin se reposer et se posa sur une petite chaise en bois dans un coin sombre de la mairie. Environ une demi-heure plus tard, alors qu'il était sur le point de s'endormir, un jeune homme aux cheveux blonds vint s'asseoir près de lui. Dirk s'étonna de ne jamais l'avoir vu dans les environs. Dans ce petit village perdu, tout le monde se connaissait. L'inconnu lui dit alors :
- Bonjour.
- Euh... bonjour, répondit Dirk qui était un peu décontenancé par le manque d'explications de la part de cet étranger.
Il se demanda soudain si cet homme était invité à la fête. En plus, personne ne pouvait les remarquer, tellement le coin était sombre. C'était le moment opportun pour frapper si tel était le but du blondinet. De sa chaise, Dirk ne décelait pas vraiment le visage de son interlocuteur. Il voyait bien qu'il avait les cheveux blonds et qu'il était jeune mais ses traits restaient mystérieux.
- Toi aussi, tu les entends hein ? lança-t-il d'une voix monocorde.
- De quoi parlez-vous ? questionna Dirk qui commençait à avoir peur.
- Les voix. Les présences. Les hallucinations. Tout ceci n'est rien par rapport à ce qui arrive... répondit-il sur le même ton.
- Je... mais qui êtes vous enfin ?!
- Je suis... personne !!! éclata-t-il en sanglot. Si tu veux savoir, viens cette nuit, à minuit dans les bois.
- Mais... tenta de raisonner Dirk.
Avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit, l'homme s'était placé devant une fenêtre toute proche.

- Faites le sortir. Faites le sortir de ma tête ! Murmura-t-il avant de briser le carreau et de s'enfuir vers la forêt.
Dirk resta choqué un long moment. En plus, les autres gens de la fête n'avaient rien remarqué. Le maire déclara même que ce devait être un oiseau qui s'était cogné la tête. Mais dans tout ça, ce qui l'inquiétait le plus, c'était de devoir aller dans la forêt en pleine nuit. En effet, il avait pris sa décision. Il voulait savoir qui était ce mystérieux inconnu...

Jour 4

Minuit. Il le savait. La lune était à son plus haut stade et les ténèbres qui l''engloutissaient étaient plus sombres que jamais. Pour s'échapper de la fête, il avait dit à sa femme qu'il allait vite chercher le sanglier dans son atelier pour qu'ils ne manquent pas de victuailles. Évidemment, elle avait approuvé avec un grand sourire. « Peut-être tu ne le verra plus jamais, ce sourire » fit la voix exaspérante dans sa tête. Dirk ne put réprimer un frisson. Il faisait noir et il avait très peur. Au bout d'un moment de marche paniquée, en se retournant au moindre bruit, il arriva dans une clairière éclairée par le clair de lune.
Là, une silhouette l'attendait...

Il reconnut immédiatement l'homme à sa chevelure qui paraissait presque blanche à la lueur de la lune. Dirk s'avança au milieu de la clairière.
- Qui êtes-vous ? demanda-t-il d'une voix mal assurée.
L'étranger ne dit strictement rien. Il se passa au moins une minute avant qu'il se décide à parler.
- Je suis... un être en train de se faire détruire de l'intérieur, annonça-t-il dans un murmure que semblait être le fruit d'un effort énorme.
- Je ne suis pas vraiment sûr de comprendre...
- NE M'INTERROMPS PAS ! cria-t-il en se prenant la tête dans les mains.
Il fallut un moment avant qu'il ne puisse se maîtriser. On aurait dit qu'il luttait contre lui-même. Tout ça ne plaisait pas du tout à Dirk. Il était quand même dans une clairière sinistre, en pleine nuit, avec un inconnu qui pouvait se montrer dangereux. L'homme était maintenant à genoux, par-terre. Il fallut encore un petit laps de temps avant qu'il ne puisse se redresser. Tout d'abord, Dirk crut qu'il avait les joues trempées de larmes. Il fut saisit d'effroi lorsqu'il comprit que c'était du sang. L'homme s'était griffé le visage tellement profondément qu'il avait fini par se défigurer.
- C'est... ce qui... T'ATTENDS ! s'exclama-t-il dans un immense sanglot. Tu comprends ? Bientôt tu seras comme moi. Nous sommes déjà quelques-uns dans les environs. C'est sûrement nous que les gens décrivent comme des « étrangers aux motivations mystérieuses »
- Mais je ne suis pas fou ! S'écria Dirk qui en avait assez d'être pris pour tel depuis désormais une heure.
Alors, l'inconnu eut une réaction totalement inattendue. Il éclata de rire. Non pas d'un petit rire sournois, mais d'un rire gras aux accents de folie pure.
- Quelle naïveté, finit-il par déclarer, sa crise d'hystérie terminée. N'as-tu pas l'impression d'entendre des voix depuis quelque temps ? Ne sens-tu pas une présence étrange quand tu es seul dans la forêt ? Est-ce que tu as parfois des accès de colère totalement incontrôlés ? Ne vois-tu pas des apparitions derrière les arbres ? Et enfin, il faut que tu me dises la vérité, as-tu commis la pire des choses, as-tu donné la mort ?
Pris de court, Dirk cessa de respirer pendant un moment. Il se laissa tomber sur le sol humide en répondant dans un souffle :
- Oui.
- Haha ! Je le savais ! Maintenant que tu sais tout cela, il est temps que ton destin te rattrape. Tu verras, tu comprendras tout ce que tu as subi jusqu'à maintenant. Moi aussi, quand j'étais encore normal, je me posais des questions. Jusqu'à ce que j'aie le déclic. Sais-tu, au juste, ce que fut le déclic ? demanda-t-il d'une voix mielleuse.
- Non, je suppose que non, répondit Dirk défait.
- LA MORT ! LA MORT ! TU ENTENDS ? LA MORT, HAHAHAHAHAHA !
Enfin, il prit conscience du danger. Avant qu'il n'ait eu le temps de s'échapper, le fou l'empoigna violemment à la gorge. Il rejeta alors la tête en arrière laissant apparaître pour la première fois ses yeux. Ils étaient d'un bleu très clair avec des pupilles un peu plus foncées qui tournaient de façon folle dans leur orbite. Tout à coup, l'homme sembla avoir un éclair de lucidité. Il ne prononça aucun mot mais lâcha légèrement sa prise et fit un signe de la main qui voulait clairement dire « sauve-toi, tant que tu le peux encore ». Dirk n'hésita pas une seconde et baffa l'inconnu avant de déguerpir le plus loin possible. Une fois à terre, l'homme devint plus fou que jamais. Il hurla tellement de rage que sa mâchoire semblait se détacher de sa tête. Il avait visiblement sacrifié toute humanité en luttant une dernière fois contre lui même. Il se leva rapidement et sortit de sous sa tunique deux poignards aux lames légèrement incurvées. Après cette vision d'horreur, Dirk s'enfuit aussi vite que ses jambes le lui permettait. Au bout d'environ quatre bonnes heures de fuite dans la forêt aussi sombre que menaçante, il arriva vers le caillou où il s'était posé lors de son premier jour de travail dans la forêt. Il remarqua qu'il était blessé à plusieurs endroits de son corps. Ce devait sûrement être dû aux nombreuses ronces qu'il avait rencontré lors de sa terrible course. Il resta alors au moins une heure supplémentaire appuyé contre le rocher à sangloter en silence. Mais, au moment où il pensait qu'il avait définitivement semé le danger, il entendit un bruit dans les arbres derrière lui. Il fit volte-face et évita de justesse le couteau qui volait vers lui. En réponse à son esquive, il n'entendit qu'un petit rire aigrelet dans l'obscurité des arbres. Il reprit donc sa course folle. Mais tout ne se passa pas bien. Une demi-heure plus tard environ, il chuta dans un ravin...

Heure du crépuscule, au fond d'un fossé.

Sa tête était en sang. Sa vision était brouillée. Les battements de son coeur étaient irréguliers et il avait la nausée. Mais, pire que tout, il s'aperçut que son agresseur était là, penché sur lui.
- Tu en as mis du temps, murmura t-il d'une voix remplie du plaisir de pouvoir tuer sa proie.
Lorsque le couteau plongea dans sa chair, Dirk eut sa dernière pensée.

« Mon enfant, si tu as peur du bruit du vent, n'oublie jamais que, toujours, son souffle te réconfortera aux moments opportuns. »



J'avais prédit que tu serais à moi.
Tu ne peux désormais plus me résister.
Une Ombrebête vit en toi,
Et quoi que tu tentes, je gagnerai.

Tu erreras dehors,
Pendant qu'augmentera mon pouvoir.
Je suis le Dieu de la Mort.
On me nomme Yogg-Saron, la fin de l'espoir.


Épilogue

Lorsque Wandy entra dans le local où son mari exerçait son métier de forgeron, elle ne le trouva pas. Elle commençait à se faire du souci. Il était censé ramener le sanglier, mais la carcasse était toujours là. Elle ne put que se résigner à retourner à la mairie. En sortant, elle ne décela pas le pan de cape qui dépassait de l'embrasure de la porte.

La légende raconte, que, dans le mystérieux pays du Norfendre, tout un village a disparu dans la folie, envahi par des hommes possédés. Ce n'est peut-être pas qu'une histoire stupide... Certaines personnes racontent même avoir entendu au fin fond des forêts enneigées, cette phrase :
- Faites le sortir. Faites le sortir de ma tête !


DarkSkywalker



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sauronr
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19 Mai 2017, 17:11
Gardien Who épisode 1 : Gardien Who les origines


En Azeroth existait un golem d'argenterie qui travaillait pour Malygos. Il lui avait été donné par Médihve (avant la première guerre ) à l'époque ou il se défaussait des objets inutiles. En effet, ce golem avait un défaut par rapport aux autres : il ne criait pas tout le temps « mettez la table, préparez le sol » contrairement à ses collègue, un défaut qui convenait fort à Malygos qui aimait la tranquillité. Il avait pour tâche de garder les vieux grimoires de ce dernier, par dérision par rapport à son créateur, il avait été nommé Gardien.

Mais assez plongé dans le passé, nous le ferons bien assez dans les histoires de gardien Who alors venons-en au fait.

Malygos venait d’avoir un chien (vous savez , ces bestiole que les humain adorent et qui ne pensent qu'à salir le sol). Mais il n'avait jamais le temps de s'en occuper alors il demanda à Gardien de le faire à sa place et équipa le chien de se qui sera la N.I.C.H.E. (Niche Intersidérale Considérée Hyper Écologique) et évidement elle était plus grande à l’intérieur qu'à l'extérieur ( il s'était inspiré d'une vielle boîte bleue qui passait de temps en temps ). Mais un jour que le golem passait le Magicateur (pour aspirer la poussière), le chien attaqua Gardien qui ne put se défendre mais, heureusement, un vase s'interposa et le sauva qui, honteux, décida d’apprendre la magie (il était obstiné comme s'il avait vu ses parents se faire tuer un soir qu'il rentrait du cinéma mais, là, je m'égare)

Les années passèrent et le golem d'argenterie finit par maîtriser des sorts puissants et devint le golem d’argenterie le plus puissant de tout Azerot (je n'ai rien dit pour Draenor). Un jour, Malygos décida de tenter un puissant rituel magique qui pourrait lui permettre de maîtriser le temps et l'espace eux-mêmes. Tout le rituel se passa bien jusqu'au moment où Malygos tomba et le puissant dragon, sous l'effet de la surprise, jura. Cette insulte fit dériver la puissance du rituel non vers lui mais vers la niche. La magie au passage toucha le chien qui n'y était pas préparé et il mourut en recrachant ses entrailles par la bouche et en tachant le sol à la même occasion. Cette magie toucha aussi la N.I.C.H.E. Gardien se trouvant à l’intérieur (à la nettoyer) vit devant lui apparaître un tableau de bord ( c'était les commande pour voyager dans le temps et l'espace). Par pure curiosité, il appuya sur un bouton aléatoirement. La N.I.C.H.E. se mit à bouger dans tous les sens alors il lança un sort de protection. Lorsque la N.I.C.H.E. s'arrêta de bouger, il sortit dehors, il vit qu'il neigeait. Il lança un sort d'identification : il se trouvait en Norfendre. Devant lui apparut un Paladin armé d'un marteau.
Les hommes qui le suivaient dirent :
« Seigneur Arthas est-il un allié du fléau ? »
Le Paladin qui devait se nommer Arthas le regarda et demanda
« Qui es-tu ? »

Perturbé, Guardien lança un sort d'identification temporelle. Il se trouvait un peu avant la corruption d'Arthas en chevalier de la mort. Il avait donc ce qui allais devenir le roi Liche en face de lui. Comme Arthas avait encore un marteau et non Frostmorn, il se dit que le Paladin n'était pas encore corrompu mais déjà excité sur les bords. Il devait faire très attention à se qu'il disait car Arthas pouvait le tuer et il n'était pas sûr de faire le poids en cas de combat.

Arthas reposa sa question :
« Qui es tu ?
-Je suis Gardien
-Gardien Qui ?
-Gardien tout court
-Tu te moques de moi ! »

Et, en disant cela, Arthas s'avança dans l'objectif de tuer Guardien. Il lança un rayon de lumière qui l'immobilisa et leva son marteau pour lui fracasser le crâne.



Gardien Who épisode 2 : Balor


Arthas fonça sur le golem d'argenterie. Gardien, le voyant arriver eut peine à puiser dans ses dernières forces magiques et créa un bouclier qui repoussa l'attaque du Paladin. Alors que son adversaire se préparait à lui porter un deuxième coup qui serait fatal à sa vielle carcasse de golem, un homme cria « Seigneur, une goule , le fléau nous attaque ». Son adversaire eu un moment d'inattention qui permit à Gardien de se libérer, mais il n'avait pas eu le temps de se reposer qu'une Goule lui fonça dessus ; alors il lança un projectile des arcanes qui fit exploser le mort-vivant en plusieurs morceaux. Il se souvint de ce sort ; il l'avait appris dans un vieux grimoire de Malygos qui s'intitulait « La magie pour débuter de A àZ », ce grimoire le dragon voulait le jeter mais il s'y était formellement opposé, il détestait que l'on jette les affaires même vieillies et usées.

Le combat, lui, continuait , les deux soldats étaient aux prises avec les goules. Le premier trancha littéralement la tête de son adversaire. Le deuxième, lui, combattait trois ennemis : il réussit à esquiver les coups de deux de ses ennemies mais le troisième lui porta un coup au ventre qui déchiqueta ses entrailles ; alors, les trois mort-vivant se précipitèrent sur lui pour manger son cadavre. Arthas, lui, s 'en sortait plutôt bien : il brûlait ses adversaires à l'aide de jets de lumière.

Les ennemis arrivaient de plus en plus nombreux. Le soldat, le paladin et le golem commençaient à être débordés. Gardien demanda à Arthas s'il pouvait puiser dans son mana pour lancer un puissant sort comme il n'en n'avait plus. Le combattant eu un doute puis, voyant que c'était la seule solution, il accepta. Le Golem d'argenterie draina la puissance magique puis il lança une pluie de projectiles des arcanes, exterminant les ennemis un par un. Le soldat regarda le golem très surprits; Arthas lui ne le fut pas le moins du monde et dit :

« - Tu t'entendrais bien avec une de mes amis
-Qui ça ? Dit le golem
-Jaina. Mais elle n'est pas ici ; elle a refusé de m'accompagner , elle dit que je change en mal. Mais trêve de bavardages allons au camp reprendre nos forces.
-Et que faites vous ici seigneur ?
-Ne m'appelez pas seigneur mais Arthas. Et si je suis ici c'est pour tuer Mal'ganis ; c'est lui qui commande le fléau contrairement à ce qu'il dit mais ses sûrement l'une de ses ruses »

Gardien discuta avec le soldat , il était grand , fort avait les cheveux noirs et les yeux verts ; il souriait tous le temps - même lorsqu'il tuait - il apprit qu'il s'appelait Balor, sa femme et ses enfants (une fille et un garçon ) avaient été tués par le fléau. Ancien mercenaire, il s'était engagé auprès d'Arthas pour se venger. Le golem lui, raconta son histoire mais lorsqu'il demanda à Balor quelle mission il avait accomplit en tant que mercenaire, le soldat refusa catégoriquement de lui répondre mais il dit qu'il voulait racheter ses actions passées, ce qui parut fort intriguant au le voyageur temporel.

Après deux heures de marche, ils furent enfin arrivés au camp mais ils n'eurent pas le temps de se reposer que déjà arrivait un soldat chargé d'explorer la zone. Il dit qu'il avait vu un groupe de hauts-elfes aux prises avec des morts-vivants. Arthas demanda aux soldats s' il y avait des volontaires pour aller les secourir car lui n'irait pas. Il n'y avait aucun volontaire jusqu'au moment où Gardien dit : « Moi, j'irai ». Alors, à ce moment-là, Balor parla « Si tu y vas, j'irai avec toi mon nouvel ami. » . Le paladin les regarda tous les deux et leur adressa la parole :
« -À deux, c'est vraiment une mission suicidaire, même avec une magie comme la tienne golem
Et il est indigne d'un paladin d'abandonner des innocents ! répondit Gardien
-Soit. Vas-y puisque tu y tiens tant mais sache que moi je préfère tuer Mal'ganis et ainsi arrêter cette folie »

Gardien et Balors suivirent les indications du soldat et trouvèrent le campement des elfes. Lorsqu'ils arrivèrent, ils virent un vingtaine de cadavres à moitié dévorés et six combattant encore debout, les rang de leur adversaires étaient composés d'une cinquantaine de goules, trois abominations et une dizaine de gargouilles. Les cadavres de deux sorcier gisaient par terre ainsi que celui de deux abominations, de quelques gargouilles et d'une centaine de goule. Les elfes ici présent étaient donc de farouches combattants mais les archers n'avaient plus de flèches (il y en avait deux dont une elfe de la nuit). Les zombies ailés prenaient donc l'avantage. Le golem et le soldat foncèrent pour les aider. Gardien, au passage, lança un projectile qui fit exploser une gargouille. Une guerrière elfe tourna la tête pour les regarder et une abomination lui explosa le crâne, les goules se précipitèrent pour manger son cadavre.

À suivre


Gardien Who épisode 3 : une heure à vivre

Les elfes s’éloignaient du cadavre à toute vitesse alors que les morts-vivants se précipitaient sur eux pour les dévorer. Gardien arriva et créa un bouclier qui les protégea lui, Balor et et les cinq combattants survivants. Balor s'avança et dit :
« -Comment vous appelez vous ?»

Un elfe s’avança à son tour et lui répondit :
« -L'archère elfe de la nuit aux long cheveux noirs et aux yeux bleus se nomme Ilyavare, l'autre archer aux cheveux de braise et aux yeux noisette se nomme Drank, la guerrière aux cheveux d'or et aux yeux noirs se nomme Erell, le guerrier à mes côté aux cheveux noirs et yeux de charbon se nomme Yandare moi même je me nomme Salarr. Sans vouloir vous offenser, j'ai quelques questions à vous poser.
-Alors faites. lui dit Balor sur un ton sec
-Soit. Premièrement, que faites-vous ici ? Deuxièmement, qui êtes-vous ? Et troisièmement, combien de temps ce bouclier va-t-il tenir ? j'aimerais connaître le temps qu'il me reste a vivre.
- Je m'appelle Balle Balor, je suis un soldat venu accompagner Arthas pour éradiquer les morts-vivants et ainsi venger ma famille, et si je suis ici, c'est pour vous sauver. Si vous souhaitez plus de précisions, demandez à mon compagnon..
- Loin de moi l'idée de vous énerver mais il paraît peu probable que vous réussissiez à nous sauvez à deux, toute mes condoléances pour votre famille, soldat. Messire golem voudriez-vous répondre à mes questions ? »

Gardien écoutait cet haut-elfe, il avait les cheveux noirs et les yeux noisettes, les elfes qu'il voyait était plutôt grands et musclés. Salarr avait l'air d’être le chef du groupe. Il parlait de la manière distinguée dont cette race d’elfe avait l'habitude, ce qui paraissait agacer son compagnon. Le guerrier elfique reposa sa question :
« Messire golem pouvez-vous me dire qui vous êtes et combien de temps il me reste à vivre ?
- Je m'appelle Gardien, je pense être ce que l'on appelle un voyageur temporel.
- Et le bouclier ?
- Il devrait tenir une heure environs. Sans vouloir vous offenser Ilyvare, comment se fait-il qu'une elfe de la nuit accompagne des hauts-elfes ? »
Ilyvare le regarda d'un air méprisant puis esquissa un sourire, s'avança vers lui et lui dit :
« -J'ai été abandonnée par ma famille étant petite mais un couple de hauts-elfes m'a trouvée. Ils m'ont donnée à un orphelinat qui ne savait pas quoi faire de moi ; alors, j'ai été élevée par l'armée elfique pour défendre les hauts-elfes. Je maîtrise parfaitement l'art du combat à mains nues, à l'épée et à l'arc. Mais je crois que c’est à mon tour de vous poser une question : qu'est-ce-qu'un golem maîtrisant la magie des arcanes fait avec un larbin d'Arthas ?
-Trop compliqué pour les idiots comme toi, répondit Balor
- Je crois que ce qu'il veut dire, c'est que son langage n'est assez élevé pour nous raconter son histoire ». Répondit Drank. À ce moment, Balor se jeta sur lui et porta un coup à la tête puis l’enfonça dans la terre. Gardien arriva et déclencha une minuscule explosion des arcanes qui sépara les deux combattants. Ils entendirent tous Salarr dire d'une voix tremblante :
« -Je vois un sorcier est-ce-qu'il...
-Oui, il peut diminuer la puissance du bouclier ; ce qui fait qu'il tiendra un demi-heure de moins. Sachant qu'un quart d'heure est passé, il nous reste qu'un quart d'heure à vivre. Mais nous ferions mieux de nous préparer à mourir avec honneur. »
Drank se releva, il avait de la terre partout sur le corps. Il donna un coup à Balor qui ne réagit pas puis les elfes se préparèrent au combat. Balor en profita pour poser une question à Gardien à part :
« -Depuis quelque temps, je t'observe et je me pose une question :ressens-tu des émotions ?
Gardien le regarda et lui dit :- Je pense qu'avant de mourir, je peux te le dire : non. Les seules émotions que je peux ressentir sont la haine, la peur, la tristesse … Seules des émotion pouvant amener à la corruption mais je ne dirai pas pourquoi.
- Désolé, je ne savais pas...
- À mon tour de te poser une question sur les émotions. Depuis que j'ai vu, tu ne sembles ressentir que de la haine même envers ces elfes que tu es venu aider.
-Les émotions humaines sont bien complexes, je ressens de pas la haine mais plutôt une envie irrépressible de vengeance envers ceux qui ont tué ma famille. Mais ce qui m'intrigue, ce sont ces elfes : que viennent-ils faire ici ?
Salarr s'avança vers eux et leur dit : -Je suis désolé mais j’ai j'ai entendu la fin de votre conversation. Si nous sommes ici, c’est que nous avons croisé un étrange elfe. Il semblait enchaîné, il a dit :je me réveille et nous a téléportés ici. Mais nous devrions nous préparer a mourir avec honneur. »

Les minutes passaient, Gardien réfléchissait. Il se souvenait d'un sort qui pouvait les sauver. Plus que sept minutes, vite il fallait se presser. Plus que cinq minutes, il savait en quoi consistait le sort, plus qu'à retrouver sa formule. Plus que trois minutes. C'était bon il pouvait le lancer alors il prit la parole :
« -Il me faut un volontaire pour m'aider à lancer un sort qui pourrait éradiquer les ennemis. J'ai besoin de lui pour prendre son énergie vitale, ce sort peut potentiellement nous sauver.
Erell qui était resté silencieuse jusque là lui dit alors : Tuez-moi et ne perdons pas de temps. Je suis prête à mourir. »
Alors Gardien absorba sa force vitale ; sa peau se décomposait mais la décomposition prenait du temps. Le bouclier cassa, une abomination arriva sur Gardien. Alors, Drank s’interposa et mourut tranché en deux. Yandare reçut un projectile magique venant du sorcier affaibli ; il ne pouvait plus se battre ; alors, les goules se jetèrent sur lui et le dévorèrent. Le corps d'Erell avait fini de se décomposé. Gardien était prêt ; alors, il lança une puissante onde magique qui réduisit en cendre les goules , les gargouilles, les abominations, le sorcier et les cadavres au sol.

Cinq minutes passèrent pendant lesquelles tous gardèrent le silence puis la N.I.C.H.E. apparut. Gardien les regarda et leur dit :
« -Voulez vous m’accompagnez ? »
Ilyvare lui dit : « Oui, j'irai avec toi « !
Salarr le regarda et dit : « Non le vrai but de cette expédition était de retrouver mon frère. Puisqu’on m'a téléporté ici, je vais continuer à chercher ici. »
Balor le regarda et dit : « Non je vais accompagner Salarr »
Gardien les regarda et dit : « D’accord. Balor, ne retourne pas auprès d'Arthas, il est dangereux. » puis il monta dans la N.I.C.H.E. et commença à disparaître. Balor cria : « «Attends! Nous nous sommes déjà affrontés tu dois savoir que … »
-Laisse tomber il est déjà parti » lui dit gentiment Salarr.


Gardien Who épisode 4 : Gadgetzan 2.0

Ilyvare et Gardien sentirent que la N.I.C.H.E. venait de s'arrêter. Le golem d'argenterie lança quelque sort d'identification puis, quand il eu finit, l'elfe de la nuit lui demanda :
« - Où sommes nous ?
- Pour toi, nous sommes dans un futur très lointain, cela se situe en l'an … Oh non. Laisse tomber : ce n'est pas le même système de notation que le tien. Tout ce que tu dois savoir, c'est qu'ici il y a plus beaucoup de magie et que tu vas être très surpris par la technologie utilisée. Ah - et le ville se nomme Gadgetzan 2.0 .
-Il y avait une Gadgetzan à mon époque, on pouvait y voir trois clans : les Dessoudeurs de gros bras ; la Kabale des chimistes et le Lotus de jade des assassins qui utilisait des golems de jade.
- Gadgetzan 2.0 retrouve ces clans sauf que les golems de jade sont des machines et que les Dessoudeurs ont perdu en puissance et sont devenus un petit clan.
- Ok ,allons-y » conclut Ilyvare
Mais à peine eut-elle ouvert la porte qu’elle s’arrêta net : la vue était à couper le souffle. On y voyait de grands bâtiments avec dessus des images qui défilaient. Elle voyait ces espèces de véhicule qu’ont les gobelins qui volaient dans le ciel en laissant de la fumée. Ciel qui, lui, était gris à cause de tant de fumée. Ces habitants avaient des bras ou des jambes remplacés par des sortes de machines et certains en avaient même à la place des yeux. Puis elle vit deux hommes avancer vers elle, ils étaient plutôt grands et ils avaient chacun un bras robotique. L'un deux sortit un pistolet ou un flingue - elle ne se souvenait plus du nom exact qu'elle devait employer, une fois elle avait vu un gnome s'en servir, elle savait donc que ça pouvait la tuer. Un des deux hommes s'approcha d'elle et lui dit :
« Quand vous entrez à Gadgetzan,vous devez payer une taxe aux Dessoudeurs »
La guerrière sortit un poignard et le lança sur l'homme qui n'était pas armé ; en même temps, elle fit un salto pour passer derrière son adversaire. Il n'eut pas le temps de réagir qu'elle lui brisa la nuque.
Un homme de taille plutôt petite arriva, il portait un chapeau melon et des sortes de lunettes noires - même les verres était noircis. Aucune partie de son corps n’était remplacée par des machines. Il lui dit d'un ton narquois :
« Tiens, à ce que je vois vous vous amusez avec ce qu'il reste des Dessoudeurs...Votre mère ne vous a jamais dit de ne pas jouer avec les fossiles ? »
Gardien sortit de la N.I.C.H.E à ce moment-là et dit à Ilyvare :
« -Ça alors tu te marrais sans moi, mais bon tu m'as laissé le dernier.
À ce moment l'homme s'avança et dit :
- Non, je n'était pas avec eux je m'appelle Steve et je vous propose de vous guider dans la ville contre …
- Contre quoi ! L'interrompit Ilyvare.
- Oh.. quasiment rien. Voyez-vous je possède une immense dette de jeu et si je ne la rembourse pas demain à Kalzan, un chef de la Kabale, je mourrai. Comme vous savez bien vous battre...
- Soit. Pour moi ,cette vie n'a aucune valeur » répondit Gardien

à suivre
Gardien Who épisode 5 : Du sang à Gadgetzan 2.0

Steve les guida à travers Gadjetzan 2.0 puis une fois la visite terminée il dit
« - Bon j'ai tenu ma parole à vous de tenir la vôtre
-amène-nous au lieu de rendez-vous dit Gardien
-Oui je vous y amènerai, mais, bo,n en ce moment c'était un peu la pagaille depuis qu'un sénateur a été retrouvé mort avec les mots « je me réveille» écrits avec son sang
- Ne perdons pas notre temps en discussions et allons-y dit Illyvare
-Steve lui répondit -je peux vous y emmener mais le rendez-vous est dans deux heures
-Et je viens m'assurer que tu ne payes pas dit une voix »
Ils se retournèrent tous et virent une assassin du Lotus de Jade accompagnée d'un golem de jade mécanique. Gardien essaya de leur lancer une puissante décharge magique mais la magie n'étant pas assez puissante à cette époque elle ne fit perdre qu'un bras au golem de jade mécanique au lieu de le tuer. L'assassin dit :
« Impressionnant ! De la magie ! »
L'assassin est une femme plutôt grande en tout cas plus grande qu'Ilyvare. Elle était entièrement vêtue de noir. Elle portait aussi un masque noir qui ne permettait pas de voir son visage et de grosses lunettes de soudeur lui recouvraient les yeux sûrement pour la protéger. Le golem qu'elle utilisait quand à lui était immense : on lui donnerait quatre mètres à première vue, des fils dépassaient du bras qui lui manquait et ses yeux semblaient être des caméras.
L'assassin lança un couteau sur Gardien mais l’elfe de la nuit le prit et le renvoya sur le golem de la Kabal entre ces deux « yeux » ce qui provoqua un court-circuit et de l'électricité sortit de la créature qui se désactiva et s'effondra au sol.
La tueuse du lotus regarda Steve et dit :
« - Je vois tu ne comptes pas payer, cela entre parfaitement dans notre intérêt car la Kabal se renforce grâce à leur nouvelle assassin la sénatrice Nell. Tuer un de ses chefs nous avantagerait. Pour respecter la tradition je vais vous donner mon nom ou plutôt mon surnom : La Bavarde (l'auteur ne s'excusera pas de se surnom totalement pourri et assume parfaitement son choix aux dernières nouvelles les auteurs peuvent choisir les surnoms librement).
L'elfe, le golem et Steve allèrent au lieu de rendez-vous en silence. C était devant une auberge, qui était était seulement éclairée par une lampe pendue à un de ses murs. Elle était visiblement abandonnée et elle possédait une unique fenêtre qui était brisée. Pendant que Gardien contemplait le lieu, Kalyan apparut. Il était accompagné de deux soldats, ils avaient un foulard qui recouvrait leurs têtes mais laissait entrevoir deux petits yeux rouges et malicieux. Ils étaient petits et possédaient une armure noire. Leur chef lui avait la tête rose et des cornes lui avait poussé un peu partout sur son visage. Il était grand,mince et avait une ceinture contenant divers produits. Un des deux soldats sortit une arme à feu. Alors Ilyvare se précipita vers lui et lui arracha son arme des mains. Tout en lui brisant la nuque d'un coup de coude.
Elle prit l'arme du sbire et bien qu'elle ne s'en soit jamais servie tira sur l'autre soldat de la Kabal et lui fit exploser son cerveau.
Gardien utilisa le peu de magie qu'il pouvait capter pour faire exploser leur dernier ennemi.
Le combat était à peine finie que la N.I.C.H.E. Apparut ; l'elfe et le Golem montèrent dedans...


à suivre

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